L’Associated Press (AP), citant les responsables militaires de Californie, a rapporté que les nouveaux véhicules d’assaut amphibies ont échoué au cours d’un entraînement au large de Camp Pendleton en Californie.
Les autorités militaires ont annoncé l’arrêt de l’utilisation des véhicules d’assaut amphibies dont l’un à huit roues s’est renversé dans les vagues.
En publiant un communiqué, le Corps des marines des États-Unis a annoncé que les trois membres d’équipage ont été blessés lors de cet accident et que le dysfonctionnement mécanique de ce véhicule l’a fait chavirer.
Notons que c’était la deuxième fois cette année que des restrictions ont été imposées à l’utilisation de véhicules de combat amphibies. Il y a deux mois que les opérations en eau libre ont été interrompues après qu’un des véhicules a roulé sur le côté et qu’un autre a été inhabituellement désactivé dans les vagues.
Après ces deux accidents, l’utilisation de ces véhicules de combat amphibies a été arrêtée, mais la pause a été levée le mois dernier.
Cela intervient alors que l’armée américaine avait immobilisé sa flotte d’hélicoptères de transport Chinook en raison d’un risque d’un dysfonctionnement dangereux.
Cette décision, annoncée le 31 août, a été prise « à cause de fuites de carburant ayant provoqué des incendies de moteur sur quelques H-47 », a expliqué un porte-parole de l’armée américaine. « Bien qu’il n’y ait pas eu de décès ni de blessures, il a été décidé d’immobiliser temporairement au sol la flotte de H-47 par prudence, jusqu’à ce que les mesures correctrices soient appliquées », a-t-il ajouté.
Parallèlement aux exercices des forces navales du Corps des gardiens de la Révolution islamique et de la Marine iranienne dans le golfe Persique, le commandant de la Ve flotte de l’US Navy, Brad Cooper, a fait part mardi 11 octobre de la mise en place d’une force opérationnelle de 100 navires de surface sans pilote pour patrouiller dans la mer Rouge jusqu’au golfe Persique.
Déployer 100 navires de surface sans pilote pour patrouiller dans les eaux du golfe Persique, d’ici à la fin de l’été 2023, c’est l’objectif fixé de Washington qui compte sur ses alliés régionaux et internationaux pour lui fournir les systèmes nécessaires. Cette annonce a été faite par le vice-amiral Cooper lors d’un discours à l’Académie américaine des garde-côtes.
Le vice-amiral Cooper a souligné que les opérations dans la région sont centrées sur la mer, la zone présente une gamme de défi pour tester la technologie, y compris une mer agitée, des adversaires hostiles et des conditions météorologiques imprévisibles.
« Mettre plus d’yeux au-dessus, sur et sous la surface de l’eau améliore notre image des mers environnantes et nous permet de positionner nos navires pour réagir plus rapidement », a indiqué le vice-amiral Cooper.
En réaction à la présence militaire de la Marine de la République islamique d’Iran, les États-Unis et le Royaume-Uni ont organisé un exercice conjoint de drones marins dans le golfe Persique.
Au cours de l’exercice, les drones ont détecté des cibles dans l’océan, puis ont transmis les images fixes que leurs caméras avaient capturées aux navires de guerre et au centre de commandement de la Ve flotte à Bahreïn. Les images y ont été analysées par un système d’intelligence artificielle.