Le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev, a évoqué sur sa chaîne Telegram les problèmes des pays européens qui pourraient conduire à un « résultat déplorable ».
La raison en serait, selon lui, la hausse du coût de la vie en Europe, ainsi que « l'humiliation nationale ». Les résultats de la gouvernance des dirigeants européens actuels seront « extrêmement déplorables », prédit le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Dmitri Medvedev. D’après lui, l'Europe « disparaîtra complètement ».
En outre, il a évoqué la visite du dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky dans les pays européens pour dire : « Un cirque volant ».C’est ainsi que le vice-président du Conseil de sécurité de Russie a appelé le périple de Volodymyr Zelensky dans plusieurs pays européens, au moment où « des centaines d'Ukrainiens meurent quotidiennement » et sont « amenés de force pour protéger les intérêts de la clique nazie au pouvoir. »
Confrontée à « la hausse exorbitante du coût de la vie », la population européenne peut y survivre et à ces fins doit « manger moins, se laver moins souvent et réduire le débit du gaz », tout cela « au nom de la victoire d’un pays mythique », a-t- il dit.
Vers une fin peu glorieuse?
Pourtant, d’après lui, le second problème, soit « l’humiliation nationale », est plus lourd pour les Européens.
« Les vieux « vrais » Européens auraient probablement pu endurer le « Big American Brother » […]. Mais lorsque d’anciens ratés sous-dimensionnés poussent les anciens empires […], c'est très humiliant. Surtout pour les descendants des citoyens de l'Empire romain [...] et pour ceux des guerriers francs et gaulois », a-t-il argumenté.
Dmitri Medvedev pressent une fin proche pour la « vieille civilisation européenne » à l’issue de cette « gouvernance des jeunes freaks européens exaltés ».
« Elle se dissout déjà sous l'assaut des migrants venus du monde entier. Et bientôt, elle disparaîtra complètement », a prédit l’ancien président russe
A lire: La Russie met en garde Israël et la France contre la livraison d’armes à l’Ukraine
L'armée américaine vise à reprendre les programmes secrets mis en place en Ukraine
Les propos de Medvedev surviennent alors que le Pentagone a décidé de convaincre les législateurs du Congrès d'autoriser l'armée à reprendre ses programmes secrets en Ukraine.
Le quotidien américain Le Washington Post a rapporté le vendredi 10 février que le Pentagone tentait de persuader les législateurs d'allouer des fonds à ses deux programmes top secrets en Ukraine. Les programmes militaires secrets américains en Ukraine ont été suspendus après que la Russie a lancé son opération militaire spéciale dans ce pays d'Europe de l'Est il y a près d'un an.
Le quotidien a cité des sources anonymes révélant que la reprise des programmes militaires américains permettrait aux commandos américains de recruter des agents ukrainiens pour « observer les mouvances militaires russes et contrer la désinformation ».
Il a déclaré que les programmes sont considérés comme une forme de « guerre irrégulière » destinée à être utilisée contre des adversaires avec lesquels Washington n'est pas engagé dans un conflit militaire.
Alors que le Pentagone a déjà commencé à préparer son dossier pour la reprise de ces opérations, il est peu probable que le Congrès adopte ce projet de loi avant l'automne 2023 permettant aux forces spéciales américaines de reprendre les opérations en Ukraine en 2024, rapporte le journal.
Le Washington Post a noté, cependant, que les forces spéciales américaines pourraient finir par devoir superviser les activités d'un pays voisin – un format auquel elles se seraient habituées ces dernières années.
Pendant ce temps, le gouvernement de Joe Biden et certains législateurs auraient exprimé leur inquiétude quant au fait que la présence de forces américaines près de la zone de guerre ukrainienne risque d'entraîner les États-Unis plus profondément dans le conflit entre Moscou et Kiev.
Lire plus: E-Press du 11 février 2023
« Ce qui a commencé comme une mission de reconnaissance peut rapidement se transformer en combat lorsque les substituts commencent à se faire tirer dessus », a déclaré un responsable aux journalistes ayant souhaité garder l’anonymat. Ils ont ajouté qu'il n'est pas clair « comment le département [de la Défense des États-Unis] va changer les esprits du Congrès à ce sujet ».
Depuis le début de l'opération militaire spéciale de la Russie dans les régions pro-russes il y a près d'un an, les alliés occidentaux dirigés par les États-Unis ont fourni à Kiev des armes, des munitions et lui ont octroyé des sommes colossales. En revanche ils ont imposé des sanctions économiques contre la Russie pour aider l'Ukraine à vaincre ce pays.
Moscou, cependant, a décrit le conflit comme une guerre par procuration menée par l'Occident pour maintenir sa domination à travers le monde.
Néanmoins, le Kremlin a rassuré à plusieurs reprises qu'il finira par atteindre ses objectifs dans les régions russophones.
Le Kremlin a averti à plusieurs reprises que la livraison d’armes à l'Ukraine par les Occidentaux entraînerait une aggravation dangereuse du conflit armé entre Kiev et Moscou et qu’elle ne prolongerait que la crise.
