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L'Iran critique les réunions consécutives du CS sur les "armes chimiques" de la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ambassadeur et représentant permanent de la RII auprès des Nations unies, Amir Saeed Iravani. (Archives)

La RII condamne l’utilisation de l’arme chimique par quiconque, n’importe où et en toutes circonstances, critiquant en même temps l'obstination de l’Occident à tenir des réunions du Conseil de sécurité sur les armes chimiques en Syrie et à ressasser les mêmes accusations inacceptables contre ce pays.

« La République islamique d’Iran condamne fermement l’utilisation de l’arme chimique par quiconque, n’importe où et en toutes circonstances, et la considère comme une violation flagrante du droit international », a déclaré l’ambassadeur et représentant permanent de l’Iran auprès des Nations unies.

Amir Saeed Iravani a déclaré que « tenir des réunions au sujet des armes chimiques en Syrie au sein du Conseil de sécurité, à de courts intervalles, sans aucun progrès du dossier, vise à renforcer les suspicions politiques et les accusations contre la Syrie ».

Dans un discours prononcé lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, il a loué l’initiative de l’État syrien qui a soumis un rapport mensuel détaillé au directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques sur la destruction de ces armes et les installations de production.

« La République islamique d’Iran condamne fermement l’utilisation de l’arme chimique par quiconque, n’importe où et en toutes circonstances, et la considère comme une violation flagrante du droit international. Toute enquête sur l’utilisation des armes chimiques doit être impartiale, professionnelle, crédible et objective, et suivie dans le total respect de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. »

« Politiser les exigences de la Convention sur les armes chimiques et exploiter l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques à des fins politiques met la crédibilité de cette organisation et la Convention en péril. »

« La Syrie a volontairement adhéré à la Convention sur les armes chimiques en 2013 et a détruit son arsenal et ses installations de production. Dans ce contexte où nous encourageons le dialogue entre les parties, nous sommes fermement convaincus que la coopération entre la République arabe syrienne et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques doit être reconnue. »

« Étant donné que la République syrienne respecte les exigences de la Convention sur les armes chimiques et coopère de manière constructive avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, la gestion de ce dossier dans une ambiance politique et avec une approche de deux poids, deux mesures ne fait que dévier les discussions de son aspect technique. Alors que nous estimons que ces questions doivent être discutées de manière technique et au sein de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. »

« Cette obstination de l’Occident à tenir des réunions du Conseil de sécurité sur les armes chimiques en Syrie et à ressasser les mêmes accusations inacceptables fait partie d’une campagne visant à saper la sécurité et la stabilité de la Syrie », a-t-il affirmé. 

Cité par l’agence de presse SANA, Basam Sabbagh, le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies, a déclaré lors de la réunion du Conseil de sécurité que la poursuite effrénée des pays occidentaux et leur insistance à tenir des réunions du Conseil de sécurité sur le « dossier chimique » de Syrie vise à répéter les mêmes accusations, ce qui est inacceptable et ne correspond pas à leurs devoirs en vertu de la Charte des Nations unies.

« Il est surprenant que le Conseil de sécurité réexamine cette question dans moins de deux semaines. Cette approche est une perte de temps et de ressources pour l’ONU. Il est plus utile de tenir une réunion sur les effets négatifs des mesures coercitives et unilatérales des États-Unis et des pays de l’Union européenne contre le peuple syrien. Ces effets désastreux affectent le quotidien des Syriens. »

« Les accusations de ces pays contre la Syrie sont erronées, n’ont aucun fondement juridique et professionnel. Il s’agit d’une campagne politique hostile qui dure depuis 2011 dans le but de saper la sécurité et la stabilité du pays. »

La Syrie a signé la Convention sur les armes chimiques en 2013 après les accusations concernant l’utilisation d’armes chimiques dans la Ghouta, à Damas. Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé une résolution sur la destruction de l’arsenal chimique syrien sous supervision internationale. De plus, lors d’une opération à laquelle 9 pays, dont la Russie, ont participé, environ 1 200 tonnes de substances toxiques ont été détruites.

L’Amérique est le seul pays à avoir conservé ses armes chimiques. Selon la Convention sur les armes chimiques, les États-Unis sont tenus d’anéantir leurs armes chimiques d’ici fin septembre 2023.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV