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Riyad est prêt à poursuivre le dialogue avec l'Iran (Amir-Abdollahian)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des A.E., Hossein Amir-Abdollahian, à la réunion Bagdad II, qui s’est tenue le mardi 20 décembre, à Amman. ©Mfa.ir

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a rencontré son homologue saoudien, le prince Faysal ben Farhan al-Saoud. Au cours de cette rencontre, le diplomate saoudien a exprimé la volonté de Riyad de poursuivre le dialogue avec Téhéran, au milieu des efforts des deux voisins pour rétablir les relations tendues.

Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a annoncé dans un tweet, en langue arabe, que la réunion avait eu lieu en marge de la conférence Bagdad II en Jordanie.

Amir-Abdollahian a écrit : « J’ai assisté à la Conférence Bagdad II en Jordanie pour réaffirmer notre soutien à l'Irak et, en marge de cette réunion, j'ai également eu l'occasion de rencontrer certains de mes homologues, notamment les ministres des Affaires étrangères d'Oman, du Qatar, d'Irak, du Koweït et d’Arabie saoudite. Le ministre saoudien m'a assuré de la volonté de son pays de poursuivre le dialogue avec l'Iran. »

« Grâce à la coopération, le golfe Persique connaîtra plus de développement, de prospérité et de stabilité » (Amir-Abdollahian)

L'Iran et l'Arabie saoudite participent à la conférence en Jordanie, organisée par la France et l'Irak dans le but de tenir un forum pour discuter des problèmes de la région.

Le prince Faysal ben Farhan a précédemment déclaré que son pays continuerait à tendre la main à l'Iran pour une « relation positive » qui renforcerait la stabilité de la région.

L'Arabie saoudite a rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran en janvier 2016 après que des manifestants iraniens, furieux de l'exécution par le régime saoudien de l'éminent religieux chiite, le cheikh Nimr Baqir al-Nimr, ont pris d'assaut son ambassade à Téhéran.

Le royaume saoudien a ensuite poursuivi une politique conflictuelle envers la République islamique d’Iran, notamment sous l'administration de l'ancien président américain Donald Trump avec qui les dirigeants saoudiens partageaient des liens étroits.

L'Arabie saoudite semble avoir récemment changé de politique affichant sa volonté, par les voies diplomatiques, de reprendre ses relations avec Téhéran. 

Les deux parties ont déjà tenu plusieurs séries de négociations pour apaiser les tensions dans la capitale irakienne Bagdad depuis avril dernier.

En juillet, Amir-Abdollahian a salué le rôle « constructif » joué par l'Irak dans la promotion du dialogue régional et a déclaré qu'il y avait eu des « progrès » au cours des cinq dernières séries de pourparlers avec l'Arabie saoudite.

Le progrès a été cependant lent, l'Iran ayant averti l'Arabie saoudite que sa campagne médiatique afin d’attiser les tensions lors des récentes émeutes se retournerait contre le régime de Riyad.

« Nous sommes prêts à rouvrir les ambassades respectives dès lors que l’Arabie saoudite y sera prête », (ministre des A.E.)

Le 17 octobre, le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a lancé un ultimatum à l'Arabie saoudite, la mettant en garde contre toute ingérence dans les affaires intérieures de l'Iran par le biais des médias d'information qui cherchent à égarer la jeunesse iranienne.

Il a réitéré l'importance du maintien de la sécurité nationale en tant que politique de principe de l'Iran et a rappelé aux pays voisins que la République islamique d’Iran poursuivait sa politique d'amitié et de fraternité tant que les ennemis n’ourdissent aucun complot contre elle.

Les médias parrainés par l'Arabie saoudite ont intensifié leur campagne contre l'Iran au milieu des récentes manifestations et des émeutes meurtrières après la mort de la jeune Mahsa Amini, à l'hôpital après s'être évanouie en garde à vue.

Des manifestations contre le décès d'Amini ont eu lieu en Iran. Les médias soutenus par l'Occident ont également encouragé la violence. Les émeutes violentes soutenues par l'étranger ont également fait des dizaines de morts parmi les forces de sécurité et les citoyens ordinaires, alors que les médias occidentaux et les réseaux d'information en persan continuent d’encourager les émeutiers en Iran.

Le Forum du dialogue de Téhéran, l'occasion de promouvoir l’amitié régionale

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV