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E-press du 25 avril 2023

Evguéni Prigojine, ici en 2017, est le leader du groupe paramilitaire Wagner. (AFP)

Au sommaire

1- La pompeuse provocation contre Wagner PMC a complètement échoué

Selon le site South Front, la pompeuse campagne de désinformation contre Wagner PMC a échoué.

Il y a quelques jours, le fondateur du projet Gulagu.net, Vladimir Osechkin, prétendument engagé dans la protection des droits des condamnés dans les prisons russes et financées par l’Occident, a tenté de nuire à l’image de l’État russe en annonçant l’ouverture d’une enquête pénale sur les activités criminelles de SMP Wagner en Ukraine.

Le soi-disant « militant des droits de l’homme » qui est actuellement en cavale en Europe a affirmé que les données dont il disposait ruineraient la carrière du chef du PMC « au point qu’aucun général ou colonel n’oserait lui serrer la main ».

Certains, dont E-Press, voient dans la diffusion de cette fausse bonne nouvelle de la presse occidentale une tentative - manifestement vaine comme tant d’autres - des médias grand public de dissimuler d’une manière ou d’une autre le scandale odieux récemment découvert par des soldats russes en Ukraine : il s’agit du trafic d’organes d’enfants ukrainiens ainsi que d’autres faits odieux dont la simple évocation par des journalistes consciencieux fait froid dans le dos. Mais situation exige.

En effet, selon le site web Réseau international, des soldats russes auraient découvert des « usines à bébés » en Ukraine où de jeunes enfants sont élevés pour travailler dans des bordels et pour le prélèvement d’organes.

Le 17 avril, des entretiens exclusifs avec d’anciens prisonniers ayant combattu dans les rangs du PMC de Wagner ont été publiés sur son site internet et immédiatement partagés par les MSM et tous les médias ukrainiens. Dans les vidéos, on peut voir deux hommes ivres décrivant les atrocités inhumaines qu’ils auraient commises à Bakhmout sur les ordres d’Evgueni Prigoshin.

Dans ces vidéos - dont l’authenticité reste à vérifier -, des vétérans de Wagner, Savichev et Uldarov, ont décrit avoir tué des enfants et des femmes, torturé en masse des soldats ukrainiens blessés, détruisant tous ceux qui passaient sur leur passage, y compris des civils âgés, etc. « Par exemple, poursuit South front, Savichev a affirmé avoir vu environ 70 anciens prisonniers russes se faire tirer dessus après avoir refusé de suivre des ordres criminels  ».

Toujours d’après leur témoignage fourni par la presse occidentale, faux bien sûr, « sur ordre des commandants supérieurs à Bakhmout, en janvier 2023, il aurait jeté 30 grenades F-1 dans une fosse remplie d’Ukrainiens et de Russes pêle-mêle morts et blessés, puis aurait rempli les restes d’environ 60 personnes avec de l’essence et ont mis le feu pour détruire les preuves du crime. »

Il a également décrit en détail le meurtre de 10 adolescents et de plus de 20 Ukrainiens non armés et a expliqué comment il avait reçu l’ordre de « nettoyer un bâtiment » en tuant tout le monde à l’intérieur, même s’il s’agissait de civils.

À son tour, un autre vétéran, un certain Uldarov, a affirmé qu’il avait reçu l’ordre de tuer des enfants à Soledar et à Bakhmout, car les commandants de Wagner auraient donné l’ordre de nettoyer la zone et de détruire tout le monde, y compris les civils, les hommes, les femmes, les personnes âgées et les enfants, nous relate South Front. Ce dernier a décrit comment il a tiré sur une fillette de cinq ou six ans à Soledar pour un coup d’essai, toujours selon le média chinois.

En résumé, les deux vétérans ont affirmé que le Wagner PMC avait subi de lourdes pertes et n’avait pas pu retirer les corps des morts du champ de bataille. C’est pourquoi leurs proches auraient reçu des cercueils de zinc vides pour l’inhumation. Dans le même temps, selon ces deux derniers, le commandement de Wagner menace de tuer les combattants pour qui oserait communiquer avec les journalistes et divulguer des informations sur les hostilités dans la zone de combat et du coup, les autorités russes n’enquêteraient pas sur leurs crimes. Bonne déduction messieurs traîtres. Et puis, ‘ces témoignages choquants ont été immédiatement partagés par les MSM.

En fait, le régime de Kiev n’a pas tardé à commenter la vidéo au plus haut niveau officiel pour prêter autant d’attention que possible à l’histoire. Le chef du bureau du président ukrainien Andriy Ermak a affirmé, dans la meilleure tradition nazie :

« Une nation d’inhumains et d’assassins, les restes biologiques de ce monde. L’admission ne suffit pas. Il doit y avoir une punition. Dur et juste. Et cela viendra certainement », a écrit le responsable nazi dans Telegram.

Toujours est-il que le 17 avril, le bureau du procureur général d’Ukraine a ouvert une enquête et exprimé ses soupçons sur la véracité des accusations portées contre le chef du PMC Wagner ainsi que contre le commandant d’une de ses divisions pour « atteinte à l’intégrité territoriale d’Ukraine ». Il n’a pas été précisé qui était ce commandant.

Il va sans dire qu’une telle propagande sans preuve ni argument ne fait que discréditer encore davantage le camp occidental qui a construit son château de sable sur des dunes.

Malgré toutes les tentatives du régime de Kiev et de ses amis occidentaux pour rassurer l’opinion publique, ces témoignages ont été remis en cause depuis leur publication. Ils ont aussitôt été accusés d’être une autre supercherie de la propagande occidentale, qui n’hésite pas à utiliser tous les clichés sur les Russes « cruels » utilisés dans les films hollywoodiens.

Par exemple, Uldarov a déclaré dans son interview qu’il avait reçu l’ordre de tuer jusqu’à 400 civils, dont 40 enfants, dans un sous-sol. 

Avec South Front

2- Comment la Russie joue la carte des drones et de la guerre électronique

Les conflits modernes sont de plus en plus axés sur l’utilisation de drones et la guerre électronique. Deux domaines auxquels la Russie accorde une attention particulière, expliquent deux experts militaires à Sputnik.

Alors que le conflit ukrainien a été qualifié par certains de « Première Guerre des drones », la Russie continue de s’investir en la matière. Une réunion gouvernementale sur le développement d’avions sans pilote, en présence du Président russe, pourrait se tenir le 25 avril, selon certains rapports.

Mais Moscou n’a pas attendu la montée des tensions en Ukraine pour produire ses propres drones. La Russie s’est même peu à peu hissée au niveau des géants du secteur, en fabriquant toute une palette d’avions sans pilote capables de remplir les missions les plus diverses, explique à Sputnik le colonel Viktor Litvinenko, du Département des forces de missiles et de l’artillerie.

Les leaders dans le développement d’avions sans pilote étaient les États-Unis, Israël et la Turquie. Mais nous avons créé un système de drones assez puissant, avec notamment les Orlan-10 et Orion-30. Ensuite, des drones plus lourds sont apparus, comme l’Okhotnik-1. Les drones les plus intéressants sont polyvalents. Ils transportent des armes, des grenades, etc. Des drones comme ZALA Lancet ou Geran-2 opèrent sur des types spéciaux de cibles, des objets blindés plus lourds, comme des chars ou des canons automoteurs, énumère-t-il.

Au-delà de la production, la formation du personnel est également vitale, explique encore le responsable. En effet, malgré les progrès de l’intelligence artificielle, la plupart des drones restent aujourd’hui semi-autonomes et nécessitent l’intervention d’un opérateur pour les guider ou corriger leurs erreurs.

On peut dire que la production de drones et leur transfert vers le front, une bonne formation du personnel et un travail bien coordonné de l’équipe sur le terrain sont la clé de la victoire, souligne Viktor Litvinenko.

Les opérateurs doivent notamment se familiariser avec les systèmes d’essaimage de drones, qui permettent à plusieurs aéronefs de coopérer en utilisant des protocoles avancés d’autonomie, de calcul et de communication.

Guerre électronique

La Russie excelle par ailleurs dans les nouvelles techniques de guerre électronique. Certains systèmes russes sont capables de peser sur les communications ennemies, d’autres peuvent viser les satellites nécessaires à la conduite de drones, détaille pour Sputnik l’analyste militaire Alexeï Leonkov.

La Russie est sans doute le seul pays au monde à disposer de systèmes de guerre électronique spécialisés qui ciblent certains équipements radio […] Nous avons le moyen de cibler les systèmes de communication, y compris les systèmes de communication mobile et d’Internet mobile. Et nous avons également des complexes qui peuvent cibler des systèmes satellites pour la transmission de données, les communications, le renseignement, etc., développe-t-il.

Le complexe militaro-industriel a notamment développé un système de guerre électronique capable de supprimer les satellites en orbite géostationnaire, c’est-à-dire à environ 36 000 kilomètres d’altitude.

Dans de récentes fuites du Pentagone, le renseignement américain avait également insisté sur la qualité des systèmes de brouillage russes, possiblement responsables de l’échec des bombes guidées JDAM fournies à Kiev.

Source : Sputnik

3- À l’ONU, Lavrov exhorte « la minorité occidentale » à respecter les autres pays

S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le multilatéralisme, le chef de la diplomatie russe a appelé les États occidentaux à cesser de parler au nom de toute l’humanité.

La « la minorité occidentale » doit bien se comporter et respecter les autres membres de la communauté internationale, a déclaré ce lundi 24 avril le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov devant les Nations unies.

« Appelons un chat un chat : personne n’a autorisé la minorité occidentale à parler au nom de toute l’humanité », a déclaré le ministre lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le multilatéralisme.

Selon lui, l’Occident doit « se comporter décemment et respecter tous les membres de la communauté internationale ». 

Le ministre russe a affirmé que les États-Unis avaient en effet procédé à la « destruction de la mondialisation », bien qu’ils aient présenté cette dernière comme le plus grand bien de l’humanité.

« Washington et le reste de l’Occident qui lui obéit utilisent leurs propres règles chaque fois qu’ils ont besoin de justifier des mesures illégitimes prises contre ceux qui conduisent leur politique conformément au droit international en refusant de suivre les intérêts égoïstes du dénommé milliard d’or », a insisté M. Lavrov.

Source : Sputnik

4- La Russie et la Chine exigent l’application de tous les Traités

Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunit, en ce moment 24 avril 2023, sous la présidence du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, pour débattre du thème : Maintien de la paix et de la sécurité internationales : un multilatéralisme efficace reposant sur la défense des principes consacrés dans la Charte des Nations Unies.

Rappelons que l’interprétation de la Charte des Nations unies a été précisée dans la Déclaration relative aux principes du Droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations unies (résolution 2625 du 15 décembre 1970). Celle-ci ne proscrit pas la guerre, mais précise les cas d’échec des moyens de résoudre pacifiquement les crises.

Les Occidentaux ont dressé un réquisitoire contre la Fédération de Russie et son « invasion de l’Ukraine », selon eux contraire à la Charte des Nations unies. Ils s’appuient sur la décision de la Cour internationale de Justice (le tribunal interne de l’ONU), ordonnant à la Russie de retirer ses troupes d’Ukraine. C’est malhonnête, car cette décision ne porte pas sur l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, mais sur l’accusation de génocide formulée par la Russie contre l’Ukraine au Donbass. Or, la Russie, postérieurement à son déploiement en territoire ukrainien et au procès auquel elle ne s’est pas présentée, a publié quantité de documents écrits et vidéo attestant ses dires.

De leur côté, la Russie et la Chine, dans la lignée des déclarations de l’ambassadeur chinois à Paris, Lu Shaye, ont réclamé en priorité le respect des engagements écrits de chacun, c’est-à-dire l’application des traités, de tous les traités. Cette position commune prolonge la proposition russe de garanties de sécurité, présentée le 17 décembre 2021, dans l’esprit du sommet des présidents Poutine et Xi du mois dernier.

Il ne s’agit pas seulement de remettre en question l’extension à l’est de l’OTAN en violation des multiples engagements écrits en la matière. Ainsi :
- La Finlande s’est engagée par écrit en 1947 à rester neutre. Son adhésion à l’OTAN est donc une violation de sa propre signature.

- Les États baltes se sont engagés par écrit, lors de leur création en 1990, à conserver les monuments honorant les sacrifices de l’Armée rouge. La destruction de ces monuments est donc une violation de leur propre signature.

- Les Nations unies ont adopté la résolution 2758 du 25 octobre 1971 reconnaissant que Beijing, et non pas Taïwan, est le seul représentant légitime de la Chine. À la suite de quoi, le gouvernement de Tchang Kaï-chek a été expulsé du Conseil de sécurité et remplacé par celui de Mao Zedong. Par conséquent, par exemple, les récentes manœuvres navales chinoises dans le détroit de Taïwan ne constituent pas une agression contre un État souverain, mais un libre déploiement de ses forces dans ses propres eaux territoriales.

La paix internationale dépend donc de savoir si les règles qui s’appliquent sont celles du Droit international, fondé sur les traités bilatéraux et les règles élaborées collectivement, ou si ce sont les règles rédigées par les seuls Occidentaux.

Source : Reseau Voltaire 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV