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Accusations sur la vente de drones par l’Iran à la Russie : Moscou qualifie de maladroites les allégations de l’Occident

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Ulyanov. (Photo d'Archives)

Le négociateur en chef de la Russie a décrit les allégations des pays occidentaux concernant l'usage de drones iraniens dans la guerre en Ukraine comme excuse pour arrêter les pourparlers sur la reprise de la mise en œuvre du Plan global d’action conjoint. (PGAC).

Mikhaïl Ulyanov, représentant de la Russie dans les organisations internationales basées à Vienne, a décrit les allégations des pays occidentaux concernant l'envoi de drones en Russie comme une excuse « pour arrêter les pourparlers de Vienne sur la relance du PGAC et la levée des sanctions anti-iraniennes ».

« Les prétendues livraisons de drones sont une excuse maladroite pour geler les négociations de Vienne sur le PGAC. Il semble que les États-Unis et la troïka européenne soient tentés de passer au “plan B”. Grosse erreur. Il est difficile d'espérer qu'un tel plan soit une option crédible. C'est très probablement une tâche inutile », a écrit le diplomate russe dans un message sur son compte Twitter.

Les discussions sur la reprise de la mise en œuvre intégrale du PGAC ont atteint un certain stade après des mois de consultations intensives. Si les États-Unis en tant que partie ayant violé le PGAC, acceptent les demandes et exigences raisonnables de l'Iran pour la formation d'un accord stable et fiable, l'accord final pourra être signé.

La plupart des pays participant aux pourparlers souhaitent que des négociations aboutissent le plus tôt possible, mais la conclusion d'un accord final dépend des décisions politiques des États-Unis concernant plusieurs questions importantes et clés en suspens.

Lire aussi: La relance du PGAC dépend « entièrement » de la volonté politique des États-Unis (diplomate russe)

Lors d’un point de presse du lundi 2 janvier 2023, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a affirmé si la partie américaine agit de manière réaliste, il est possible de parvenir à un accord à Vienne. 

 « La République islamique d'Iran est prête à conclure les négociations de Vienne sur la base du projet de négociations, qui est le résultat de plusieurs mois de pourparlers durs et intensifs, et en respectant ses lignes rouges », a-t-il soutenu, affirmant que la disponibilité de l'Iran de parvenir à un accord ne serait pas permanente.

Lire aussi: L'Occident et Israël cherchent un nouveau PGAC à la place de celui de 2015

Et de poursuivre : « Nous conseillons aux autres parties d'éviter le jeu politique et d'adopter une approche constructive et réaliste pour prendre les décisions politiques nécessaires pour annoncer un accord ».

Et le diplomate de conclure : « Les partis occidentaux qui s'imaginent pouvoir obtenir de concessions dans les négociations visant à lever les sanctions en recourant à la pression politique et à une campagne psychologique et de propagande se trompent lourdement. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV