L'Iran et la Russie sont toujours en pourparlers sur un accord potentiel qui permettra la livraison de pétrole et de gaz naturel russes via l'Iran à d'autres pays dans le cadre d'un accord d'échange.
S'adressant aux journalistes à Moscou samedi, le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a qualifié un éventuel accord d'échange de pétrole et de gaz entre l'Iran et la Russie de "projet prometteur".
"Les possibilités techniques sont en cours d'examen, c'est pourquoi ce projet est considéré comme prometteur", a déclaré Novak.
Il avait précédemment indiqué qu'une première étape de l'accord pourrait permettre à la Russie d'offrir jusqu'à 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel et 5 millions de tonnes de pétrole à l'Iran pour livraison de la même quantité à d'autres pays de la région dans le cadre d'un accord d'échange.
Dans le cadre d'un accord similaire, l'Iran importe actuellement du gaz naturel du Turkménistan pour la consommation dans son nord-est tout en livrant à partir de ses propres approvisionnements à l'Azerbaïdjan dans le nord-ouest.
Les négociations sur un accord d'échange entre l'Iran et la Russie ont pris un nouvel élan au début de 2022 après que les exportations de gaz de la Russie vers l'Europe ont été soumises à des sanctions occidentales en raison de la guerre en Ukraine.
Les experts disent qu'une option dans le cadre d'un accord d'échange avec la Russie serait que l'Iran importe du gaz russe via le Turkménistan ou l'Azerbaïdjan pour augmenter les approvisionnements dans son nord peuplé et augmenter les exportations vers l'Irak et la Turquie.
Des rapports suggèrent que l'Iran et la Russie pourraient commencer à mettre en œuvre une première phase de leur accord d'échange de gaz via les gazoducs du Turkménistan d'ici mars de cette année.
