L'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations unies a déclaré que le régime israélien, bénéficiant du soutien indéfectible des États-Unis, était le « principal obstacle » à la création d'un Moyen-Orient exempt d'armes de destruction massive, ADM.
Amir Saeed Iravani a fait cette remarque mardi 15 novembre, à New York lors d’une allocution à la troisième session de la Conférence sur l'établissement d'une zone exempte d'armes nucléaires et des ADM au Moyen-Orient.
Il a souligné l'amère expérience de son pays ayant été victime des ADM. « Israël est équipé de tous les types de ces armes inhumaines », a-t-il souligné.
M. Iravani a déclaré que l'Iran soutenait l'élimination « totale et définitive » de toutes les ADM, soulignant « l'engagement ferme et éternel » de la République islamique à la cause du désarmement nucléaire et de la non-prolifération, ainsi que la réalisation d'une zone exempte d'ADM au Moyen-Orient dont la partie nucléaire a été initialement proposée par l'Iran en 1974.
« À la lumière des obstacles entourant la création d'une telle zone et en tant que principale exigence pour renforcer la sécurité régionale au Moyen-Orient, le régime israélien doit avant tout adopter une politique transparente et sortir de la soi-disant ambiguïté stratégique, renoncer à la possession des armes de destruction massive et rejoindre tous les instruments internationaux juridiquement contraignants et pertinents », a déclaré le diplomate iranien.
« Avant tout, il doit adhérer sans condition au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) tout en soumettant l'ensemble de ses installations et activités nucléaires à la garantie globale de l'AIEA », a-t-il ajouté.
Appelant la communauté internationale à aider la région à surmonter ces obstacles à l'établissement d'un Moyen-Orient exempt de tous types d'armes de destruction massive, M. Iravani a déclaré que le succès de la conférence sera compromis tant qu'Israël refusera d'y participer alors que les États-Unis le soutiennent et ne participe pas à la Conférence.
« Le soutien indéfectible des États-Unis au régime israélien, qui comprend son approbation du dangereux programme d'armes nucléaires d'Israël, ainsi que le refus des États-Unis et d'Israël de s'engager de manière constructive dans les travaux de la Conférence actuelle doivent être dûment pris en compte lors de la Conférence visant à explorer différents canaux pour surmonter ces obstacles », a-t-il noté.
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Soulignant le plein respect par Téhéran du TNP et sa coopération avec l'AIEA, le diplomate iranien a appelé les gouvernements occidentaux à cesser de porter des accusations contre la République islamique et à tenir les États-Unis et Israël responsables de la violation de leurs obligations.
« Ces pays eux-mêmes ont violé leurs obligations juridiquement contraignantes du TNP en renforçant leurs arsenaux d'armes nucléaires, et au-delà en aidant Israël à obtenir des armes nucléaires », a-t-il ajouté.
« Malheureusement, ils restent silencieux face à la prolifération des armes de destruction massive par Israël avec le soutien des États-Unis. Ils n'osent pas prendre position contre eux à la Conférence mais profèrent des accusations sans fondement contre l'Iran. Une telle approche devrait cessée et si elle se poursuit de la part de ces pays, la Conférence devrait prendre des mesures adéquates », a-t-il déclaré.
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