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E-Press du 29 décembre 2022

Au sommaire :

1- L'Iran obtient 24 Sukhoi Su-35

L'Iran recevra bientôt un escadron complet d'avions de combat Sukhoi Su-35 de la Russie.

Ce développement est susceptible d'enrager davantage l'Occident alors que Téhéran et Moscou consolident la défense et la coopération économique au mépris des sanctions générales et des mesures coercitives.

Selon des médias citant des experts militaires, l'Iran recevra bientôt 24 des avions de chasse bimoteurs super-maniables de quatrième génération qui sont principalement utilisés pour des missions de supériorité aérienne.

Certains des avions de combat devraient être hébergés à la base aérienne tactique (TAB) 8 de l'armée de l'air de la République islamique d'Iran (IRIAF), située dans la ville centrale iranienne d'Ispahan.

Selon United Aircraft Corporation (UAC) de Russie, l'avion de chasse Sukhoi Su-35 combine les qualités d'un chasseur moderne (super maniabilité, aides à l'acquisition actives et passives supérieures, vitesse supersonique élevée et longue portée, capacité à gérer les actions du groupement tactique, etc.) avec celles d'un bon avion tactique (large gamme d'armements embarqués, système de guerre électronique multicanal moderne, signature radar réduite et haute capacité de survie au combat).

L'Iran n'a pas acquis de nouveaux avions de chasse ces dernières années, à l'exception de quelques chasseurs russes MiG-29 Fulcrum qu'il a achetés dans les années 1990.

L'Iran et la Russie ont signé ces derniers mois des accords majeurs pour renforcer leur coopération économique, commerciale, énergétique et militaire.

Source : Tasnim News

2- Les armes occidentales en Ukraine ne changeront rien.

Le Patriot à 1 milliard de dollars et le missile à 3 millions, n’est bon qu’à enrichir Raytheon. Déployé en 1984, il est un missile sol-air destiné à abattre des avions, puis en mettant un auto-collant dessus, il devient un anti-missile.

Il a rarement abattu des avions, il revendique en 40 ans, 2 avions amis détruits et un ennemi, et contre les missiles, un foirage à 100%.

En 1991, engueulade monstre entre Mosché Arens, ministre israélien de la défense et G. Bush. L’un prétend à une efficacité de 98.5%, l’autre penche du côté du zéro pointé.

Vu ses performances inexistantes contre les drones et missiles yéménites en 2019, le zéro est vraisemblable.

Le Patriot ne sert qu’à une chose : mesurer le degré de larbinisme et de corruption des pays qui les acquièrent. Les Patriot livrés en Ukraine ne seront que des cibles.

Les armes occidentales ne sont pas faites pour le champ de bataille. Elles sont trop fragiles, trop coûteuses, nécessitent trop de maintenances. En un mot, elles sont seulement calibrées pour un seul adversaire, le petit pays faible, disposant de peu de moyens de défense, qui peut être battu en très peu de temps. Il faut qu’il soit aussi, employé sous couverture aérienne et que les pays occidentaux possèdent la maîtrise totale du ciel.

Vu la défense antiaérienne russe, l’aviation occidentale serait vite détruite, et contre la Russie, l’Occident ne dispose pas véritablement de défense antiaérienne.

Côté russe, le seul risque est de mourir de rire. Ils peuvent aussi s’amuser à lui envoyer des drones à 50 000 $ pour leur faire simplement tirer leurs missiles à 4 millions…

Aux USA, le sénateur Graham réclame l’assassinat de Poutine. Il semble que Staline aussi, ait été victime de nombreuses tentatives d’assassinat, au moins pendant la Seconde Guerre mondiale.

On demande l’expulsion de la Russie de l’ONU, chose qu’on n’avait même pas entendu au paroxysme de la guerre froide, et on veut lui piquer ses avoirs. Le ridicule de la situation est simple, on veut piquer ses dollars à la Russie. Un pays qui fabrique le dollar, vient dire qu’il ne faut aucunement lui faire confiance… Si la Russie partait de l’ONU, il est clair que l’ONU se viderait très vite…

Medvedev, lui, pari sur la dislocation, des USA, de l’UE, de la Grande-Bretagne. 

Source : La Chute

3- L'Occident se la raconte

Corruption au Parlement européen : le Prix Sakharov en question

Selon Le Soir de Bruxelles, les enquêteurs belges viennent d’ouvrir une nouvelle piste dans l’affaire des corruptions au Parlement européen : le Prix Sakharov pour la liberté de penser.

Institué en 1988 sur proposition du Français Jean-François Deniau, le Prix Sakharov, du nom d’un célèbre dissident soviétique, a été profondément réformé en 2003. Il n’est plus aujourd’hui décerné qu’à des personnalités soutenues par les États-Unis.

Il honore désormais une réalisation particulière dans un des domaines suivants :

- Défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales, en particulier du droit à la liberté d’opinion

- Protection des droits des minorités

- Respect du droit international public

- Développement de la démocratie et mise en place de l’état de droit

Les candidatures sont présentées par les députés européens, puis sélectionnées par les membres de la Commission des Affaires étrangères et, enfin, choisies par la Conférence des présidents du Parlement européen. Le lauréat reçoit 50 000 euros.

Il apparaît qu’en 2021, les candidatures de la Saharaouie Sultana Khaya et de la Bolivienne Jeanine Áñez ont été écartées au profit de celle du Russe Alexeï Navalny à la suite de versement occultes à des députés de la Commission des Affaires étrangères. S’il est clair que le Maroc a fait échouer Sultana Khaya, on ignore qui a fait écarter Jeanine Áñez.

On observera que si Alexeï Navalny a été présenté en Occident comme « le principal opposant au dictateur Poutine », il n’a fait de mal à personne, hormis celles qu’il a escroquées. Cela aurait pu être pire car la candidate placée en second, la présidente Jeanine Áñez, venait de réaliser un coup d’État en s’appuyant sur les émigrés oustachis croates.

En pleine guerre civile, en 2022, alors que la Russie intervenait militairement pour faire appliquer la résolution 2202 du Conseil de Sécurité des Nations unies, le prix Sakharov a été décerné au « Peuple ukrainien » dans son ensemble.

Source : Réseau Voltaire

4- Guerre sous-marine : la France est en Écosse

Pour la troisième fois de l’année, un sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] français, appartenant à la classe Rubis, a été photographié aux abords de la base navale de Faslane, en Écosse. Et des clichés ainsi que des vidéos ont été diffusés via Twitter.

En avril dernier, un SNA de type Rubis fut repéré à Faslane, alors que l’on savait que deux d’entre-eux – l’Émeraude et le Casabianca – avaient été envoyés dans l’Atlantique Nord pour y surveiller les sous-marins russes. À l’époque, il avait rejoint par le SNA américain USS Indiana dans les eaux écossaises.

Les sous-marins américains font très régulièrement escale en Écosse. Et la fréquence de leur visite s’est accentuée depuis le début de la guerre en Ukraine, le quotidien The Daily Mail ayant récemment indiqué en avoir constaté 85 au 27 novembre 2022, contre 43 pour l’ensemble de l’année 2021.

« La Grande-Bretagne est en première ligne d’une guerre froide sous-marine », a expliqué le journal, en citant l’amiral Sir Tony Radakin, le chef des forces armées britanniques, selon qui les « sous-marins russes sont une menace pour les câbles [sous-marins] essentiels aux communications ». D’où cette activité observée à Faslane…

Par ailleurs, ces escales faisant l’objet d’une certaine « publicité », sans doute faut-il y voir autant de messages adressés à la Russie, qui envoie régulièrement ses sous-marins patrouiller dans le passage « GIUK » [Groenland, Islande, Royaume-Uni », d’une importance cruciale pour assurer les liaisons entre l’Amérique du Nord et l’Europe.

Source : Opex 360

5- La France, une prison à ciel ouvert ?

Le nombre de détenus en France a de nouveau atteint un niveau record, à 72 836 personnes incarcérées en décembre, après un précédent historique en novembre, selon les données statistiques du ministère de la Justice. Selon les données statistiques du ministère de la Justice, les établissements pénitentiaires français comptaient au 1er décembre 72 836 détenus pour 60 698 places opérationnelles, soit une densité carcérale de 120%, contre 115,2% il y a un an.

Les prisons françaises comptent ainsi 27 détenus de plus qu'en novembre, mois pendant lequel la surpopulation carcérale avait dépassé le précédent record enregistré en mars 2020, à la veille du confinement. Des mesures prises alors par l'exécutif pour freiner la pandémie en prison avaient entraîné une chute drastique du nombre de détenus.

Depuis, les statistiques sont remontées régulièrement jusqu'à frôler un sommet historique dès le mois d'octobre.

Sur une année en décembre, on dénombre 2 844 prisonniers en plus, soit une hausse de 4%. Selon les chiffres officiels du ministère, 15 420 détenus sont actuellement en surnombre par rapport aux places disponibles dans les établissements pénitentiaires (contre 12 999 il y a un an). En raison de cette surpopulation, 2 133 personnes sont contraintes de dormir sur des matelas posés à même le sol.  

3,6% des personnes incarcérées sont des femmes et 0,8%, des mineurs. Plus du quart des détenus (26,4%) sont des prévenus, c'est-à-dire des personnes en attente de jugement, et donc présumés innocents. La densité carcérale dans les maisons d'arrêt, où sont incarcérés ces prévenus et les condamnés à de courtes peines, s'élève à 142,8%.

Source : RT France

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SOURCE: FRENCH PRESS TV