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Stabilité stratégique : pas de reprise du dialogue avec les USA (M. Ulyanov)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un système de missile mobile Yars est testé au cosmodrome de Plesetsk, dans l'extrême nord de la Russie. ©AP

Écartant la possibilité de la reprise du dialogue entre Moscou et Washington sur la stabilité stratégique, l’ambassadeur de Russie appelle les États-Unis à reconsidérer leurs politiques anti-russe.

Mikhaïl Ulyanov, le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales basées à Vienne, a déclaré qu’il n’était pas nécessaire pour l’instant de parler de la reprise imminente du dialogue avec les États-Unis sur la stabilité stratégique, a rapporté TASS jeudi 2 mars.

Mikhaïl Ulyanov a souligné que la reprise d’un entretien sérieux entre les deux parties nécessite que les États-Unis reconsidèrent leur politique anti-russe et qu’ils fassent preuve d’un véritable intérêt à rechercher des solutions mutuellement acceptables.

« La reprise du dialogue sur la stabilité stratégique entre Moscou et Washington n’est pas dans un avenir prévisible », a-t-il dit lors d’une interview à TASS.

« Je pense que dans la conjoncture actuelle, on ne peut pas vraiment parler de reprendre le dialogue avec les États-Unis sur la stabilité stratégique. Washington déclare ouvertement son objectif de “défaire stratégiquement” de la la Russie. De quel dialogue peut-on parler ici ? » a-t-il interrogé.

Il a souligné que pour reprendre une conversation sérieuse entre les deux parties, il est nécessaire « que les États-Unis revoient considérablement leur politique anti-russe et fassent preuve d’un réel intérêt à rechercher des solutions mutuellement acceptables.

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Le 21 février, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie suspendait sa participation au traité New Start, mais ne s’en retirait pas. Le chef du Kremlin a souligné qu’avant de reprendre les discussions sur la poursuite des plans dans le cadre du traité, la partie russe devait savoir comment les arsenaux des autres puissances nucléaires de l’OTAN, le Royaume-Uni et la France, seront pris en compte.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV