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Le CGRI arrête des chefs de file des groupes anti-iraniens à Qom et Ardabil

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Le CGRI arrête des chefs de file des groupes anti-iraniens à Qom et Ardabil. (Illustration)

L'Organisation du renseignement du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a arrêté un certain nombre de chefs de file des groupes contre-révolutionnaires impliqués dans les récentes émeutes dans la ville sainte de Qom et la province d'Ardabil, dans le nord-ouest du pays.

Selon l'agence de presse iranienne Tasnim qui cite l'organisation du renseignement du CGRI, plusieurs chefs d'un réseau soutenu par l'étranger actifs dans le cyberespace et ayant joué un rôle de premier plan dans la mise en œuvre des troubles, ont été identifiés et arrêtés à Qom.

« Les membres du réseau ont lancé des appels aux émeutes et distribué des tracts. Ils ont également mené des actions visant à insulter les personnalités religieuses et perturber la sécurité publique », a déclaré l'Organisation du renseignement dans un communiqué, ajoutant que plus de détails sur l'affaire seront bientôt publiés.

L'Organisation a également annoncé l'arrestation de trois membres d'un réseau affilié à des mouvements contre-révolutionnaires à Ardabil.

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L'Organisation du renseignement a déclaré dans un communiqué que les suspects complotaient des actes de sabotage contre la sécurité nationale de l'Iran et les installations gouvernementales et militaires avec des cocktails Molotov et en déclenchant des incendies criminels.

« Le réseau s'est également mis à communiquer avec les médias contre-révolutionnaires et, en créant plusieurs comptes sur les réseaux sociaux, a commis d'autres actes criminels telles que fourvoyer l'opinion public, diffuser des informations erronées et diriger les émeutiers », note le communiqué.

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Des émeutes soutenues par l'étranger ont frappé diverses provinces iraniennes depuis que Mahsa Amini, une femme de 22 ans, est décédée à l'hôpital le 16 septembre, trois jours après s'être effondrée dans un poste de police. Une enquête a attribué sa mort à son état de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle aurait été battue par les forces de police.

Les violentes émeutes ont coûté la vie à des dizaines de personnes et aux forces de sécurité. Au cours des deux derniers mois, les terroristes ont incendié des biens publics et torturé à mort plusieurs membres du Basij et des forces de sécurité.

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Le 26 octobre dernier, le sanctuaire sacré de Shah Cheragh à Chiraz a été la cible d'un attentat terroriste qui s'est soldé par la mort de 15 pèlerins, dont une femme et deux enfants. 19 autres personnes ont été blessées.

Dans un autre développement jeudi, le juge en chef de la province de Fars a annoncé la mise en accusation de cinq personnes accusées d'avoir participé à l'attaque terroriste au sanctuaire de Shah Cheragh.

Les chefs d'accusations comprennent l'intimidation avec les armes, la corruption sur terre, l'appartenance au groupe terroriste Daech, l'appartenance à des groupes rebelles, le rassemblement et la collusion avec l'intention d'agir contre la sécurité du pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV