Tout semble indiquer que les efforts déployés pour mettre fin à la guerre en Ukraine restent lettre morte. En passant par le cessez-le-feu de 36 heures le long de la ligne de front que le président russe Vladimir Poutine avait décrété le 6 janvier dernier à l'occasion du Noël orthodoxe et que l'Ukraine n'a pas respecté jusqu'au nouveau rejet du conseiller présidentiel ukrainien, Mykhaïlo Podoliak.
En effet précisément un mois plus tard, voici qu'un haut responsable ukrainien rejette toute concession qu'il qualifie de capitulation. « Une trêve temporaire ne fera que conduire à la prochaine étape de la guerre en Ukraine et nous ne l’accepterons en aucun cas », a écrit, lundi 6 février 2023, Mykhaïlo Podoliak sur sa chaîne Telegram.
Dans ce droit fil, le journal suisse, Neue Zürcher Zeitung, citant les sources d’information, a rapporté que le président américain Joe Biden avait ordonné au directeur de la CIA, Williams Burns, de vérifier si les deux parties belligérantes dans la guerre en Ukraine étaient prêtes à négocier.
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Le quotidien indique que Washington a proposé à Kiev de céder 20 % du territoire ukrainien à Moscou en échange de la fin de la guerre, mais que les deux pays ont rejeté la proposition.
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a démenti, vendredi 3 février, les allégations indiquant que les États-Unis ont proposé un plan impliquant des concessions territoriales de la part de l'Ukraine en échange de la paix.
Par ailleurs, le conseiller du chef de la République populaire de Donetsk (RPD), Yan Gagin, a déclaré lundi à l’agence de presse russe TASS que les forces ukrainiennes ont utilisé des armes chimiques le long des lignes de front de Soledar et de Bakhmout.
Yan Gagin a précisé que le composé chimique de ces armes a provoqué des étourdissements, des nausées et des vomissements chez les soldats russes.
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Confirmant les déclarations de son conseiller, le chef de la République populaire de Donetsk, Denis Pouchiline, a déclaré que Kiev a utilisé des armes chimiques le long du front de Bakhmout et de Vouhledar, situés dans la région du Donbass.
« Nous disposons d'informations sur l'utilisation de substances chimiques qui provoquent des malaises dans nos rangs, conformément aux indications de nos détachements et de nos commandants qui avaient préalablement constaté ces faits», a poursuivi Pouchiline, déclarant que les forces ukrainiennes se servent de drones pour larguer des armes chimiques sur les axes de Bakhmout et de Vouhledar.
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