TV
Infos   /   A La Une   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

L’UE se donne une semaine pour s’accorder sur le prix du gaz

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le transit par pipeline depuis la Russie a fortement diminué. ©AP

En Europe, l’énergie demeure un facteur clé de la performance économique et boursière à court terme. À l’aube de l’hiver, les pays de l’Union européenne n’ont toujours pas réussi à surmonter leurs profonds désaccords sur le plafonnement du prix du gaz naturel, alors qu’ils s’efforcent de protéger efficacement 450 millions de citoyens contre des augmentations massives de leurs factures.

La consommation de gaz de l'Union européenne (UE) aura ­reculé d'environ 10 % cette année, à quelque 360 milliards de m3 (Mdm3). Cela représente près de 50 Mdm3 de moins qu'en 2021, ­estime un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Environ 20 % de cette ­réduction sont dus à une baisse de la production plutôt qu'à des gains d'efficacité ou au recours à d'autres combustibles, note l'agence.

Une réunion d’urgence des ministres de l’énergie n’a fait que montrer comment la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine a divisé le bloc des 27 nations en blocs presque irréconciliables.

Lire aussi : L’Union européenne en désaccord sur le plafonnement des prix du gaz

Les ministres de l'énergie de l'UE se sont réunis à Bruxelles mardi et ont tenté d'aplanir leurs divergences sur la manière de réduire la crise énergétique de l'Europe et de trouver des moyens d'acheter du gaz ensemble, ainsi que sur les mesures à prendre pour accélérer les autorisations pour les installations d'énergie renouvelable.

Cependant, leurs efforts pour parvenir à un consensus ont été vains et les ministres ont finalement laissé l'ensemble des questions non résolues aux négociations la semaine prochaine.

Le ministre tchèque de l'Industrie, Jozef Sikela, qui a présidé la réunion sous la présidence de son pays à l'UE, a déclaré aux journalistes que « notre objectif est d'approuver les trois éléments d'un paquet lundi », lorsque les ministres de l'énergie se réuniront à nouveau.

Pendant ce temps, les économistes avertissent que les prix élevés du carburant feront plus de morts en Europe cet hiver que la guerre en Ukraine.

À lire: Pénuries de gaz en 2023: l'UE "n'est pas encore sortie de la zone de danger"

Pour faire face à la crise, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé les décideurs du bloc à agir plus rapidement pour économiser l'énergie et développer les énergies renouvelables.

Fatih Birol, le chef de l'agence basée à Paris, a déclaré lundi que l'UE avait stocké suffisamment de gaz pour passer l'hiver mais « la crise n'est pas terminée ».

« Nous pouvons traverser cet hiver avec quelques contusions économiques et sociales, mais normalement nous devrions passer cet hiver sans pénurie à la suite de toutes les mesures prises en Europe car nos pénuries de gaz sont très élevées », a déclaré Birol, notant que « le message que je vous apporte aujourd'hui est que la crise n'est pas terminée et que l'année prochaine 2023 risque d'être beaucoup plus difficile que cette année. »

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré le mois dernier que les efforts visant à fixer un plafond pour les matières premières énergétiques étaient « contraires aux principes du marché et très susceptibles d'entraîner de graves conséquences pour le marché mondial de l'énergie ».

Suivez-nous sur Telegram via le lien suivant: https://t.me/PressTVFr

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV