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Kherson: les forces russes ont repoussé une attaque ukrainienne

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Véhicules militaires russes à Donetsk. (Photo d'Archives)

Les forces russes ont empêché une tentative de l’Ukraine de franchir leur ligne de contrôle dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, où elle évacue des civils en prévision d’une contre-offensive ukrainienne.

« Toutes les attaques ont été déjouées, l’ennemi a été repoussé vers ses positions initiales », a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué publié samedi 22 octobre, précisant que l’offensive ukrainienne avait été lancée vers les colonies de Piatykhatky, Suhanove, Sablukivka et Bezvodne, sur la rive ouest du Dnipro.

Le communiqué du ministère russe de la Défense indique que les forces russes ont également repoussé des attaques dans les régions orientales de Louhansk et de Donetsk.

L’Ukraine a déclaré vendredi 21 octobre que les forces russes avaient commencé à déplacer activement des unités et du matériel de l’ouest vers la rive est du fleuve Dnipro.

En riposte aux attaques ukrainiennes ayant fait exploser le 8 octobre le pont de Crimée, la Russie a mené plusieurs attaques contre certaines zones situées notamment à Kiev, la capitale ukrainienne.

Plus tôt, le président russe Vladimir Poutine a accusé dimanche 9 octobre les services secrets ukrainiens d’être à l’origine de la puissante explosion qui a endommagé la veille le pont de Crimée, la qualifiant d’« acte terroriste » contre une infrastructure clé.

« Les auteurs, les exécutants et les commanditaires sont les services secrets ukrainiens », a-t-il déclaré lors d’une réunion avec le chef du Comité d’enquête russe, cité par les agences de presse russes.

Par ailleurs, la Russie a lancé samedi 22 octobre une attaque au missile visant des installations énergétiques de l’Ukraine après que des sirènes de raid aérien ont retenti à travers l’Ukraine, selon les médias.

De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba a appelé samedi 22 octobre les pays occidentaux à ne pas retarder même une minute la livraison de systèmes de défense aérienne à l’Ukraine pour contrer les offensives de la Russie.

Les nouvelles évolutions interviennent alors que les forces militaires américaines se préparent à entrer en Ukraine et à combattre aux côtés des troupes ukrainiennes contre les forces russes dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l’OTAN dirigée par les États-Unis, ont rapporté les sources.

La chaîne d’information américaine, CBS a rapporté vendredi 21 octobre que la 101e division aéroportée d’élite de l’US Army n’hésiterait pas à intervenir en Ukraine en cas de l’aggravation du conflit en cours, quitte à déclencher des combats entre les forces russes et celles de l’OTAN.

« Environ 4 700 soldats de la base d’attache de la 101e Airborne à Fort Campbell, dans le Kentucky, ont été déployés pour renforcer le flanc est de l’OTAN », a ajouté CBS affirmant que l’unité d’infanterie légère est formée et elle est prête au combat.

Les commandants de l’unité ont déclaré à CBS que les forces d’élite américaines participaient actuellement à un exercice militaire en Roumanie voisine et étaient prêtes à entrer en Ukraine si les combats en Ukraine s’étendaient au « territoire de l’OTAN ».

Les commandants américains soulignent que l’objectif du déploiement actuel de la 101e division aéroportée de l’armée en Europe, une première depuis la Seconde Guerre mondiale, est de « défendre le territoire de l’OTAN ».

Depuis le début du conflit, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a tenté de faire impliquer les forces de l’OTAN dirigées par les États-Unis dans le conflit ukrainien, appelant l’Occident à mener des « frappes préventives » contre la Russie. Cependant les États-Unis ont affirmé n’avoir aucun plan pour une « frappe préventive » contre des cibles russes dans le cadre du conflit ukrainien.

Interrogé sur la dernière tentative du dirigeant ukrainien d’inciter l’Occident à joindre ses forces militaires à l’Ukraine dans la lutte contre les troupes russes, Vedant Patel, le principal porte-parole adjoint du département d’État américain a déclaré que l’administration Biden avait déclaré à plusieurs reprises qu’elle n’avait aucune intention de participer directement au conflit.

« Tant que les États-Unis ou nos alliés ne seront pas attaqués, nous n’allons pas nous engager directement dans ce conflit, que ce soit en envoyant des troupes américaines combattre en Ukraine ou en attaquant les forces russes », a-t-il dit.

Jeudi 13 octobre, le secrétaire général de l’OTAN a mis en garde la Russie contre les « conséquences graves » de l’utilisation des armes nucléaires dans la guerre en Ukraine : « Toute utilisation d’armes nucléaires changerait fondamentalement la nature du conflit et aurait de graves conséquences », a déclaré le secrétaire général Jens Stoltenberg lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion de deux jours des ministres de la Défense de l’OTAN à Bruxelles.

En écho avec lui, Stoltenberg a averti le mois dernier, qu’une attaque délibérée contre les infrastructures des alliés se heurterait à une réponse déterminée. Stoltenberg a fait cette remarque après le sabotage contre des gazoducs russes.

Le 26 septembre, les gazoducs Nord Stream 1 et 2, construits pour livrer du gaz naturel russe directement à l’Allemagne, ont subi de lourds dommages à la suite d’une série de puissantes explosions sous-marines près d’une île danoise en mer Baltique entourée par la Suède, l’Allemagne et la Pologne.

Alors que certains pays occidentaux ont accusé la Russie d’être à l’origine des explosions dans les pipelines, Moscou les a imputées aux pays occidentaux, en particulier les États-Unis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV