Les habitants de Bahreïn sont une fois de plus descendus dans les rues de ce petit pays insulaire du golfe Persique pour manifester leur solidarité avec les Palestiniens et condamner la normalisation des relations avec le régime de Tel-Aviv.
Selon le rapport du site arabophone Khalij al-Jadeed publié samedi 24 décembre, les manifestants ont scandé « mort à Israël » alors qu’ils organisaient un rassemblement à Sitra, située à cinq kilomètres au sud de la capitale Manama, pour exprimer leur opposition aux célébrations de fête juive (Hanouka) dans le pays.
Les manifestants ont agité des drapeaux palestiniens, scandé des slogans pro-palestiniens et brandi des banderoles contre toute normalisation des liens avec le régime d'occupation.
Les manifestants ont réitéré que la cause palestinienne restera leur principale préoccupation et qu'ils rejettent toute forme de normalisation avec le régime de Tel-Aviv.
La manifestation et son déroulement ont été interrompus lorsque les forces du régime bahreïni ont débarqué sur les lieux et empêché sa poursuite.
À plusieurs reprises, les Bahreïnis ont manifesté leur opposition à la normalisation des liens avec le régime israélien au moyen de protestations.
Le principal groupe d'opposition de Bahreïn, al-Wefaq, avec en tête le dignitaire religieux cheikh Issa Qassem, a également condamné à plusieurs reprises la décision de normalisation prise par les Al-Khalifa.
En septembre 2020, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont signé des accords de normalisation avec Israël sous l'égide des États-Unis dans le cadre de négociations à Washington. Le Soudan et le Maroc leur ont emboîté le pas un peu plus tard dans l'année en signant également ces accords de normalisation avec le régime israélien, sous l'égide des États-Unis. Ces mesures ont été largement condamnées tant par les Palestiniens que par les nations et les défenseurs des droits de l'homme du monde entier, notamment au sein du monde musulman.