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E-press du 10 novembre 2022

Terrible nouvelle pour la France : les USA poignardent Macron dans le dos et lui arrachent un contrat de 20 milliards dollars.©AFP

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Au sommaire

  1. Les États-Unis poignardent Macron dans le dos

La Pologne vient de dévoiler le montant extrêmement faramineux du contrat de construction de sa première centrale nucléaire qui a été confiée à Westinghouse, multinationale américaine. Le chiffre colossal mettra Macron dans tous ses états.

Emmanuel Macron, une nouvelle fois, trahi par un des plus proches alliés ? La question se pose. En tout cas, en pleine guerre en Ukraine que beaucoup d’experts analysent comme un stratagème ourdi par Washington pour affaiblir l’Europe, la France avale des couleuvres dans un contexte géopolitique qui lui est très défavorable aussi bien en Occident qu’en Afrique.

Et, le coup est d’autant plus dur pour Paris que la France vient de perdre un juteux contrat de construction d’une centrale nucléaire offert à la multinationale américaine, Westinghouse au détriment d’EDF. La nouvelle avait largement été commentée dans la presse française ces derniers jours. Cependant, jusque-là, personne ne pouvait donner le chiffre exact de ce contrat très convoité par Macron.

Et la révélation est faite. Ce mercredi, les autorités polonaises ont finalement brisé le silence sur le montant que devra toucher la multinationale américaine et cela risque de plonger Macron et son gouvernement dans une colère noire. En effet, d’après nos confrères du média Politico qui cite Mateusz Morawiecki, Premier ministre polonais, c’est la bagatelle de 20 milliards de dollars que devra toucher Westinghouse.

Et ce n’est pas tout. La pilule est d’autant plus dure à avaler pour Paris que la Pologne envisage de construire une centrale nucléaire qui sera, cette fois-ci, confiée à la multinationale sud-coréenne, KHNP, confirmant une fois de plus que pour Varsovie, la France est une puissance totalement dépassée.

À peine révélée, l’info a suscité des réactions sur les réseaux sociaux.

Source : Réseau International/ par Profession Gendarme

  1. Budget de la Défense française : L’objectif des 2 % du PIB pourrait être un « plancher »

Quand il fut élu en 2017, le président Macron avait fait la promesse de porter les dépenses militaires françaises à 2 % du PIB, conformément à l’engagement pris par son prédécesseur, François Hollande, lors du sommet organisé par l’OTAN au Pays de Galles trois ans plus tôt. Et la Loi de programmation militaire votée lors de son précédent mandat devait permettre d’atteindre cet objectif à l’horizon 2025.

Aussi imparfait soit-il, car il peut recouvrir des réalités différentes d’un pays à l’autre, cet objectif de 2 % du PIB est censé correspondre au niveau d’ambition de l’OTAN, traduit en termes militaires.

Quoi qu’il en soit, et depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs pays européens ont fait part de leur intention d’augmenter significativement leurs dépenses militaires, quitte à aller au-delà des 2 % du PIB. Certains d’entre-deux, comme la Pologne, avaient déjà atteint — et même dépassé — cet objectif.

Alors qu’une nouvelle loi de programmation militaire se profile, la Revue nationale stratégique (RNS), publiée ce 9 novembre, suggère que le budget du ministère des Armées pourrait significativement augmenter dans les cinq années à venir.

« Les investissements de défense, conformément à l’engagement pris au sommet du Pays de Galles de 2014 d’y consacrer 2 % de PIB, doivent continuer de s’accroître en Europe. Ce niveau doit être appréhendé comme un plancher pour être à la hauteur de la rupture stratégique provoquée par la guerre en Ukraine et des capacités nécessaires aux alliés européens pour assurer leur sécurité », lit-on en effet dans ce document.

En outre, l’effort de défense des membres de l’OTAN doit se poursuivre dans le cadre d’une remontée en puissance collective face à des adversaires décomplexés. « Cette évolution est bénéfique en ce qu’elle rapproche nos partenaires européens de nos vues selon lesquelles nous devons collectivement assumer davantage de responsabilités en matière de défense », avance encore la RNS.

Cela étant, au regard des dix objectifs stratégiques et de l’ambition qu’elle décrit, on voit mal comment il pourrait en aller autrement. D’autant plus qu’il y est affirmé que la France devra, en 2030, être « capable de défendre son territoire métropolitain et ultramarin, et de protéger et impliquer ses citoyens » tout en s’appuyant sur une « dissuasion nucléaire indépendante » et des « forces armées conventionnelles robustes », et avec des « postures permanentes de sûreté adaptées aux menaces », lesquelles sont nombreuses.

En outre, la France devra aussi disposer d’une « liberté d’action » et d’une « capacité à conduire des opérations militaires y compris de haute intensité en autonomie ou en coalition, dans tous les champs ».

Aussi, « nous devons répondre à la fois aux problèmes d’aujourd’hui et à ceux de demain. L’armée de 2030 que nous avons à bâtir ne doit pas être l’armée idéale que nous aurions voulue en 2022 », a résumé le président Macron, depuis Toulon, le 9 novembre.

Justement, et alors que la guerre en Ukraine n’avait pas encore commencé, un rapport parlementaire sur l’engagement de « haute intensité » avait déjà estimé qu’il faudrait porter l’effort de défense à au moins 2,5 % du PIB.

« Sous réserves de rester avec les mêmes ambitions, il y a effectivement un besoin complémentaire de 20 à 30 milliards sur la prochaine LPM. Ce qui mène, grosso modo, au doigt mouillé, à un effort de 2,5 % du PIB. Ce qui nous permettra, sans ambition excessive, d’avoir notre modèle d’armée complet », avait en effet expliqué le député Jean-Louis Thiériot, co-auteur de ce rapport avec Patricia Mirallès, devenue depuis secrétaire d’État aux Anciens combattants.

Source : Opex360

  1. Documents divulgués : Des espions britanniques construisent une armée terroriste secrète en Ukraine

Des documents obtenus par The Grayzone révèlent les plans d’une cellule de personnalités du renseignement militaire britannique pour organiser et former une armée secrète de « partisans » ukrainiens avec des instructions explicites pour attaquer des cibles russes en Crimée.

Le 28 octobre, une attaque de drone ukrainien a endommagé le navire amiral de la flotte russe de la mer Noire dans le port de Sébastopol, en Crimée. Moscou a immédiatement accusé la Grande-Bretagne d’avoir aidé et orchestré l’attaque, ainsi que de faire exploser les pipelines Nord Stream — les pires actes de sabotage industriel de mémoire récente.

Le ministère britannique de la Défense a publié un démenti fracassant en réponse, qualifiant les accusations de « fausses déclarations d’une ampleur épique ». Qui que ce soit derrière ces attaques spécifiques, les soupçons d’une main cachée britannique dans la destruction ne sont pas infondés. The Grayzone a obtenu des documents ayant fait l’objet d’une fuite, dans lesquels des agents des services de renseignements britanniques signent un accord avec la branche d’Odessa des services de sécurité ukrainiens, afin de créer et de former une armée secrète de partisans ukrainiens.

Les plans prévoyaient que l’armée secrète mènerait des opérations de sabotage et de reconnaissance en Crimée pour le compte du Service de sécurité ukrainien (SSU) — précisément le type d’attaques observées ces dernières semaines.

Comme le Grazyone l’a déjà signalé, c’est la même coterie d’agents des services de renseignement militaire qui a élaboré les plans visant à faire sauter le pont de Kertch en Crimée. Cet objectif a été atteint le 8 octobre par un attentat suicide au camion piégé, qui a mis temporairement hors service le seul point de liaison entre la Russie continentale et la Crimée et a déclenché une escalade majeure dans les attaques de Moscou contre les infrastructures ukrainiennes.

Ces plans ont été élaborés par un vétéran de l’armée nommé Hugh Ward, à la demande de Chris Donnelly, un agent des services de renseignement britanniques connu pour avoir mis sur pied le programme secret de guerre de l’information Integrity Initiative, financé par le Foreign Office.

Les plans ont circulé dans le réseau transnational privé de Donnelly, composé de responsables militaires, de législateurs et de responsables du renseignement. Ces connexions de haut niveau soulignent qu’il est loin d’être un observateur passif dans ce conflit. Il a utilisé sa position et ses contacts pour obtenir les ressources nécessaires à la formation du bataillon secret de saboteurs afin d’attaquer des cibles russes en Crimée. Cette stratégie de sabotage ne manquera pas d’intensifier la guerre et de saper tout élan vers la négociation.

Intitulé « soutien aux opérations de raid maritime », l’assaut prévu contre la Crimée vise à « dégrader » la capacité de la Russie à bloquer Kiev, à « éroder » la « capacité de combat » de Moscou et à isoler les forces terrestres et maritimes russes en Crimée en « refusant le réapprovisionnement par mer et par voie terrestre via Kerch ».

Les documents obtenus par The Grayzone montrent que ces plans sont menés en étroite coordination avec le SSU d’Odessa, tandis qu’un oligarque ukrainien politiquement influent a été chargé de financer cette entreprise malveillante.

Depuis qu’un coup d’État soutenu par l’Occident a renversé le gouvernement élu de l’Ukraine en 2014, Donnelly a travaillé sans relâche pour fomenter une guerre par procuration contre la Russie en Ukraine. Des mémos privés rédigés par Donnelly et obtenus par The Grayzone en octobre dernier révèlent que sa soif d’escalade n’a fait que s’intensifier depuis que l’armée russe a envahi l’Ukraine en février.

Dans une lettre du 21 septembre adressée à son cercle restreint, Donnelly s’inquiète du fait que l’administration Biden ne soit pas totalement engagée dans une guerre totale avec la Russie. Citant des déclarations publiques de responsables à Washington espérant un règlement négocié entre l’Ukraine et la Russie, Donnelly a déclaré : « Cette position américaine doit être contestée, fermement et immédiatement ».

Dans un autre communiqué, Donnelly a reproché à Biden d’être « si peu avisé qu’on ne peut le croire » pour avoir averti que le conflit ukrainien pourrait conduire à « l’Armageddon »…

Source : Réseau International/par Kit Klarenberg

  1. M. Macron critique le projet allemand de défense aérienne européenne

En octobre, l’Allemagne a réussi à convaincre une quinzaine de pays membres de l’OTAN (ou sur le point de le devenir, comme la Finlande) à rallier son initiative « European Sky Shield », qui vise à créer un système européen de défense aérienne grâce à l’acquisition commune des capacités nécessaires.

Et parmi ces dernières, les dispositifs IRIS-T SLM de Dielh Defence, Arrow-3 développé par Israël avec une aide américaine et Patriot sont envisagés. Et il n’a été fait jusqu’à présent aucun cas du système franco-italien SAMP/T (Sol Air Moyenne Portée/Terrestre)… D’où le fait que ni la France ni l’Italie n’ont pas rejoint l’initiative allemande. D’ailleurs, Paris en aurait pris ombrage, ce qui expliquerait, selon la rumeur, le coup de froid sur ses relations avec Berlin.

Ce 9 novembre, à l’occasion de la publication de la Revue nationale stratégique sur laquelle reposera la future Loi de programmation militaire, le président Macron a brièvement évoqué — sans le nommer — ce projet « European Sky Shield ».

« L’Europe n’est désormais plus à l’abri de frappes de missiles, de drones. Et nous devons intégrer cette réalité, car la technologie met désormais à la disposition d’adversaires, qui ne sont pas toujours des États, les moyens de frapper à distance », a d’abord noté Emmanuel Macron.

« Je sais, j’ai pu lire que d’aucuns, en Europe, y réfléchissent », a-t-il continué, faisant certainement allusion au chancelier allemand, Olaf Scholz, qui a mis ce sujet sur la table, lors d’un discours prononcé à Prague, en août dernier.

Cependant, a poursuivi M. Macron, la « défense aérienne de notre continent, c’est une question stratégique, solidaire et aux multiples ramifications. Elle ne peut se résumer, ajoute-t-il, à la promotion d’une industrie nationale ou d’industries tierces aux dépens de la souveraineté européenne. Là encore, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec les systèmes envisagés pour le projet porté par l’Allemagne…

En tout cas, selon le locataire de l’Élysée, ce sujet “mérite donc une approche inclusive, en profondeur, reposant sur une analyse stratégique et intégrant tout le spectre de notre défense”. Et de conclure, sans livrer la moindre précision : “Nous proposerons et nous contribuerons”.

Après cette “pique” adressée à Berlin, M. Macron a passé la pommade au moment d’évoquer les coopérations européennes, qui figurent en bonne place dans la Revue nationale stratégique. Et il a fait part de sa volonté de “renforcer nos liens avec l’Allemagne”, qui est un “partenaire indispensable avec lequel nous sommes engagés dans des programmes profondément structurants”, en référence au SCAF (Système de combat aérien du futur) et au char de combat du futur. “Nos forces sont faites pour se combiner” et les deux pays ont une “excellence industrielle partagée” et aussi une “réalité opérationnelle et une ambition stratégique”.

“De l’équilibre de notre partenariat dépend, je le crois aussi, pour partie, la réussite du projet européen et je souhaite à cet égard que nous puissions obtenir des avancées décisives dans les prochaines semaines”, a dit M. Macron.

Toutefois, celui-ci a loué les mérites d’autres coopérations, comme celles établies avec la Belgique sur le segment des blindés médians (Scorpion/CaMo). Ou encore le rapprochement avec la Grèce et la Croatie… En outre, M. Macron a évoqué le partenariat avec l’Italie, appelé à se développer dans la cadre du traité du Quirinal. Puis, est c’est une nouveauté par rapport à ces précédentes interventions, il a eu mot pour la relation particulière qui lie la France au Royaume-Uni dans les affaires militaires.

“Notre partenariat avec le Royaume-Uni doit aussi être porté à un autre niveau. Et je souhaite que nous reprenions activement le fil de notre dialogue sur les opérations, les capacités, le nucléaire et le domaine hybride. Et renouer avec l’ambition qui sied à nos deux pays, amis et alliés”, a conclu le président Macron.

Source : Opex360

  1. Les États-Unis ne pensent pas à la paix en Ukraine, mais à la destruction de la Russie

Washington n’a pas besoin de paix en Ukraine, écrit Global Times. Sa stratégie est que l’UE soutienne Kiev et entrave les pourparlers de paix. Après tout, plus la crise dure, plus elle cause de tort à la Russie, à l’Ukraine et à l’Europe. Mais pas les États-Unis.

L’administration Biden pousse dans les coulisses les dirigeants ukrainiens à démontrer leur volonté de négocier avec la Russie. Elle exhorte l’Ukraine à mettre de côté son rejet public des pourparlers de paix tant que le président russe Vladimir Poutine sera au pouvoir, a rapporté dimanche le Washington Post, citant des personnes proches du dossier.

Fait remarquable, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a eu des discussions confidentielles avec les principaux collaborateurs de Poutine ces derniers mois, selon le Wall Street Journal, citant des responsables américains. Mais la raison sous-jacente de ces contacts entre Washington et Moscou n’est pas le désir de paix, mais l’intention des États-Unis d’observer et de défendre leurs propres intérêts, c’est-à-dire de ne pas transformer le conflit en une guerre entre l’Amérique et la Russie.

Les États-Unis ne veulent pas une fin rapide du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine. Plus cette crise dure, plus elle cause de torts et de dommages à la Russie, à l’Ukraine et à l’Europe. Mais pour Washington, les choses sont différentes. Plus le conflit s’éternise, plus sa position sera avantageuse.

Bien que les économies et les approvisionnements énergétiques européens aient été durement touchés par la crise actuelle, ils doivent transférer de grandes quantités d’aide militaire et financière à l’Ukraine. C’est ce que veut Washington : exploiter l’Ukraine comme un pion, accabler et affaiblir la Russie et l’Europe, et ne payer lui-même qu’un très petit prix.

Source : Avia.pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV