La France étant impliquée dans la guerre en Ukraine ne peut pas jouer au médiateur entre Moscou et Kiev a déclaré, lundi 10 avril, à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« Paris peut difficilement prétendre au rôle de médiateur, car elle a pris parti pour l'une des parties au conflit. De plus, Paris est impliqué dans ce conflit de la part de l'Ukraine, à la fois directement et indirectement », a déclaré Peskov ajoutant que « jusqu'à présent, il est difficile d'imaginer des efforts de médiation ».
Dans une interview, le porte-parole du président russe a également abordé la question des accords de Minsk signés en 2014 qu'il décrit comme un jeu de l'Occident pour tromper la Russie.
« Oui, nous avons été trompés par les accords de Minsk. Et cela a aggravé la situation, inspiré le régime de Kiev à bien des égards, lui a libéré les mains pour organiser un massacre de Russes dans leur pays, ce qui a accéléré le démarrage de l'opération militaire spécial », a ajouté Peskov.
Il convient de noter que l'ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, a déclaré à la fin de l'année dernière que l'objectif des accords de Minsk de 2014 était de donner à l'Ukraine plus de temps pour qu’elle devienne plus forte.
Plus tard, l'ancien président français, François Hollande, a soutenu les propos de Merkel, affirmant que la situation géopolitique de l'époque n'était pas en faveur de l'Ukraine et que l'Occident avait besoin de repos.
L'armée russe a lancé son opération militaire spéciale dans l'est de l'Ukraine le 24 février en réponse à une demande des chefs des républiques autonomes de Donetsk et Louhansk de les protéger des forces ukrainiennes.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que le but de cette opération était de soutenir les personnes qui ont été soumises au génocide et à la persécution par le régime de Kiev pendant plus de huit ans.
Afin de contrer l'avancée de l'armée russe, les États-Unis et les pays occidentaux ont imposé de nombreuses sanctions contre la Russie, tout en envoyant divers types d'armes avancées à l'armée ukrainienne.
Plus tôt, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a averti que toute cargaison transportant des armes vers l'Ukraine serait considérée comme des « cibles légitimes » pour les troupes russes.
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