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Le Parlement iranien met en garde contre une réponse écrasante aux mesures anti-iraniennes de l'Europe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une vue du Parlement iranien. (Photo d'archives)

Le vice-président du Parlement iranien a mis en garde contre une réponse ferme aux pays européens s’ils insistent à poursuivre des politiques hostiles et agressives contre Téhéran et ne parviennent pas à rectifier leur approche vis-à-vis de la République islamique d’Iran.

« Au cours des derniers mois, les ennemis de la nation iranienne ont eu recours à une guerre hybride pour déformer les réalités de la République islamique. Maintenant qu’ils ont lamentablement échoué à atteindre leur objectif, ils tentent de faire pression sur l’Iran au niveau international à travers divers scénarios politiques », a déclaré dimanche Ali Nikzad.

Il a ajouté que « l’Europe devrait savoir que le fait de se conformer complètement aux exigences des États-Unis dépouillera davantage l’Union européenne de sa dignité et de sa crédibilité auprès de l’opinion publique mondiale. Nous conseillons aux Européens de revenir à la raison et de ne pas sacrifier leurs intérêts au profit des désirs américains ».

Quant à la tentative de l’Europe d’ajouter le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) à sa liste terroriste, Nikzad a souligné que le CGRI est une force militaire officielle et que l’Iran répondra certainement à toute tentative désespérée et imprudente à cet égard.

“Les hommes et les femmes d’État européens devraient se souvenir de l’époque où ils étaient hantés par la peur des terroristes de Daech, puis être reconnaissants pour les sacrifices consentis par les forces héroïques du CGRI”, a déclaré Nikzad.

Le Parlement européen a adopté le 18 janvier un amendement qui a été ajouté à un rapport annuel sur la politique étrangère, appelant l’UE et ses États membres à inscrire le CGRI sur leur liste noire des groupes terroristes pour violations présumées des droits de l’homme lors des récentes émeutes en Iran. Il a également adopté une autre résolution jeudi, appelant à davantage de sanctions contre les individus et entités iraniens.

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C’est dans ce contexte que les services de renseignement iraniens ont trouvé des empreintes d’agences d’espionnage américaines et occidentales lors de récentes émeutes violentes en Iran qui ont coûté la vie à des dizaines de civils et d'effectifs des forces de sécurité.

La décision du Parlement européen a été fermement condamnée par les responsables iraniens, les commandants et les forces armées.

Ailleurs dans ses remarques, Nikzad a déclaré que l’attaque de vendredi contre l’ambassade d’Azerbaïdjan à Téhéran avait été menée avec des motifs personnels.

L’attaque a causé de l’inquiétude parmi nous et nous effectuons des suivis [juridiques] sur l’incident », a-t-il dit, exhortant les gens à éviter de porter un jugement hâtif.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a ordonné une enquête approfondie sur l’attaque contre l’ambassade de la République d’Azerbaïdjan à Téhéran.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a également condamné l’attaque armée de vendredi contre l’ambassade d’Azerbaïdjan, affirmant que les ennemis ne devraient pas être autorisés à profiter de l’incident, qui n’était pas un acte de terrorisme.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV