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E-Press du 8 février 2023

E-Press du 8 février 2023

Au sommaire :

1- Scholz et le conflit en Ukraine : de l’hypocrisie à la cobelligérance

par Karine Bechet-Golovko

Les pays de l’Axe atlantiste fournissent des armes de plus en plus puissantes à l’Ukraine, renforçant logiquement les risques d’une fuite en avant du conflit et d’une confrontation directe avec la Russie. Dans le rôle du pompier-pyromane, le Chancelier allemand Scholz vient de déclarer, que les armes occidentales ne serviront pas à frapper le territoire russe. Ah, et à quoi servent-elles jusqu’à présent ? Le problème est que la conception du « territoire russe » diffère sérieusement entre les pays atlantistes et le droit russe en vigueur. Donc, si l’on arrête l’hypocrisie, les armes occidentales frappent bien le sol russe, ce qui met nos pays en situation de cobelligérance, par la responsabilité de ces élites européennes totalement asservies.

La Grande-Bretagne, l’Allemagne et les États-Unis vont fournir des chars modernes à l’Ukraine, sans oublier les roquettes américaines d’une portée de 150 km. Afin de se rassurer et de rassurer le bon peuple, qui commence à s’inquiéter un peu – soutenir l’Ukraine dans son fauteuil, c’est bien, mais pas s’il faut prendre des risques personnels quand même – Scholz affirme qu’un accord a été formellement trouvé avec l’Ukraine, qui n’utilisera pas les armes atlantistes contre le sol russe. Bref, ils fournissent des armes, qui ne doivent pas servir ?

D’une manière générale, l’on peut se demander où elles tirent, ces armes occidentales, depuis le début du conflit ? … Les régions de Donetsk et de Lougansk sont sous le feu, je ne parle même pas des tirs sur les régions de Koursk ou Belgorod, ou des aéroports militaires russes touchés en profondeur, ni des violents combats dans les régions de Kherson ou de Zaporojie. Donc, les armes atlantistes sont bien utilisées sur le sol russe. Car même si l’Occident ne reconnaît pas l’appartenance de ces territoires à la Russie, du point de vue du droit russe, ces territoires font partie de la Fédération de Russie. Et tant que le monde global n’a pas définitivement pris le pouvoir, la détermination du territoire national ne dépend pas de la bonne volonté internationale, mais de la volonté des habitants et des procédures légales nationales.

Donc, les pays de l’Axe atlantistes sont déjà en situation de cobelligérance. Simplement, pour l’instant, la Russie n’en tire pas les conséquences logiques, pour éviter une confrontation directe. Pour l’instant.

Maintenant, revenons sur l’autre aspect des déclarations de Scholz, à savoir cet accord soi-disant passé avec Zelensky. Deux remarques.

Il semblerait que l’Ukraine, hors Zelensly, ne soit pas au courant, car au moment même des déclarations bisounours allemandes, au Parlement ukrainien, des voix se font de plus en plus fort pour critiquer cette limitation et appellent à toucher le centre de commandement à Moscou.

Par ailleurs, il semblerait que le Pentagone se moque éperdument des accords farfelus passés entre ses marionnettes. Les roquettes à longue portée, selon le Pentagone, donnent plus de possibilités à l’Ukraine pour reprendre ses territoires. Il laisse à leur appréciation la question des tirs sur la Crimée. En Russie, la réponse a été claire : si la Crimée est touchée, la réponse sera fulgurante. Par ailleurs, si une de ces roquettes américaines arrive en Crimée, cela sera considéré comme une déclaration de guerre des États-Unis contre la Russie.

Pendant ce temps-là, nos tristes marionnettes européennes continuent à entraîner nos pays dans un conflit mondial conventionnel, pour sauver les intérêts atlantistes dans le monde. Quel est le rapport avec les intérêts des pays d’Europe ? Aucun. Mais qui cela intéresse-t-il, à part les populations, qui en paient le prix … comme toujours.

PS : Il n’est pas toujours nécessaire de faire un grand pas en avant, lorsque le pays est au bord du gouffre…

Source : Réseau International

 

2- Le chef de la diplomatie russe arrive en Mauritanie

La Mauritanie est le premier pays d’Afrique du Nord qui accueille le ministre russe des Affaires étrangères dans le cadre de sa tournée sur le continent.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est rendu ce mardi 7 février de Bamako à Nouakchott dans le cadre de son déplacement en Afrique, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.

Il s’agit de la première visite de travail d’un chef de la diplomatie russe en Mauritanie depuis l’établissement des relations diplomatiques entre Moscou et Nouakchott en 1964.

Lavrov s’entretiendra avec le président mauritanien, Mohamed Ould El-Ghazaouani, et le chef de la diplomatie du pays, Mohamed Salem Ould Merzoug. Les entretiens porteront entre autres sur la situation en Syrie.

La Russie et la Mauritanie ont des relations de longue date. Outre la coopération dans la pêche, le commerce et la production de minerais, les deux pays ont signé, le 24 juin 2021 à Moscou, un accord sur la coopération militaire. Ce document porte entre autres sur la lutte contre le terrorisme et la formation de soldats.

Relations Russie-G5 Sahel

En décembre, la Russie a réaffirmé qu’elle poursuivait ses relations avec les pays du G5 Sahel, y compris en ce qui concerne les livraisons d’armes destinées à combattre le terrorisme et l’extrémisme. La coopération avec les cinq pays (Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Tchad) continue en dépit des changements structurels au sein du G5 Sahel. En juin 2022, le Mali a annoncé sa décision de quitter le groupe.

« La région saharo-sahélienne est devenue un foyer du terrorisme international en raison de l’effondrement de l’État libyen et de la propagation de ces processus vers le sud. La menace terroriste n’a pas baissé », alors que la présence de militaires occidentaux dans la région n’a pas été « si efficace que prévu » », avait alors déclaré devant les journalistes Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.

Source : Sputnik Afrique

 

3- Séisme en Turquie : plus de 9 500 morts

Après la série de trois tremblements de terre dévastateurs qui ont frappé la Turquie, le bilan des victimes a dépassé les 9 500 personnes.

Le tremblement de terre de lundi soir a été l'un des plus dévastateurs jamais enregistrés en Turquie. Les décombres des bâtiments et des structures sont toujours en cours de déblaiement et le bilan des victimes est loin d'être définitif.

Des milliers de bénévoles et de secouristes travaillent actuellement sur le terrain. La grande majorité des bâtiments détruits ne pourront pas être restaurés.

Un séisme de magnitude 7,8 a frappé le sud-est de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie tôt lundi 6 février près de 10 000 personnes sont mortes, des milliers d'autres sont blessées et de nombreux bâtiments ont été détruits.

Les secouristes continuent de déblayer et de secourir par des températures glaciales.

 

4- Le représentant russe à l'ONU accuse LCI de promouvoir le « nettoyage ethnique » de la Crimée

Un passage de la chaîne LCI sur les plans de « dérussisation » de la Crimée en cas de reconquête par Kiev n'est pas passé inaperçu, à tel point que le représentant russe à l'ONU Dmitry Polyanskiy l'a dénoncé lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Malgré les molles objections de David Pujadas pendant le débat sur le bienfondé de la « dérussisation » de la Crimée, Moscou n'a semble-t-il pas trouvé le contenu de LCI très équilibré. 

Le Premier représentant permanent adjoint de la Russie à l'ONU Dmitry Polyanskiy a évoqué au détour de son intervention devant le Conseil de sécurité le 6 février un passage du 5 janvier de la chaîne d'information française qui avait suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux.

« Que voulez-vous que nous pensions lorsque sur une des chaînes de télévision nationales françaises des commentateurs déchainés parlent en direct, il y a quelques jours, de nettoyer la Crimée des Russes ethniques après sa future libération ? », a-t-il déclaré pendant sa longue prise de parole. « Ils ont en même temps discouru sur le fait que pour maintenir la péninsule en Ukraine on devrait poser la question de la déportation de toute la population de la Crimée, ou d'une grande partie, presque tous ses habitants étant fidèles à la Russie et soutenant le président Poutine », a-t-il encore déclaré. 

Et le diplomate de conclure : « Il ressort que lorsqu'il s'agit de la Russie, le public européen délicat ne dédaigne pas le nettoyage ethnique, tout comme à l’époque les fascistes allemands avaient élaboré un plan similaire pour notre pays. » 

Que voulez-vous que nous pensions lorsque sur une des chaînes de télévision nationales françaises des commentateurs déchainés parlent en direct, il y a quelques jours, de nettoyer la Crimée des Russes ethniques ? Le passage auquel le représentant fait manifestement référence, sans citer le nom de la chaîne ni des intervenants, est l'émission 24H Pujadas du jeudi 5 janvier 2023, dans laquelle il a été présenté un rapport ukrainien qui prévoit un plan de « dérussisation » de la Crimée en cas de conquête par Kiev de ce territoire qu'elle ne contrôle plus depuis 2014. 

Un plan ethnique radical « Comment réintégrer un territoire peuplé aux 2/3 de Russes, et bien la première étape c'est de faire partir justement ces Russes, notamment les derniers qui se sont installés ou encore ceux qui ont travaillé ouvertement avec l'occupant », a expliqué une journaliste sur le plateau, précisant plus loin que selon Kiev, « les gens ordinaires de Crimée ne seront pas punis ».

Alors que la population ethniquement russe de Crimée s'élevait à près de 69% en 2018, elle n'aurait été que de 58,5% en 2001 selon les informations de Kiev, ce qui signifierait selon cette logique qu'il faudrait déporter une part significative de la population de la péninsule en Russie. 

La deuxième étape du plan serait de « dérussifier les institutions et les infrastructures », faire la chasse aux « collaborateurs » ou encore de démolir le pont de Crimée. 

« C'est ce qui risque de se passer et ça risque d'être douloureux » « C'est très simple, il y a des gens qui sont venus en Crimée en violant la législation ukrainienne [...] ils n'ont pas demandé à être résidents de l'Ukraine », a justifié la journaliste franco-ukrainienne Marianna Perebensiuk. « Commençons par appliquer la loi c'est aussi simple que ça », a-t-elle encore martelé. 

« Vous avez eu entre 2014 et 2012 [2022] également un certain nombre de Russes qui se sont installés et qui ont pris, qui ont volé, c'est un vol c'est illégal, des propriétés, des maisons qui appartenaient à des Ukrainiens de Crimée », a déclaré dans la même veine l'essayiste et haut fonctionnaire Nicolas Tenzer, affirmant que ceux qui avaient quitté la Crimée en 2014 devraient se voir proposer de revenir et recouvrer leurs biens. « Je vous rappelle qu'après la Seconde Guerre mondiale vous avez eu des transferts de population massifs », a expliqué le journaliste Jean Quatremer, reconnaissant au passage que ce genre d'événement était « douloureux ». « C'est ce qui risque de se passer et ça risque d'être douloureux », a-t-il concédé quand le présentateur David Pujadas lui a fait remarquer que ces usages étaient ceux des temps anciens et prenaient aujourd'hui une « tout autre signification ». « Les échanges de populations peuvent parfaitement être prévus par les traités », a-t-il encore précisé, ajoutant tout de même que ce genre de déplacements était toujours « une horreur ». 

Au-delà des propos des intervenants, c'est le ton détaché, voire complaisant du débat qui a suscité nombre de réactions sur les réseaux sociaux, certains internautes et observateurs accusant LCI de banaliser un plan de nettoyage ethnique. 

Source : RT France 

 

5- Pour les besoins de l'armée russe, le drone TRAMP est créé

Les concepteurs russes ont développé un véhicule aérien militaire sans pilote TRAMP pour les besoins des forces armées russes. Le véhicule aérien sans pilote est conçu pour transporter de lourdes charges sur des distances allant jusqu'à 600 kilomètres et n'a aujourd'hui aucun analogue dans le monde.

Selon les données présentées, le TRAMP (plate-forme multifonctionnelle d'aviation de transport - ndlr) est un drone de transport à longue portée. Il est capable de transporter des marchandises pesant jusqu'à 250 kilogrammes à des distances dépassant une distance de 600 kilomètres. La vitesse de vol maximale du drone TRAMP est de 195 km/h, avec un plafond de vol de 3000 mètres. En raison de la présence d'un compartiment de transport d'un volume supérieur à 2,5 mètres cubes, une grande variété de marchandises peut être placée à bord.

Le drone russe TRAMP peut s'avérer extrêmement efficace, car il peut transporter de très grosses marchandises, y compris dans des zones difficiles d'accès, tandis que la tâche logistique est non seulement grandement simplifiée, mais le processus lui-même est nettement moins cher.

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV