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Une délégation omanaise arrive à Sanaa avec une nouvelle offre de cessez-le-feu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Défilé militaire d'Ansarallah à l'occasion du huitième anniversaire de la révolution du 21 septembre. ©Fars News

Le président du Conseil politique suprême du Yémen, Mehdi al-Mashat, a rencontré ce jeudi 22 décembre la délégation omanaise en visite au Yémen dans le cadre des efforts pour conclure un cessez-le-feu et rétablir la paix au Yémen, d’après l’agence de presse officielle yéménite, Saba.

Lors de la rencontre, al-Mashat a déclaré que Sanaa espérait une paix juste et honorable qui assure la stabilité et la prospérité du Yémen et de la région.

Il n’y aura pas de cessez-le-feu tant que les revendications légitimes du peuple yéménite ne seront pas satisfaites, à savoir, le paiement des salaires de tous les employés yéménites à partir de la richesse pétrolière et gazière et la réouverture de tous les aéroports et ports du pays, a-t-il souligné.

Image: une délégation omanaise arrive à Sanaa avec une nouvelle offre de cessez-le-feu. ©Fars News

Avertissant que Sanaa ne renoncerait jamais à protéger les richesses pétrolières et gazières du peuple yéménite, il a salué les efforts des responsables omanais et leur rôle positif pour aboutir à une paix honorable à laquelle aspire tout le peuple yéménite.

"Sanaa riposte à tout pillage des ressources pétrolières au Yémen" (Ministre yéménite du pétrole)

Dans la foulée il a exprimé son profond mécontentement face au rôle négatif joué par l’Amérique et la Grande-Bretagne dans les affaires yéménites, ainsi que le feu vert de l’envoyé de l’ONU à la campagne de propagande de ces deux pays, mettant en garde contre les conséquences de leurs actes.

Les médias yéménites ont rapporté mercredi après-midi, 21 décembre, qu’une délégation du bureau « Haitham bin Tariq » du sultan d’Oman est arrivée au Yémen pour négocier avec les autorités du gouvernement de Sanaa et leur proposer un nouvel accord de cessez-le-feu.

La question de salaires des employés doit être séparée de l’état actuel du pays tout comme les questions humanitaires qui ne sont aucunement liées aux affaires militaires, a souligné le porte-parole du mouvement yéménite Ansarallah.

« L'aéroport de Sanaa toujours bloqué ; l’embargo persiste »

Soutenue par les États-Unis, l’Arabie saoudite a lancé en mars 2015 une campagne militaire contre le Yémen. Depuis le 6 novembre 2017, le pays est paralysé par un blocus aérien, terrestre et maritime et subit des bombardements quotidiens.

La guerre a privé le pays appauvri de ses besoins fondamentaux, fait des milliers de morts parmi les civils et déplacé des millions d’autres, tout en détruisant les infrastructures du pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV