Le Hamas s’est indigné contre l’approbation par le régime israélien d’un projet de loi qui, s’il est promulgué, autorisera l’exécution des détenus palestiniens ayant mené des opérations anti-israéliennes.
Mercredi 1er mars, le mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, a dénoncé dans un communiqué l’approbation du projet de loi par le Parlement israélien, présenté en lecture préliminaire par le ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, permettant aux tribunaux d’appliquer la peine de mort aux détenus palestiniens.
« Le vote du Parlement israélien sur un projet de loi en lecture préliminaire qui exige l’exécution de prisonniers palestiniens est une tentative ouverte de légitimer les meurtres systématiques pratiqués par les forces d’occupation contre notre peuple », lit-on dans le communiqué publié par le Hamas.
« Une telle décision raciste et criminelle reflète les tendances fascistes du gouvernement d’occupation israélien », précise le communiqué.
« Cela représente une extension des exécutions sommaires [qui sont] menées de sang-froid par l’armée d’occupation israélienne au su et au vu du monde entier », ajoute le Hamas, rappelant que le droit international criminalise le meurtre pour motifs discriminatoires et racistes.
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Le Hamas a estimé que de telles politiques n’empêcheraient pas le peuple palestinien d’exercer son droit à la Résistance contre le régime d’occupation et ses colons.
Les militaires et les colons israéliens ont intensifié leurs exactions contre les Palestiniens depuis fin décembre 2022, lorsque Benjamin Netanyahu a fait son retour en tant que Premier ministre du régime à la tête d’un cabinet de partis d’extrême droite et extrémistes.
Mercredi, l’armée israélienne a tué un Palestinien lors d’un raid près de Jéricho, en Cisjordanie occupée, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.
Les forces israéliennes ont confirmé avoir mené une opération dans le secteur, où un automobiliste américano-israélien a été tué lundi.
Mahmoud Jamal Hassan Hamdan, 22 ans, est mort suite à des blessures graves infligées par des balles tirées par l’armée israélienne, selon un communiqué du ministère palestinien de la Santé.
Avec la mort de Hamdan, le nombre de Palestiniens tués depuis le début de cette année, par l’armée et les colons israéliens, est passé à 67, dont 4 tués par des colons, 13 enfants, 4 personnes âgées et un détenu dans les prisons du régime de Tel-Aviv.
Sur 67 morts, pas moins de 21 ont trouvé la mort lors de deux attaques d’envergure distinctes menées au début de cette année par les troupes israéliennes sur les villes de Naplouse et de Jénine, qui se situent dans le secteur nord de la Cisjordanie.
