Le ministère iranien des Affaires étrangères a imposé des sanctions à huit responsables et une institution canadiens en raison de leur soutien aux terroristes anti-iraniens.
Dans un communiqué publié mercredi 2 novembre, le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé avoir imposé des sanctions à huit personnes et à une entité canadiennes pour leur soutien au groupuscule terroriste anti-iranien de l'Organisation Mujahedin-e-Khalq (OMK) et l’incitation au terrorisme et à la violence contre le peuple iranien.
Plus de 17 000 Iraniens, dont des civils ont été tués par l'OMK dans différents actes de terrorisme, notamment des attentats à la bombe dans des lieux publics et des assassinats ciblés menés au cours des années suivant la victoire de la Révolution islamique en 1979.
Le ministre de la Sécurité publique du Canada, Marco Mendicino ; la ministre de la Défense nationale, Anita Anand ; le juge en chef, Richard Wagner ; le chef d’état-major de la Défense, Wayne Eyre ; le commandant en chef de l’Aviation royale canadienne, Eric Kenny ; le commandant de la Marine royale canadienne, Angus Topshee ; le commissaire de la Gendarmerie royale, Brenda Lucki ; et le juge David Brown, qui a ordonné la saisie des avoirs iraniens au Canada, figurent désormais sur la liste noire du ministère iranien des Affaires étrangères.
L’entité sanctionnée a été désignée comme étant le National Post, quotidien canadien reconnu coupable pour avoir soutenu les sanctions anti-iraniennes.
Les individus et l’entité ciblés ont également été reconnus responsables d’avoir encouragé des activités terroristes et des actes de violence contre le peuple iranien, diffusé de fausses informations sur la République islamique d'Iran et contribué à l’application de sanctions oppressives contre la nation iranienne.
Le communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères contraint tous les mécanismes et organisations iraniens à se conformer aux sanctions, notamment en refusant de délivrer des visas aux personnes visées, en les empêchant d’entrer sur le territoire iranien, en bloquant leurs comptes bancaires au sein du système bancaire et financier iranien et en gelant leurs actifs basés en Iran.