L’Europe secouée par des manifestations généralisées dues à la crise énergétique résultant de la guerre en Ukraine.
En France, de nombreux appels à la grève ont été déposés pour le mardi 18 octobre, afin de réclamer une hausse des salaires et de s'opposer aux réquisitions des grévistes. Dans l'industrie pétrolière, la grève devrait se poursuivre chez TotalEnergies, dans les équipes de raffinage et de dépôt de carburant.
Concernant ce mouvement de grève qui touche les raffineries, « il y aura des réquisitions autant que nécessaires », a assuré Olivier Véran, porte-parole du gouvernement.
Près de 150 points de rassemblement sont prévus en France, selon la CGT, qui organise cette journée avec les syndicats FO, Solidaires et FSU et les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et la Vie lycéenne.
À Paris, la manifestation doit démarrer à 14 heures de la place d'Italie, en direction de la place Vauban. Un autre cortège, pour protester contre la réforme des lycées professionnels, défilera du métro Saint-François-Xavier au métro Sèvres-Babylone.
La précédente journée de mobilisation interprofessionnelle, le 29 septembre, avait rassemblé 118 500 personnes, dont 13 500 à Paris selon la police et 250 000 et 40 000 selon les organisateurs.
Des manifestations ont été organisées en Europe contre l'OTAN, la guerre en Ukraine et la fourniture d'armes à l'Ukraine.
En Italie, des manifestations ont eu lieu, dimanche 16 octobre, dans la capitale Rome pour protester contre l'adhésion de ce pays à l'alliance militaire de l'OTAN dirigée par les États-Unis ainsi que contre la vie chère.
Il y a quelques jours, des milliers de manifestants se sont rassemblés à Paris pour demander la fin de l'adhésion de la France à l'alliance militaire dirigée par les États-Unis. Eux aussi, ils ont exhorté leur gouvernement à mettre fin à la livraison d’armes à l'Ukraine qui n'a fait que prolonger la crise.
Les capitales de l'Allemagne, de l'Autriche, de la Belgique, de la Moldavie et de l'Angleterre ont été également la scène des manifestations contre l'inflation et l'augmentation des prix de l'énergie ainsi que contre la guerre en Ukraine, à l'origine de ces problèmes.
Arnaud Develay, juriste international et Luc Michel géopoliticien s'expriment sur le sujet.