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E-Press du 15 décembre 2022

E-Press du 15 décembre 2022

Au sommaire

1- Ukraine : l’OTAN envoie ses jouets par les airs

Que des dizaines de gens simples et non simples, surtout des civils, des vieillards, des femmes et des enfants, soient tués chaque jour dans des combats inutiles et absolument insensés, les Occidentaux s'en fichent et il en est toujours ainsi depuis l'obscurantisme : les Etats-Unis sèment le chaos, avec l'aide de leurs mandataires immoraux et incrédules, pour augmenter leurs richesses, richesses dont ils ne savent souvent que faire et qui les mène souvent au fond de l’abîme.

Ils sont désormais prêts à tout sacrifier pour leurs intérêts. L'Ukraine ne sera ni la première ni la dernière victime de ce stratagème satanique : ils ont déclenché cette guerre fratricide entre Slaves et ont transformé l'Ukraine, pour ainsi dire, en une sorte de « kindergarten » dont les jouets tuent les bébés-adultes.

L'image est sombre mais réaliste : les USA déversent toutes sortes d'armes sur l'Ukraine, histoire de vérifier leur efficacité avant la dernière guerre.

Le E-8 JTARS est un avion américain de surveillance, de commandement et de contrôle au sol. Son radar « voit » les cibles mobiles au sol et suit 600 de ces cibles simultanément, à plus de 250 km de distance. Le JTARS E-8 détecte et suit les véhicules terrestres et peut distinguer les véhicules blindés, les chars chenillés et les camions sur roues. L’E-8 JTARS vole actuellement près de la Crimée et fournit aux troupes ukrainiennes la localisation, la vitesse et la direction de déplacement des équipements militaires russes sur la ligne de front.

Les missions et l’équipement des avions russes Tu-214R qui volent dans l’ouest de la Biélorussie le long de la frontière ukrainienne sont identiques à ceux des E-8 JTARS américains. Grâce à son radar, le Tu-214R a surveillé en permanence les régions de Volin et de Lvov, d’où l’on pense que des armes de l’OTAN sont livrées à l’Ukraine. Il était prévisible que l’OTAN comprenne qu’elle ne pouvait pas continuer ainsi sans que ses expéditions soient découvertes. Et elle a donc modifié la « porte d’entrée » des armes de l’OTAN en Ukraine.

Il ressort des communiqués des deux parties qu’au cours des 50 derniers jours, hormis quelques éléments d’infrastructure énergétique, aucune autre cible dans les deux régions ukrainiennes à la frontière polonaise n’a été touchée par des missiles de croisière russes. On peut en conclure que l’OTAN avait déjà changé le lieu par lequel elle transfère des armes à l’Ukraine.

Pour la première fois depuis le début de l’opération spéciale en Ukraine le 31 octobre, des missiles de croisière russes ont frappé la région de Tchernivtsi. Outre l’endommagement de la centrale hydroélectrique de Novodnistrovsk, des dépôts d’armes occidentaux situés dans la banlieue de Tchernivtsi ont également été détruits. Il convient de noter que la frontière avec la Roumanie se trouve à seulement 25 km au sud de Tchernivtsi. Au même moment, on note également que les missiles AA ukrainiens, lancés contre les missiles de croisière russes, ont franchi la frontière avec la Moldavie.

Source : Reseauinternational et Press TV

2- Orban raille Bruxelles empêtré dans un scandale de corruption

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban n'est pas resté muet devant le scandale de corruption qui frappe le Parlement européen, toujours prompt à dénoncer ce qu'il considère comme des atteintes à l'Etat de droit de la part de Budapest.

« Bonjour au Parlement européen ! » : Viktor Orban s'est fendu d'un tweet goguenard ce 12 décembre, ironisant sur le vaste scandale de corruption qui touche le Parlement européen avec un même d'une photo de 1981 où l'on voit les anciens présidents américains Ronald Reagan et George Bush rire aux éclats qui lancent : « Et là, ils ont dit qu'ils étaient vivement préoccupés par la corruption en Hongrie. »

Cette pique du dirigeant hongrois survient alors que Budapest est sous la menace du gel de plusieurs milliards d'euros de fonds de l'Union européenne (UE), pour cause de réformes jugées insuffisantes contre la corruption.

Le Parlement est en première ligne dans ce dossier et appelle régulièrement la Commission à la fermeté. Dans ce contexte, Bruxelles a maintenu le 9 décembre sa recommandation d'un blocage de 7,5 milliards. Il appartient aux Etats membres de se prononcer avant le 19 décembre pour valider cette proposition, la rejeter ou en modifier le montant.

La Commission recommande le gel de fonds européens destinés à la Hongrie L'exécutif européen, qui il y a encore quelques semaines, semblait privilégier une approche conciliante à l'égard de la Hongrie, a plié sous « l’énorme pression politique » du Parlement de Strasbourg et a récemment jugé Budapest qui s'est donc réjoui devant les nouvelles du week-end.

La vice-présidente de l'institution, la socialiste grecque Eva Kaili, a été inculpée pour « corruption » et écrouée à Bruxelles le 11 décembre dans l'enquête d'un juge belge portant sur de gros versements qu'aurait effectués le Qatar pour influencer des décisions.

« En résumé, le groupe de l'alliance progressiste a monté de toutes pièces des mensonges sur la corruption en Hongrie depuis des années, et maintenant leur figure de proue [...] est impliquée dans le plus gros scandale de l'histoire de l’UE », a commenté sur Twitter Balazs Hidveghi, un eurodéputé du parti de Viktor Orban. « Un bel exemple d’hypocrisie », a-t-il fustigé.

Source : RT France

3- Des sionistes à la recherche d'une autre terre promise ?

Un nouveau mouvement juif tente de recruter 10.000 Israéliens pour quitter Israël après les résultats des élections israéliennes qui ont ramené Benjamin Netanyahu au pouvoir.

Dans les détails, le journal israélien Maariv indique dans son édition de ce lundi 12 décembre que c’est le groupe baptisé « Quitter le pays ensemble » qui a fixé comme premier objectif à environ 10.000 immigrés israéliens, ajoutant que « l’un de ses dirigeants, Yaniv Gorlick, était un activiste clé dans les manifestations contre Benjamin Netanyahu et est considéré comme un militant social de premier plan contre l’imposition de la religion ».

Le journal cite un autre activiste Mordechai Kahana, un homme d’affaires israélo-américain, disant : « Après des années de contrebande de Juifs des zones de guerre au Yémen, en Afghanistan, en Syrie et en Ukraine vers Israël, j’ai décidé d’aider les Israéliens à partir pour les États-Unis ».

Kahana, selon le journal israélien, « fait partie d’un groupe d’Israéliens américains qui se sont présentés aux récentes élections pour le Congrès sioniste mondial, et qui a finalement recueilli suffisamment de voix pour envoyer un représentant au Congrès en Israël ».

Il ajoute : « Les membres du parti israélo-américain pensaient que j’étais un peu extrémiste, et je leur ai dit qu’il était temps d’offrir une alternative au mouvement sioniste au cas où la situation en Israël continuerait à se détériorer », ajoutant : « Je ne veux pas que notre pays soit détruit, mais que se passera-t-il s’il est détruit ? Je vois une grande haine et je vois les Iraniens avec des missiles de précision pointés sur Israël. Il y a deux mille ans c’était exactement pareil. »

Kahana a suggéré « de donner la moitié de l’argent au Fonds national pour l’éducation juive en Amérique du Nord, parce que nous sommes la moitié du peuple juif ».

Selon Maariv, « Kahana a reçu des dizaines de demandes d’assistance d’Israéliens dans le domaine de l’immigration, en particulier de la part de ceux qui dirigent de petites entreprises technologiques qui souhaitent déplacer leurs locaux aux États-Unis ».

Il avait déclaré à l’époque : « J’ai vu des gens dans un groupe WhatsApp parler d’Israéliens qui immigrent vers la Roumanie ou en Grèce, mais personnellement, je pense qu’il serait plus facile pour eux d’immigrer aux États-Unis. J’ai une immense ferme dans le New Jersey et j’ai proposé aux Israéliens de m’y rejoindre afin de la transformer en une colonie ».

« Avec un tel gouvernement en Israël, le gouvernement américain doit permettre à chaque Israélien qui possède une entreprise ou une profession requise aux États-Unis, comme les médecins ou les pilotes, d’immigrer aux États-Unis », a-t-il écrit.

Selon le journal israélien, « Kahana pense que le peuple juif ne saura jamais comment gouverner Israël et que son destin est de vivre dans la diaspora… Le Second Temple a été détruit à cause d’une haine similaire à ce qui se passe en Israël en 2022 ».

À noter que le niveau des débats en Israël s’est tendu sur les conséquences attendues de la formation du nouveau gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu, en particulier sur l’armée israélienne et la situation en Cisjordanie, surtout que deux portefeuilles ministériels disposant de prérogatives considérables ont été confiées aux chefs des partis « Sionisme religieux » et « Pouvoir juif », Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir. Ce qui ne tarderait pas à accélérer le rythme de la colonisation et par conséquent la vie quotidienne des Palestiniens à Qods/Jérusalem et en Cisjordanie occupées.

A noter aussi que pendant le Mondial Qatar 2022, les Israéliens ont dû se vouer à l’évidence, non sans stupeur, que la cause palestinienne était toujours vivante dans le cœur des peuples arabes qui refusent toujours leur implantation en Palestine et n’accepteront jamais la normalisation avec eux.

Source : Al Manar

4- La Turquie chasse le Mossad

Malgré le rapprochement entre la Turquie et Israël, les services turcs disent avoir démantelé un réseau de 44 espions travaillant pour le Mossad. Les suspects devaient récolter des informations sur des Palestiniens présents sur le territoire turc.

Le récent réchauffement israélo-turc aurait-il du plomb dans l'aile ?

Une opération conjointe de la police d'Istanbul et des services de renseignement du MIT (Millî İstihbarat Teşkilatı) a effet mené à l'arrestation de 44 suspects travaillant pour le compte du Mossad. Ils sont accusés d'avoir espionné des individus, des institutions et des organisations palestiniennes présentes sur le territoire turc.

Selon les informations du média turc Daily Sabah, « les autorités turques ont enquêté sur des « sociétés de conseil » basées à Istanbul, qui ont proposé pendant un certain temps des services d'enquête privée à leurs clients via leurs contacts avec l'agence israélienne ».

Le Mossad aurait ainsi payé « des suspects pour surveiller les Palestiniens et leurs organisations non gouvernementales en Turquie ». Istanbul : un nid d'espions ? Ce n'est pas la première fois que les renseignements turcs affirment avoir démantelé un réseau d'espionnage travaillant pour le Mossad.

En octobre 2021, 15 personnes de nationalités arabes avaient en effet été arrêtées pour avoir divulgué des informations sur des Palestiniens vivant en Turquie. En effet, par tous les moyens Israël cherche à infiltrer les réseaux palestiniens présents au Moyen-Orient, notamment ceux du Hamas et du Djihad islamique, tous deux proches de Téhéran.

Pourtant, cette nouvelle opération du MIT et de la police d'Istanbul intervient alors que les relations bilatérales entre la Turquie et Israël avaient été pleinement rétablies. Après une brouille diplomatique de plusieurs années, un ambassadeur turc a été nommé le 12 novembre pour les affaires avec l'Etat hébreu.

Ankara devait de ce fait également limiter l'influence du Hamas en fermant son bureau à Istanbul. De surcroît, les services de renseignements des deux pays avaient décidé de collaborer ensemble contre les potentielles opérations iraniennes en territoire turc contre des citoyens israéliens.  En février, en collaboration avec le Mossad, le MIT affirmait avoir déjoué un complot iranien prévoyant d'assassiner Yair Geller, un homme d'affaires israélo-turc travaillant dans le secteur de l'aviation et de la défense.

Source : RT France

5- Conflit Ukraine-Russie : L'Estonie s'en mêle aussi

La petite Estonie est devenue l’un des principaux « sponsors » européens de l’Ukraine.

D’après l’Institut d’économie mondiale de Kiel, l’Estonie occupe la deuxième place en termes de soutien financier à l’Ukraine par rapport au PIB. C’est 13 fois plus que l’aide apportée par l’Allemagne. Et l’Estonie joue un rôle majeur dans la garantie de la cybersécurité du régime de Kiev.

Dans une interview au média européen Politico, Luukas Ilves, directeur des technologies de l’information de l’Estonie, a déclaré qu’il communiquait tous les jours avec ses collègues ukrainiens. Des spécialistes estoniens en cybersécurité aident notamment à empêcher des tentatives de pirater l’infrastructure ukrainienne critique (centrales électriques, satellites). L’Estonie est actuellement à la tête du programme de l’UE d’environ 11 millions d’euros pour fournir à l’Ukraine des services de confidentialité cybernétique et numérique.

C’est la Direction de sécurité de l’information (RIA) qui s’en occupe. Gert Auväärt, chef du département de cybersécurité et directeur adjoint de la RIA, affirme que l’Estonie était pendant une longue période une « base d’essai » pour des cyberattaques russes et utilise aujourd’hui son « expérience avec la Russie » pour aider l’Ukraine.

Tallinn ne cesse de renforcer ses efforts en la matière. En un an, la RIA a doublé ses effectifs et son budget, et la semaine dernière le président estonien Alar Karis a visité le siège de la direction, où il a tenu une conférence de presse sur les menaces dans le cyberespace. D’après le dirigeant estonien, 50% des dépenses du gouvernement pour le développement des technologies sont actuellement allouées à la cybersécurité. Et il est prévu d’augmenter ces dépenses à terme.

Politico écrit: « L’Estonie est devenue le centre de l’expérience avancée de cyberdéfense commune de l’alliance qui assure la formation cybernétique des membres de l’Otan et des alliés tels que l’Ukraine… L’Estonie est considérée comme un allié clé dans la lutte contre les cyberattaques russes. »

Tallinn entretient des contacts réguliers avec l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures des États-Unis (CISA) ayant des « relations solides à travers le monde », selon le conseiller exécutif du directeur à la cybersécurité Eric Goldstein.

De plus, comme l’a rapporté en novembre lors d’une conférence de presse le chancelier du ministère de la Défense Kusti Salm, l’Estonie a soutenu l’Ukraine en accordant 300 millions d’euros et compte poursuivre ce financement. Ce soutien, selon le responsable, peut être considéré comme l’un des plus importants au monde par rapport au PIB ou au budget militaire. Kusti Salm a ajouté que l’Estonie comptait élargir le programme de formation des militaires ukrainiens.

Les plus grands cyber-exercices au monde Cyber Coalition ont été organisés fin novembre-début décembre avec la participation d’environ 1.000 militaires et civils de plus de 40 pays de l’Otan et de partenaires de l’Alliance.

Les exercices ont imité des cyberattaques contre l’infrastructure énergétique et les forces des alliés de l’Otan. Les manœuvres étaient dirigées par le centre de formation de cybersécurité de Tallinn CR14 auprès du ministère estonien de la Défense. Outre des spécialistes militaires, des représentants d’entreprises industrielles publiques et d’établissements scientifiques ont participé à ces exercices.

Le centre unifié de l’Otan en matière de cyberdéfense a été créé en Estonie en 2008. La raison formelle de sa création a été une demande de l’Estonie de l’aider à se protéger contre des « hackers russes ». Aujourd’hui, hormis l’Estonie, des représentants de la Lettonie, de la Lituanie, de l’Allemagne, de la France, du Royaume-Uni, de l’Espagne, des États-Unis, de la Belgique, de l’Italie, de la Grèce, des Pays-Bas, de la Pologne, de la Slovaquie, de la Turquie, de la Hongrie, de la République tchèque, de l’Autriche, de la Suède et de la Finlande participent au travail de ce centre.

En plus du centre otanien de cyberdéfense, l’Estonie abrite des structures du centre informatique de l’UE, et la milice civile Union de la défense possède une unité de cyberdéfense. L’Estonie a également mis en place à partir du 1er août 2018 des cyberforces (de 300 personnes).

Les cyberstructures créées par l’Otan dans les pays baltes sont destinées à attaquer des sites en Russie. L’Ukraine sert en quelque sorte de base d’entraînement.

Source : par Alexandre Lemoine/Observateur Continental

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SOURCE: FRENCH PRESS TV