Un institut des droits de l'homme a récemment publié des statistiques choquantes sur les victimes et les dommages causés par la coalition saoudienne, soutenue par les USA, dans la guerre au Yémen. Plus de 3 000 civils yéménites ont été tués et blessés dans les frappes aériennes de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite en 2022.
Parmi les 3 000 victimes se trouvent des femmes et des enfants, rapporte le Humanity Eye Center for Rights and Development. Dans son rapport paru lundi dernier, le nombre total des victimes de la guerre au Yémen en 2022 est de 3 083 personnes, dont 643 morts et 2 440 blessés. 102 enfants ont perdu la vie et 353 autres ont été blessés. Parmi les femmes, 27 ont été tuées, 97 autres blessées.
Le groupe yéménite de défense des droits de l'homme a confirmé que 514 hommes avaient été tués et 1 990 autres blessés.
Quant aux dommages causés aux infrastructures du pays en 2022, le rapport indique que les avions de combat de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite ont détruit 14 367 maisons, 134 mosquées, 5 installations touristiques, 12 hôpitaux, 64 centres éducatifs, 1 987 champs agricoles, 7 installations médiatiques, 22 centrales électriques, 974 routes et ponts, 46 tours et stations de communication, 334 réservoirs et stations d'eau et 57 installations gouvernementales.
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Le Humanity Eye Center for Rights and Development a également signalé que la coalition avait détruit 229 installations commerciales. En outre, 1 022 moyens de transport, 29 élevages de poulets, 37 entrepôts de médicaments, 95 camions de restauration, 21 stations-service et 13 camions-citernes ont été touchés.
En mars 2015, le régime saoudien, en collaboration avec ses alliés arabes et avec le soutien logistique des États-Unis et d'autres États occidentaux, a lancé une guerre dévastatrice contre le Yémen.
L'objectif était d'écraser le mouvement de résistance Ansarallah, qui dirigeait les affaires de l'État en l'absence d'un gouvernement fonctionnel au Yémen, et de réinstaller le régime favorable à Riyad, celui d'Abd Rabbu Mansour Hadi.
Cette guerre d'usure a engendré la pire crise humanitaire au monde.
