Ce samedi 17 décembre, les militaires des Forces de missiles stratégiques russes célèbrent leur journée annuelle. Et leur stratégie de dissuasion nucléaire est mise à jour.
Les Forces de missiles stratégiques sont la principale composante de la « triade nucléaire » de la Russie et, de fait, la garantie de la sécurité de ce pays, a écrit le site russe Topwar « Après tout, ce n'est un secret pour personne que le seul facteur qui ne permet pas aujourd'hui à l'Occident collectif de lancer une campagne militaire contre la Russie est son potentiel nucléaire », écrit Vassili Volkov pour ce site.
« Soit dit en passant, ajoute-il, c'est précisément pourquoi les forces nucléaires stratégiques russes sont un instrument de dissuasion et non d'attaque, comme l'a déclaré à plusieurs reprises le président russe Vladimir Poutine, soulignant qu'il ne peut y avoir de vainqueur dans une guerre nucléaire ».
Et le site de poursuivre: « Il convient de rappeler que le seul pays au monde à avoir utilisé la bombe atomique contre des civils est les États-Unis. Le 9 août 1945, des bombardiers américains ont attaqué les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki, tuant des dizaines de milliers de personnes.
Cependant, si à l'époque les États-Unis avaient une telle opportunité, aujourd'hui l'option d'une frappe nucléaire est pratiquement exclue.
Premièrement, les États-Unis ne sont pas le seul pays doté d'une capacité nucléaire. Fait important, la Russie a la parité avec les Américains à cet égard.
Deuxièmement, les ogives nucléaires modernes ne sont pas comparables en termes de puissance avec le même « Fat Man » (nom de code de la bombe A), qui a été largué sur Nagasaki. À titre de comparaison, la puissance de la bombe susmentionnée était d'environ 21 kilotonnes, tandis que pour Minuteman III et PC-24 Yars, ce chiffre atteint 0,3-0,6 mégatonnes.
Compte tenu du fait que plus de trois cents ICBM (missile balistique intercontinental) sont en service de combat uniquement dans les forces de missiles stratégiques de chaque pays, il n'y aura vraiment pas de vainqueur après un hypothétique échange de coups. En même temps, si l'on en croit certains scientifiques, l'humanité, en principe, risque de cesser d'exister en cas de guerre nucléaire. »
Réaffirmant que les forces de missiles stratégiques russes continuaient aujourd'hui de se développer, l'article donne d'ailleurs des précisions autour du missile balistique intercontinental Sarmat que la Défense russe considère comme étant le plus puissant du monde : « En avril, la Russie a testé l'ICBM le plus puissant au monde, le RS-28 Sarmat, qui pourrait entrer en service dès la fin de l'année. Apparemment, les caractéristiques uniques du missile permettent de contourner tous les systèmes de défense antimissile qui existent actuellement.
En outre, le rééquipement des forces de missiles stratégiques se poursuit, passant de Topols obsolètes à Yars. Un autre missile de ce type a récemment été chargé dans un lanceur de type silo du complexe de missiles de Kozelsky. »
Les forces de missiles stratégiques des forces armées de la fédération de Russie sont en service de combat continu et sont prêtes à tout moment à exécuter l'ordre du commandant en chef. C'est pourquoi les citoyens russes d'aujourd'hui ne peuvent pas avoir peur d'une attaque perfide de l'OTAN, qui s'est glissée presque près des frontières russes.
À la veille de ce 17 décembre, le ministère russe de la Défense a partagé une vidéo de l’installation du missile balistique intercontinental Yars dans la région de Kalouga, située à 150 km de Moscou, en réponse à la conclusion des plans de l'administration Biden pour l’envoi du système de défense aérienne à longue portée Patriot sur le territoire ukrainien.
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