L’adjoint au gouverneur d'Ispahan a annoncé la mort en martyr des deux combattants du Bassij dans le quartier de Khaneh, dans le chef-lieu de la province, mercredi soir 16 novembre.
Mohammad Jan Nessari, l’adjoint au gouverneur d'Ispahan, chargé des affaires politiques, sécuritaires et sociales, a annoncé la mort en martyr des deux combattants du Bassij (les forces volontaires) dans le quartier de Khaneh, au nord-ouest d’Ispahan.
« Lors des émeutes déclenchées dans certaines régions de la province d'Ispahan mercredi, deux combattants bassiji ont trouvés la mort et deux autres ont été blessés. Des affrontements ont éclaté dans la ville de Semirom où trois personnes ont été tuées », a-t-il expliqué.
« Malheureusement, lors des émeutes dans le quartier de Khaneh, un motard a tiré sur les forces de sécurité, et deux des combattants volontaires (Bassiji) ont été tués et deux personnes ont été blessées, dont l’une se trouve dans un état critique. »
Une enquête est en cours et pour l'heure, la sécurité est rétablie dans la province d’Ispahan, a-t-il ajouté.
Toujours dans la soirée de mercredi, des assaillants inconnus ont également tiré avec des fusils d'assaut de type Kalachnikov sur la foule et la police dans la ville d'Izeh, dans la province de Khouzestan. Pour l’instant, on déplore 7 morts et 5 blessées dont certains se trouvent dans un état critique.
Le juge en chef de Khouzestan a déclaré : « Trois principaux fauteurs de troubles et émeutiers d'Izeh ont été arrêtés et les opérations pour identifier et arrêter d'autres éléments sont en cours. »
Aussitôt dans la soirée, le président Ebrahim Raïssi a exprimé ses condoléances aux familles des martyrs de l'attentat terroriste d'Izeh, et a ordonné au gouverneur du Khouzestan, Sadegh Khalilian, de suivre les actions des services de renseignement et des forces de l'ordre en vue d'identifier et d'arrêter les auteurs de l’attentat terroriste.
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Le président du Parlement, Mohammad Baqer Qalibaf, a pour sa part exprimé ses condoléances au leader de la Révolution islamique, à toute la nation iranienne, et en particulier aux habitants d'Izeh et aux proches des martyrs.
« Les ennemis et les terroristes qui engendrent l’insécurité dans le pays, ont une fois de plus visé le peuple. Ce n'est rien d'autre que de l'animosité et de la haine envers la nation iranienne », a-t-il affirmé.
Suite au dernier appel à manifester des médias anti-révolutionnaires basés à l’étranger, des groupes de 40 à 50 personnes se sont rassemblés dans certains quartiers de la ville d'Izeh et ont jeté des pierres sur des policiers en criant des slogans contre l’ordre de la RII. Profitant de la situation, des terroristes armés à bord de deux motos ont fait irruption dans un marché central de la ville et ont ouvert le feu avec des armes automatiques, faisant 7 morts et plusieurs blessés.
Quoi qu'il en soit, les événements de mercredi à Izeh et à Ispahan montrent que les séparatistes, hostiles à l'ordre de la RII, sont entrés dans la phase d'actions armées après l'échec du projet de grèves et d'émeutes. De telles actions s'effectuent dans le but de provoquer une guerre civile dans le pays.
Ces dernières semaines, de grandes quantités d'armes ont été découvertes dans différentes régions du pays. Elles ont été introduites dans le pays clandestinement.
Auparavant, John Bolton, ancien conseiller de Donald Trump, et des responsables occidentaux proches des courants anti-révolutionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du pays, avaient reconnu que l'Occident fournissait des armes aux émeutiers en Iran.
