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Guerre d'énergie: la GB pourrait couper l'approvisionnement en gaz de l'Irlande

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Selon le régulateur britannique de l'énegie (Ofgem), l'improtation du gaz vers l'Irlande sera arrêté, si le Royaume-Uni connaît une pénurie de gaz. ©Reuters

La crise énergétique a touché de nombreux pays européens, notamment l’Angleterre et l’Irlande, qui possèdent moins de réserves de gaz. L’Irlande, dépendant grandement des importations de gaz en provenance d’Angleterre, annonce d’ores et déjà un hiver difficile.

Le régulateur britannique de l’énergie (Ofgem) a mis en garde contre un « risque important » de pénurie de gaz naturel en raison de la guerre en Ukraine, ce qui a alarmé l’Irlande, qui importe environ 70 % de son gaz d’Écosse via le gazoduc Moffat Interconnector.

Le député européen du Fianna Fail pour l’Irlande du Sud, Billy Kelleher, a averti que la Grande-Bretagne pourrait couper l’approvisionnement en gaz naturel de l’Irlande.

« Je veux dire, il est clair que nous devons avoir une forme d’accord avec le gouvernement britannique et avec les fournisseurs de gaz britanniques selon lesquels, en cas de pénurie, nous serions toujours approvisionnés en gaz. Et cela nous rend clairement très vulnérables », a déclaré le député du Parlement européen.

La seule source de gaz naturel de l’Irlande, le champ gazier de Corrib au large de la côte de Co Mayo, fournit environ 30 % des besoins du pays et devrait diminuer au cours de la prochaine décennie.

Crise énergétique : un scénario difficile se dessine pour la France et l'Europe

Cette dépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne a conduit des Irlandais à recourir à l’importation depuis d’autres provenances que la Grande-Bretagne. Le gouvernement de coalition irlandais s’oppose à l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) car, une grande partie est obtenue par fracturation hydraulique, qui est interdite dans une grande partie de l’Europe occidentale, y compris en Grande-Bretagne, en raison de son impact sur l’environnement.

Plus tôt début novembre, des sources d’information ont annoncé que la Grande-Bretagne n’avait de réserves de gaz que pour neuf jours. Afin de répondre aux besoins hivernaux du pays, la compagnie « British Gas » est obligée d’aller à l’extraction d’un gisement sur un site appelé « Rough », situé près de la côte du Yorkshire en mer du Nord. Ce champ gazier, étant le plus grand site de stockage de gaz de la Grande-Bretagne, renforcera la capacité de gaz de la Grande-Bretagne de 50 % et a un rôle vital pour les Britanniques en hiver.

La société mère du fournisseur d’énergie, Centrica, a noté que l’installation permettrait de stocker du « gaz moins cher » pour les mois les plus froids de l’année, mais que le site ne serait pas « une solution miracle pour la sécurité énergétique », et serait plutôt un élément clé pour « aider la Grande-Bretagne cet hiver ».

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British Gas a averti qu’il ne restait plus que neuf jours d’approvisionnement en gaz en Grande-Bretagne. C’est terriblement bas par rapport aux 89 jours de ravitaillement retenus en Allemagne et 103 jours en France.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV