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La Palestine était le principal souci du général Soleimani (chef du Jihad islamique)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le général Qassem Soleimani et Ziyad al-Nakhala, assistent aux funérailles du commandant du Hezbollah, Imad Mughniyeh, au Liban, en février 2018 ©Al Mayadeen

Le chef du mouvement de résistance palestinien, Jihad islamique, a loué le commandant iranien du contre-terrorisme, le général Qassem Soleimani, comme un champion incontesté du front de la Résistance, indiquant que la cause palestinienne était sa principale préoccupation.

Ziyad al-Nakhala a fait ces remarques lors d'une cérémonie de commémoration en l'honneur des deux commandants légendaires le 5 janvier dans la capitale libanaise Beyrouth, en présence de l'ambassadeur iranien Mojtaba Amani, des dirigeants de la Résistance libanaise et palestinienne et de plusieurs dignitaires politiques et religieux.

Al-Nakhala a déclaré que le général Soleimani l'avait appelé un jour "un cher frère et un leader inspirant", soulignant que l'ancien commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) avait "de fortes relations avec tous les groupes de résistance palestiniens et était en contact étroit avec nous, que nous soyons actifs dans les territoires occupés ou dans la diaspora".
 

"Il s'intéressait fortement à la cause palestinienne et à l'unité au sein du monde musulman, et voyait la Palestine et la libération de la ville sainte occupée de Qods comme une passerelle vers cette unanimité", a souligné Nakhala.

"Le général Soleimani a déployé de grands efforts pour fortifier et étendre l'axe de la Résistance", a-t-il ajouté, décrivant les tirs incessants de roquettes depuis la bande de Gaza sur les villes israéliennes, y compris Tel-Aviv, en réponse à l'assaut militaire de 11 jours lancé par Israël contre l'enclave côtière assiégée en mai 2021, comme une manifestation claire de ce fait.

Le chef du Jihad islamique a poursuivi en disant que le général Soleimani est passé du statut de figure nationale à celui de figure de renommée internationale transformant l'impossible en possible.

Le général Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, Abou Mahdi al-Mohandes, commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) d'Irak, et leurs compagnons ont été assassinés lors d'une attaque de drone américaine parrainée par l'ancien président américain Donald Trump près de l'aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020.

Deux jours après l'attaque, les législateurs irakiens ont approuvé un projet de loi obligeant le gouvernement à mettre fin à la présence de toutes les forces militaires étrangères dirigées par les États-Unis dans le pays.

Les deux commandants antiterroristes étaient extrêmement respectés et admirés dans toute la région pour leur rôle déterminant dans la lutte contre Daech et la décimation de ce groupe terroriste, en particulier en Irak et en Syrie.

Lire Aussi : "Le sang des martyrs palestiniens renforce la détermination des combattants palestiniens", Jihad islamique

Le 8 janvier 2020, le Corps des gardiens de la Révolution islamique a visé la base américaine d'Ain al-Asad, dans la province occidentale d'Anbar en Irak, par une série de frappes au missile, en représailles à l'assassinat du général Soleimani.

Conformément aux données fournies par le Pentagone, plus de 100 soldats américains souffrent de « traumatismes cérébraux » suite à la riposte iranienne. Un chiffre qui selon le CGRI a été annoncé par Washington pour dissimuler le nombre exact d'Américains qui ont péri au cours de la « première gifle » iranienne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV