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E-Press du 7 janvier 2023

Charlie Hebdo : qui enfonce la France dans la boue ?

Au sommaire :

1- Charlie Hebdo : l’Iran révise ses relations culturelles avec la France

En réponse à la caricature insultante de Charlie Hebdo, la diplomatie iranienne « condamne dans les termes les plus vifs, l'acte offensant de l'infâme journal français qui a outrepassé les normes éthiques reconnues, violé d’une manière indécente les valeurs religieuses et qui a profané l'autorité politique et religieuse de l’Iran, une source d’inspiration et pour avoir insulté les symboles de la souveraineté et des valeurs nationales des Iraniens. » « Ce geste est un autre signe de la domination du sionisme sur les médias et vise à inciter à l’islamophobie et à la haine et à semer la division parmi les sociétés et les peuples », déplore sa déclaration.

La diplomatie iranienne a en outre dénoncé dans sa déclaration « l'inaction continue » des autorités françaises compétentes face aux campagnes islamophobes et iranophobes et à la propagation de la haine raciste dans les publications françaises.

En réponse au geste insultant de l’hebdomadaire controversé français qui est devenu le symbole d’un racisme à la française, et qui se donne le plaisir d’insulter gratuitement les autres, Téhéran révise ses relations culturelles avec la France et la possibilité de la continuité des activités culturelles françaises en Iran. A cet effet et dans un premier geste, il suspend les activités de l'Association des études franco-iraniennes en Iran, toujours selon la déclaration.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a vivement condamné l’acte hideux de l’hebdomadaire français Charlie Hebdo d’avoir diffusé une caricature offensante contre le leadership religieux et politique de la République islamique d’Iran. Il a affirmé que Téhéran réagirait de manière ferme et efficace contre cet acte haineux. « Nous ne permettrons pas à la France d’outrepasser les limites », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne dans un tweet publié, mercredi 4 janvier.

Dans son tweet, le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé : « Ils se sont engagés, certes, sur une mauvaise piste, d’autant plus que nous avons déjà mis cet hebdomadaire sur la liste de nos sanctions ».

Le journal satirique français qui a pourtant cessé de faire rire depuis bien longtemps et qui a perdu progressivement son lectorat populaire, jeune et intellectuel, avait publié fin septembre une caricature insultante contre le président iranien Ebrahim Raïssi.

En l'absence de l’ambassadeur de France, le ministère iranien des Affaires étrangères avait convoqué le chargé d’affaires français pour lui communiquer la protestation officielle de la République islamique d’Iran.

En réaction à la publication d’une caricature offensante contre le leadership religieux et politique de la République islamique d’Iran, l’ambassade d’Iran à Paris a publié un communiqué pour condamner l’acte hideux de Charlie Hebdo d’avoir organisé un concours de caricatures insultantes contre le Leader de la Révolution islamique.

Le communiqué souligne que conformément aux principes et règles du droit international, cette action de Charlie Hebdo est non seulement « injustifiable par le principe de la liberté d’expression », mais constitue « outrance et insulte contre des personnalités et des nations » par le biais d’« une campagne de mensonges et la diffusion de la haine ».

Le communiqué de l’ambassade d’Iran en France ajoute que « l’action de Charlie Hebdo illustre l’instrumentalisation et l’utilisation sélective et hypocrite du principe de la liberté d’expression ». Le texte a condamné l’hostilité de l’hebdomadaire français « à l’égard de la religion et des valeurs religieuses » des musulmans essayant de « justifier ses insultes contre les croyances et des valeurs de différentes nations » au nom de la liberté d’expression.

L’ambassade d’Iran à Paris a annoncé que la République islamique d’Iran s’attendait à ce que « les autorités françaises prennent des mesures nécessaires et immédiates afin d’empêcher cette campagne d’insultes et de haine, qui aura certainement des effets néfastes et destructeurs sur les relations entre les deux pays et les deux peuples ».

L’ambassadeur de France, Nicolas Roche, a également été convoqué mercredi 4 janvier au ministère iranien des Affaires étrangères.

Dans le cadre de cette convocation, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré que la République islamique d’Iran n’accepterait pas d'insulte aux valeurs saintes islamiques, religieuses et nationales iraniennes, soulignant que la France n'a pas le droit, sous prétexte de liberté d'expression, de justifier l'insulte au caractère sacré d'autres pays et nations musulmans.

Charlie Hebdo est un moyen, un outil, tout le monde l’a saisi, au service d’une fin : promouvoir, sous couvert d'un humour désuet, un racisme et une politique à la française qui cherchent à invisibiliser ou à discréditer ses cibles au service des intérêts du lobby sioniste au nom de la liberté d’expression, de l'art et de la culture.

Source : IRNA

2- « Tous à Paris » : les Gilets jaunes de retour dans la capitale le 7 janvier

Divers groupes de Gilets jaunes ont appelé à manifester à Paris et défileront depuis la place de Breteuil vers Bercy, où se situe le ministère de l'Economie, pour protester notamment contre la réforme des retraites, l'inflation et la pauvreté. La manifestation des Gilets jaunes prévue le 7 janvier à Paris a été déclarée en préfecture et le parcours du cortège a été diffusé sur les réseaux sociaux, comme le rapporte entre autres La Dépêche. Le cortège partira de la place de Breteuil (VIIe et XVe arrondissements) à 14h pour prendre la direction de Bercy (XIIe arrondissement), en passant par la place Denfert-Rochereau (XIVe arrondissement) et la place d'Italie (XIIIe arrondissement). Différents comptes ont appelé sur les réseaux sociaux à rejoindre la mobilisation contre les réformes menées par le gouvernement, dont celle des retraites et de l'assurance-chômage. Le pouvoir d'achat, l’inflation, la pauvreté ou encore la « casse des services publics » font aussi partie des motifs de colère invoqués.

L'ampleur du mouvement, difficile à prévoir dans un contexte difficile, sera surveillée de près par le gouvernement, qui s'apprête à dévoiler sa réforme des retraites le 10 janvier. Si la capitale apparaît comme un incontournable point de rassemblement pour certains, des comptes plus ou moins suivis ont également appelé à se mobiliser d'un bout à l'autre du territoire. Pour rappel, le mouvement des Gilets jaunes a pris forme fin 2018 en opposition à une hausse de la taxation des carburants, à travers des rassemblements hebdomadaires autour des ronds-points, devenus emblématiques du mouvement, ainsi que des manifestations importantes en milieu urbain. D'autres sujets, comme la démocratie directe avec le « RIC » (référendum d'initiative citoyenne) ou le coût général de la vie, ont par la suite émergé. Le mouvement, notamment marqué par le nombre de blessés lors de heurts avec les forces de l'ordre en marge de certaines manifestations, a connu une forte mobilisation durant ses premiers mois, avant que la participation aux défilés ne diminue progressivement.

Source : RT France

3- Qui enfonce la France dans la boue

L’ex-directeur général des renseignements extérieurs, Bernard Bajolet, a été mis en examen pour complicité de tentative d’extorsion. Une publicité malvenue pour la DGSE, observe la presse étrangère.

La mise en examen de Bernard Bajolet, ancien directeur de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française, révélée, mercredi 4 janvier, n’est pas passée inaperçue auprès des journalistes étrangers. Le haut fonctionnaire, patron des renseignements extérieurs de l’Hexagone de 2013 à 2017, est accusé d’avoir permis à ses hommes d’user de méthodes peu orthodoxes à l’encontre d’un homme d’affaires franco-suisse pour lui “extorquer” 15 millions d’euros. Il a également été mis en examen pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique, a révélé une enquête du Monde, cette semaine. (Courrier international fait partie du groupe Le Monde).

L’homme en question, rappelle le Temps à Genève, est l’ex-banquier franco-suisse Alain Duménil. Il accuse la DGSE de lui avoir réclamé l’argent sous la contrainte en 2016, dans une scène rocambolesque à l’aéroport parisien Roissy - Charles-de-Gaulle. Deux agents auraient proféré des menaces à son égard s’il ne rendait pas l’argent qu’il devait à la France.

C’est cet incident, raconte le correspondant à Paris du Daily Telegraph, qui se trouve aujourd’hui “au cœur d’une affaire extraordinaire qui a abouti à la mise en examen de l’ancien patron des espions français”.

“Ces accusations constituent un nouveau coup dur pour le service rendu célèbre par Le Bureau des légendes, la série télévisée à succès, mais qui a récemment dû faire face à une succession de controverses embarrassantes”, estime le quotidien britannique. De plus, “l’affaire braque fâcheusement les projecteurs sur la décision de la DGSE de placer près de 23 millions d’euros provenant d’un trésor de guerre secret accumulé discrètement depuis la Première Guerre mondiale dans des fonds d’investissement, surtout dans le secteur du luxe, qui ont subi des pertes colossales”.

Le service de renseignement a en effet hérité de fonds secrets, puisés dans les dommages de guerre. En 2002, il avait chargé Alain Duménil de faire fructifier son trésor, ses fonds étant jusqu’alors investis dans des placements peu rentables. Une décision qui a vu, selon le Telegraph, les compétences de la DGSE en matière de gestion de patrimoine passer d’“amateur” à “encore pire” et a conduit à la perte des 15 millions d’euros.

Bernard Bajolet, selon Le Monde, a expliqué aux juges d’instruction avoir validé le principe d’une entrevue à l’aéroport en 2016, mais sans entrer dans les détails. L’ex-banquier Alain Duménil administre des sociétés dans des domaines divers : luxe, immobilier, industrie aéronautique, presse. “Il a été notamment condamné pour complicité de banqueroute en 2012 par la cour d’appel de Grenoble”, rappelle Le Temps.

Source : Courrier international

4- Chine-Taïwan : les États-Unis cherchent une autre Ukraine

Le ministère chinois de la Défense commente l'observation d'un destroyer de la marine américaine dans le détroit de Taiwan.

Les forces armées chinoises considèrent l'apparition du destroyer lance-missiles de classe Arleigh Burke de la marine américaine dans le détroit de Taiwan comme une autre provocation américaine. Cette déclaration a été faite par le représentant officiel de la zone orientale du Commandement de combat de l'Armée populaire de libération (APL) de Chine, Shi Yi. Selon lui, le destroyer a reçu un avertissement de l'armée chinoise, qui « surveillait constamment ses mouvements », et que du coup « la situation était sous contrôle strict. »

A noter que le service de presse de la septième flotte de l'US Navy a annoncé le passage de son destroyer USS Chung-Hoon par le détroit de Taiwan pour démontrer l'engagement américain à maintenir "la sécurité et la stabilité" dans la région indo-pacifique.

Selon le département américain, un navire de guerre traversait les eaux internationales. Ceci en dépit du fait que les États-Unis ne reconnaissent pas de jure l'indépendance de Taiwan. De quel type d'eaux internationales peut-on donc parler dans ce cas ? Le ministère chinois de la Défense l'a rappelé aux États-Unis.

Rappelons que ce n'est pas le premier avertissement lancé par la Chine aux Américains. Comme indiqué précédemment dans le ministère chinois de la Défense, Washington lui-même aggrave la situation en fournissant des systèmes antichars Volcano à Taipei. Dans le même temps, le représentant officiel du ministère de la Défense de la RPC, Tan Kefei, a exprimé la position de son pays selon laquelle les États-Unis, que « tout leur jeu avec le feu », ne seront pas réglés.

En raison des provocations américaines croissantes autour de Taïwan, le président chinois Xi Jinping, lors du Congrès du Parti communiste chinois (PCC) qui s'est tenu à la fin de l'année dernière, a annoncé que les dirigeants du pays poursuivraient leurs efforts pour résoudre le problème de Taïwan par la diplomatie, sans toutefois exclure la possibilité de recourir à l'usage de la force contre l'île pour son retour aux États-Unis

Source : Top War

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SOURCE: FRENCH PRESS TV