TV

Téhéran condamne l’attentat terroriste d'Istanbul en Turquie

Des membres d'une équipe médico-légale travaillent sur les lieux de l'explosion dans la rue Istiklal d'Istanbul. ©AFP

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné dans un communiqué l'attentat terroriste qui a eu lieu dans l'après-midi du dimanche 13 novembre au cœur d'Istanbul, et a fait des dizaines de morts et de blessés.

« Nous condamnons fermement toute attaque terroriste ayant visé la sécurité de la Turquie et de sa nation », a déclaré dimanche le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.

« Nous nous tenons aux côtés du gouvernement et du peuple amis et frères de la République de la Turquie », a-t-il réaffirmé souhaitant un prompt rétablissement aux blessés de cet attentat terroriste.

Forte explosion dans un quartier très fréquenté d'Istanbul

Une forte explosion est survenue dimanche 13 novembre à Istanbul, dans la très célèbre rue commerçante d’Istiklal, près de la place Taksim en plein centre-ville.

Selon un dernier bilan, six personnes ont été tuées et au moins 81 blessées dont deux se trouvent dans un état critique.

La ministre de la Famille et des Affaires sociales, Derya Yanık, a écrit dans un tweet qu'un employé du ministère et sa jeune fille figuraient parmi les victimes.

Pour l'heure, aucun groupe n'a revendiqué l'attentat. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé à la télévision locale un « vil attentat », confirmant le nombre de morts et de blessés. « Les premières observations laissent subodorer un attentat terroriste », a-t-il fait savoir, informant qu’une « femme y serait impliquée ». Son vice-président, Fuat Oktay, a lui aussi accusé « une femme » d'avoir « déclenché une bombe ».

« Les auteurs de ce vil attentat seront démasqués. Que notre population soit sûre que les auteurs seront punis », a affirmé le président turc Recep Tayyip Erdogan deux heures après l’explosion. « Les tentatives de piéger la Turquie et de terroriser la nation turque ne pourront aboutir ni aujourd'hui ni demain », a-t-il assuré.

Le ministre turc de la Justice, Bekir Bozdag, a précisé qu'un « sac » aurait été déposé sur un banc peu de temps avant l'explosion : « Une femme s'est assise sur un banc pendant 40 à 45 minutes et, quelque temps après, il y a eu l'explosion. »

Le ministre de la Justice, Bekir Bozdag, a ensuite évoqué un « sac » déposé sur un banc : « Une femme s'est assise sur un banc pendant 40 à 45 minutes et, quelque temps après, il y a eu une explosion. Toutes les données sur cette femme sont actuellement en cours d'examen », a-t-il poursuivi. « Soit ce sac contenait un minuteur, soit quelqu'un l'a activé à distance », a-t-il ajouté.

La police a établi un large cordon de sécurité pour empêcher l'accès à la zone touchée par crainte d'une seconde explosion. Un imposant déploiement de forces de sécurité barrait également tous les accès au quartier et aux rues adjacentes, a constaté la vidéaste de l'AFP. 

Selon les images diffusées par les réseaux sociaux du moment de l'explosion, celle-ci a été entendue de loin, accompagnée de flammes et a déclenché aussitôt un mouvement de panique. Un large cratère noir est également visible sur ces images, ainsi que plusieurs corps à terre à proximité.

Retrouvez dans cette rubrique vidéo notre interview avec le géopolitologue français Bernard Cornut à ce sujet.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV