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L’Iran continuera de soutenir la cause et la résistance des Palestiniens (Amir-Abdollahian)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères. ©Ministère iranien des A.E.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que la République islamique ne reculerait jamais d’un iota sur sa position de soutien à la cause et à la résistance des Palestiniens.

S’adressant à une conférence sur la diplomatie de la Résistance à Téhéran mardi 7 mars, Amir-Abdollahian a déclaré que tous les Iraniens resteront attachés à la question palestinienne jusqu’à la mise en place d’un gouvernement uni avec Qods comme capitale.

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L’Iran continue à soutenir la nation palestinienne (Amir-Abdollahian)

Ailleurs dans ses remarques, Amir-Abdollahian a souligné la fermeté de l’Iran dans la « voie de la diplomatie et des négociations » pour relancer l’accord nucléaire de 2015 et a exprimé la détermination de Téhéran à poursuivre ses efforts pour parvenir à un accord fondé sur ses intérêts nationaux.

« Nous avons explicitement dit aux États-Unis et aux parties occidentales que le respect des lignes rouges de l’Iran et ses intérêts nationaux ainsi que la conclusion d’un accord auquel toutes les parties montreraient leur adhésion sont à notre ordre du jour », a déclaré le haut diplomate iranien.

Il a ajouté que l’Iran ne quitterait jamais la table des négociations et qu’il a prouvé qu’il n’a jamais reculé de ses lignes rouges, même lors des récentes émeutes soutenues par l’étranger dans le pays.

L’Iran a montré au monde la nature pacifique de son programme nucléaire en signant l’accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC), avec six États du monde - à savoir les États-Unis, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine. Mais le retrait unilatéral de Washington en mai 2018 et la réimposition ultérieure de sanctions contre Téhéran ont laissé l’avenir de l’accord dans les limbes.

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Les négociations entre les parties à l’accord sur le nucléaire ont débuté à Vienne en avril 2021, avec l’intention de ramener les États-Unis dans l’accord et de mettre fin à leur campagne de « pression maximale » contre l’Iran.

Les discussions sont cependant au point mort depuis août 2022 en raison de l’insistance de Washington à ne pas lever toutes les sanctions anti-iraniennes et à ne pas offrir les garanties nécessaires en vertu desquelles il ne sortira plus de l’accord.

Dans une autre partie de ses propos, le chef de la diplomatie iranienne a souligné que les femmes et les enfants déplacés d’Ukraine, du Yémen, d’Afghanistan et de Palestine sont notre douleur commune. « Nous sommes contre la guerre et nous n’aidons aucune partie à la guerre en Ukraine. »

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« Le président de la République et l’appareil diplomatique ont déployé beaucoup d’efforts au cours des derniers mois pour arrêter la guerre et ramener les parties aux négociations. Nous continuerons dans cette direction », a-t-il indiqué.

« Nous espérons que tous les problèmes et défis de la région seront résolus non pas par la guerre, qui est incorrecte, inefficace et erronée, mais par le dialogue, la négociation et l’accord », a-t-il ajouté.

« Nous n’oublierons pas la racine de la guerre en Ukraine et nous espérons voir la région et le monde en paix, en sécurité et en progrès », a fait remarquer le ministre iranien des Affaires étrangères.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV