Par Hiba Morad
À l'occasion du troisième anniversaire de l'assassinat du plus haut commandant anti-terroriste iranien, le général Qassem Soleimani, le site Web de Press TV s'est entretenu avec plusieurs personnalités sur sa vie glorieuse et son héritage.
Le général Soleimani, héros international et figure clé de l'Axe de la Résistance, a été assassiné le 3 janvier 2020 à Bagdad lors d'une frappe de drone autorisée par le président américain de l'époque, Donald Trump.
Hussein Haj Hassan, député (Liban)
Le général Qassem Soleimani a contribué aux victoires de l'Axe de la Résistance, de la Palestine au Liban en passant par la Syrie, l'Irak et le Yémen. Il a joué un rôle de premier plan dans la confrontation avec les ennemis israéliens et américains, ainsi que dans l'émergence et le soutien des mouvements de résistance dans la région.
C'était un grand leader et un stratège soucieux des questions tactiques, mais aussi un père de famille. Alors qu'il était sur le champ de bataille, il a également versé des larmes pour la souffrance des pauvres et des nécessiteux.
Ali al-Madhoush, analyste et chercheur (Irak)
La personnalité du général Qassem Soleimani était exceptionnelle non seulement parce qu'il a contribué à décimer Daech en Syrie et en Irak, mais il envoyait des énergies positives et du courage à tout le monde. Il était sincère, humble, avait des convictions inébranlables. Il était le symbole de la résistance internationale qui a redéfini les règles du leadership.
Lorsque Daech a pris le contrôle de l'Irak et qu'un combat a éclaté, le ministère irakien de la Défense n'avait pas l'arsenal nécessaire. Le ministre irakien de la Défense et le Premier ministre l'ont admis. L'Amérique et les Arabes se sont détournés de nous, mais la République islamique s'est tenue à nos côtés, avec comme allié fidèle Hajj Qassem Soleimani.
Tahsin Halabi, chercheur (Syrie, Palestine)
Le général Qassem Soleimani était un Irakien en Irak, un Palestinien en Palestine, un Syrien en Syrie et un combattant de la Résistance libanaise au Liban. C'était aussi un patriote iranien soucieux et attaché à la République islamique et à sa gloire.
C'était un leader toujours soucieux et engagé envers la cause palestinienne. Le général Soleimani était un homme du peuple, qui croyait au soutien des opprimés partout dans le monde. Il était un leader régional et international reconnu même par le régime israélien.
Mohammad Jaradat, chercheur (Palestine)
Le martyr Hajj Qassem a joué un rôle important en Palestine par son soutien direct aux Palestiniens. Il est allé à Gaza par des tunnels souterrains et y a accompli un miracle en construisant des usines qui fabriquaient des roquettes et des missiles qui protégeaient Gaza et constituaient une menace stratégique pour le régime israélien, y compris les régions de Tel-Aviv, Ashkelon et Netanya ainsi que les colonies israéliennes illégales.
Il a aidé à dessiner une nouvelle équation de résistance à travers l'opération « Épée de Qods » et l'opération « Unité des arènes », un fait reconnu par les dirigeants de la Résistance palestinienne, notamment le Dr Ramadan Abdullah, Haj Ziyad Nakhala, Yahya Al-Sinwar et Ismail Haniyeh.
Son rôle fort et son efficacité ont poussé Netanyahu, Trump et d'autres dirigeants de l'arrogance mondiale à l'assassiner.
Hajj Qassem était charismatique, humain, son sourire a captivé les cœurs de tous ceux qui l'entouraient. Il suffit de voir son interaction avec des combattants simples et loyaux qui se sont opposés au terrorisme takfiri dans la région, notamment en Syrie et en Irak, ou son aide aux habitants d'Ahvaz lorsqu'ils ont été frappés par de graves inondations entre autres.
C'était un modèle qui a brisé les codes, et ici dans la bande de Gaza où les sunnites pensaient du mal sur l'Iran et l'Axe de la Résistance, il a tout changé.
Baqer Darwish, président du Forum de Bahreïn pour les droits de l'homme (Bahreïn)
L'assassinat odieux du général Qassem Soleimani et d'Abu Mahdi al-Mohandes par les États-Unis prouve que leurs bases militaires en Irak ont participé aux violations flagrantes de la Charte des Nations unies. Ils ont méprisé l'État de droit et embrassé la « loi de la jungle ».
Ce crime confirme les conclusions d'un rapport du rapporteur spécial de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires soumis au Conseil des droits de l'homme de l'ONU selon lequel les États-Unis n'ont pas réussi à justifier et à expliquer leurs violations de la souveraineté de l'Irak, qui doivent cesser.
Les Américains ont tué le général Soleimani, qui avait joué un rôle clé dans la lutte contre les groupes extrémistes et terroristes dans la région. Les personnes impliquées, dirigées par l'ancien président américain Donald Trump, doivent être traduites devant la Cour pénale internationale.
Mohamed Atwi, général de brigade à la retraite et analyste (Liban)
Le martyr Qassem Soleimani a été actif dans de nombreux conflits, notamment en Irak et au Levant, dans la guerre imposée à l'Iran, des affrontements avec des groupes terroristes kurdes dans l'est de l'Iran et en Syrie, au Liban, en Irak, en Afghanistan et en Palestine occupée.
Il a joué un rôle important dans la lutte contre Daech, une organisation terroriste internationalement reconnue, et il a pris part à des batailles décisives dans le nord de l'Irak, notamment dans le gouvernorat de Salah ad-Din, la bataille pour libérer la ville d'Amerli, la ville de Tikrit, la bataille de Fallujah à al-Anbar, la libération de la province de Diyala dans le nord de l'Irak et le district de Jurf al-Nasr, une zone stratégique près de Bagdad.
Il a également joué un rôle clé dans la coordination des opérations en Syrie à la demande du gouvernement syrien pour l'aider à récupérer les zones saisies par Daech.
Les méthodes du martyr Soleimani étaient une combinaison d'assistance militaire à ses alliés, de diplomatie stratégique acharnée et de participation active aux batailles. Il était très populaire parmi les Iraniens, les Irakiens, les Libanais et les Palestiniens en tant que héros désintéressé, combattant les ennemis de l'Iran et de l'Islam.
C'était un homme qui faisait preuve d'humilité et d'attention envers tous, ce que reconnaissaient même ses ennemis. Il a été décrit dans les médias occidentaux comme le général le plus puissant du Moyen-Orient et le principal stratège militaire contre les puissances hégémoniques occidentales.