Le général de division, Andrii Kovalchuk, l’un des plus hauts gradés de l’armée ukrainienne a prétendu, samedi 17 décembre, que le président russe Vladimir Poutine ordonnerait la mobilisation totale des Russes et donc l’envoi de millions de soldats faire la guerre.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision britannique Sky News, le général de division Kovalchuk a cependant estimé que les forces de Kiev étaient prêtes, même pour combattre des millions de Russes. Mais il a réclamé plus de soutien, et d’armes, de la part des alliés occidentaux. « Nous avons besoin à la fois de chars et d’avions. Nous avons également besoin d’un système de défense aérienne fiable qui soit efficace à au moins 95 % », a-t-il poursuivi.
Il est à noter que Vladimir Poutine s’est entretenu, ce samedi, avec les responsables de « l’opération militaire spéciale » russe en Ukraine, a annoncé le Kremlin. « J’aimerais entendre vos propositions sur nos actions à court et moyen terme », a déclaré le président russe.
Lançant des attaques fortes, le ministère russe de la Défense a annoncé, dimanche 18 décembre, que les forces militaires russes ont empêché vendredi une cargaison d’armes envoyée de l’étranger d’atteindre les forces ukrainiennes.
Dans un communiqué publié par ce ministère, Sergueï Choïgou, a effectué une visite d’inspection dans le district militaire sud de l’Ukraine.
Le ministère a indiqué, dans son rapport quotidien, que « ses unités opérant sur l’axe de Donetsk ont poursuivi leurs opérations offensives et ont pris le contrôle du village de Yakovlevka, situé dans le territoire de la République populaire de Donetsk ».
L'information tombe que le ministère de la défense britannique a prétendu que la Russie a cessé de lancer des attaques de drones depuis la Crimée en raison de préoccupations concernant la vulnérabilité des régions annexées.
Dans sa mise à jour quotidienne, le ministère britannique de la Défense a noté comment la Russie avait intensifié sa campagne de frappes aériennes à longue portée sur les infrastructures ukrainiennes depuis la région de Krasnodar, dans le sud de la Russie. Cela intervient alors qu’auparavant, ceux-ci avaient été lancés à l’intérieur de la Crimée.
Selon le site web britannique Express, ce changement de lieu était « probablement dû aux inquiétudes russes concernant la vulnérabilité de la Crimée » et était également pratique pour le réapprovisionnement depuis le point d’arrivée probable des armes en Russie, à Astrakhan ».
Depuis le début de la guerre, les alliés occidentaux de l’Ukraine, dirigés par les États-Unis, ont fourni des armes avancées à l’Ukraine et imposé une série de sanctions à la Russie. Mais selon Moscou, ces mesures ne feront que prolonger le conflit.