Au Yémen, le ministère des Affaires étrangères du gouvernement de salut national s'est félicité de la signature du document de réconciliation nationale palestinienne et a rendu hommage aux efforts de l'Algérie dans ce sens.
Le communiqué du ministère des Affaires étrangères du gouvernement de salut national du Yémen indique que la réconciliation des Palestiniens a eu lieu dans une situation délicate où l'ennemi sioniste a multiplié ses actions provocatrices dans les territoires occupés, en particulier à Qods occupée.
Selon la chaîne Al-Masirah, le communiqué ministériel précise également que la « Déclaration d’Alger », qui a été signée sous la supervision du président algérien, Abdelmajid Tebboune, a contribué à rapprocher les points de vue des groupes palestiniens et à unir leurs positions pour affronter l'ennemi.
Sanaa a également apprécié les efforts de l'Algérie pour créer l'unité inter palestinienne et a souligné le soutien du peuple yéménite à la cause palestinienne pour faire face à l'ennemi israélien.
Mardi, la première session du dialogue palestinien global a été lancée avec la participation de 14 factions, à l'invitation de l'Algérie dans le cadre de ses efforts pour mettre fin à la division.
Les deux principaux mouvements palestiniens, le Fatah et le Hamas ont signé, jeudi, en Algérie, un nouvel accord en vue d'une réconciliation. La "Déclaration d'Alger" prévoit d'ici la fin du mois des élections pour la présidence et pour le Conseil législatif palestinien.
La cérémonie de signature, précédée des hymnes algérien et palestinien, s'est déroulée devant une large assistance formée de membres du gouvernement, chefs de partis algériens et d'ambassadeurs de pays arabes.
La déclaration a été signée dans le Palais des Nations où, le 15 novembre 1988, le chef de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, « avait annoncé la création d'un État palestinien », a souligné le président algérien, Abdelmajid Tebboune.
« Nous avons signé cet accord pour nous débarrasser du cancer malin qui a pénétré le corps palestinien : la division », a déclaré en tribune Azzam al-Ahmad, chef de la délégation du Fatah.
Il s'est dit « optimiste que l'accord sera mis en œuvre et ne restera pas à l'état d'encre sur du papier ».
Le leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a salué pour sa part « un jour de joie pour la Palestine et l'Algérie et pour ceux qui aiment la cause palestinienne ». « Mais c'est un jour de tristesse pour l'entité sioniste », a-t-il ajouté.