Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les États-Unis sont isolés, car la réunion anti-iranienne informelle du Conseil de sécurité de l’ONU en « formule Arria » n’a pas pris de l’ampleur, soulignant que les tentatives d’isoler l’Iran sont vouées à l’échec.
« Les pires violateurs des droits de l’Homme et les partisans des groupes terroristes les plus notoires ont fondé la formule Arria à New York contre la République islamique d’Iran afin de condamner et d’isoler l’Iran », a écrit Nasser Kanaani dans une série de tweets.
« Au lieu de cela, les États-Unis ont offert la tribune aux deux personnes [Shirin Ebadi et Nazanin Boniadi] qui soutiennent les sanctions contre des femmes et des enfants iraniens », a déclaré Kanaani.
Il a poursuivi que l’administration américaine a échoué à New York alors qu’au moins d’une semaine plus tard, les représentants de 19 pays ont participé à la réunion du Groupe des Amis pour la défense de la Charte des Nations unies à Téhéran.
« Qui est vraiment isolé ? », a interrogé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Mercredi 2 novembre, l’ambassadeur d’Iran auprès de l’ONU, Amir Saïd Iravani, a condamné les États-Unis qui ont organisé une réunion anti-iranienne informelle au Conseil de sécurité de l’ONU sous prétexte des droits de l’Homme tout en imposant des sanctions sévères aux Iraniens depuis de longues décennies.
Il a ajouté que la réunion informelle, formule Arria, a eu lieu alors que les États-Unis recouraient une fois de plus à une campagne de désinformation, de tromperie et d’hypocrisie flagrante.
Amir-Saïd Iravani a indiqué que les États-Unis prétendaient tenir cette réunion afin de protéger des droits de l’Homme de l’Iran, mais l’ironie est que les Iraniens subissaient des dommages à cause des sanctions brutales des Américains depuis des décennies.
« C’est une véritable guerre dans laquelle tous les outils de faire échouer un pays ont été utilisés, notamment la nourriture et les médicaments », a-t-il déclaré.
« C’est devenu une pratique courante pour les États-Unis d’abuser de concepts aussi précieux que les droits de l’Homme et de manipuler les plates-formes et les ressources de l’ONU pour faire avancer leur projet politique », a souligné Iravani.
Le représentant permanent de l’Iran auprès de l’ONU a déclaré que les États-Unis ne se sont jamais vraiment préoccupés des droits de l’Homme en Iran ou ailleurs, car « l’histoire est suffisamment évidente pour le prouver ».