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La Résistance yéménite rejette le maintien de la trêve... avis de tempête sur l'OTAN!

Détroit de Bab el-Mandeb (illustration)

Depuis 48 heures, les six mois de trêve qui ont permis à l’axe US/OTAN/Israël plus leurs mercenaires golfiens de respirer mieux en mer rouge sans avoir craindre  la Résistance yéménite ne sont plus, Américains et Saoudiens courant à l’heure qu’il est dans tous les sens  pour éviter que ne se reproduise plus le  « janvier noir », soit ce janvier 2022 qui a commencé par une spectaculaire frappe balistique contre le réservoir 10 de la raffinerie de Djedda , principal terminal de fourniture du pétrole de l’Europe et qui a fini par une triple frappes aux drones et aux missiles tactique contre les Emirats où la DCA chèrement payé s’est effondré en un rien de temps non seulement sur les sites énergétiques d’Abou Dhabi mais carrément en plein base US, Al Dhafra quitte à pousser le Pentagone à déclarer forfait à faire passer une nette capitulation pour une « trêve ». Or cette trêve qui est allée de prolongation en prolongation, Ansarallah, génial acteur militaire, géostratégique n’y a pas cru un instant. En effet après la bataille de la pétrolifère Maarib où les lignes de contacts restent gelées pour cause de l’offensive éclaire émirati à Chabwa, offensive tournée court par ces drones qui ont fait trembler les palais en verre de Ben Zayed à Dubai et à Abou Dhabi, Ansarallah n’avait pas doute que le camp d’en face irait lui quémander un cesse le feu.

Mais il savait aussi que cet arrêt des hostilités n’irait jamais déboucher sur la paix care l’agresseur, méga perdant de la guerre ferait tout pour empêcher le richissime et l’utra-stratégique Yémen de devenir, pays au confluent des plus importantes voies maritimes au monde de devenir souverain et de disposer souverainement de ses richesses surtout petro gazières et ce d’autant plus que la guerre en Ukraine a coupé le souffle et l’énergie à l’axe atlantiste. Pourquoi donc avoir accepté une trêve ?

Et bien tout simplement pour se renforcer et re-passer à l’offensive dans de meilleure  conditions car par les temps qui courent où la Russie fait la loi gaz pétrolière dans le monde face un Occident complètement impuissant, le moindre raid aux drones et la toute petit attaque aux missiles contre Armanco, toute tentative de blocage de Bab el-Mandeb ou un simple assaut anti pétrolier occidental n’iraient pas comme en 2021 provoquer une dégringolade provisoire des marchés mais carrément l’effondrement économique, politique, social voire militaire du camp atlantiste pour le grand bonheur du partenaire russe. Ceci fait que ces images d’une armée régulière ragaillardie avec une force terrestre composée de 130 000 effectifs, une armée de l’air faite de pas moins de 15 types différents de drones et autant sinon plus de missiles balistique et semi balistique, image qu’a fait défiler tout au long du mois d’aout et septembre méritent d’être prises pour ce qu’elles sont à savoir : un Casus belli

Ansarallah s’apprête-t-il pour ce nouveau round de la guerre qui devrait décider de l’avenir énergétique en mer Rouge outre que de la souveraineté du Yémen, à une guerre essentiellement navale ? Visiblement car entre les missiles défilés ces huit dernières semaine il y a une nette prédilection pour des engins côte mer qu’ils soient de type croisière ou balistique qu’Ansarallah dévoile pour la première fois depuis 2015.

Quels sont-ils ? . Il y a Rubij ou P-15, verre de soie russe, ce missile anti navire qu’Ansarallah a fait défiler non pas en version originelle mais en version rétroingéniorisée en Rubij B 21 et B22 signe que cet arsenal soviétique yéménite datant de l’épode Saleh que le tropisme pro Occident de ce dernier avait désactivé rentre pleinement dans le circuit, prêts à passer à l’acte surtout qu’il s’agit d’un engin capable de guerre électronique à guidage electroptical et anti Jimming d’un poids de 513 kg d’une portée minimale de 80 km soit juste ce qu’il faut pour bloquer le détroit de Bab el-Mandeb depuis Hodaydeh. Mais la Russie n’est pas la seule partie indirectement présente dans cette méga guerre navale qui s’annonce en mer Rouge et qui touchera tous les pays riverain y compris l’entité sioniste rien qu’à en juger la verve anti Israel d’Ansarallah

La Chine y est pour quelque chose via Mandeb 1 oou versions optimisées de C801 d’une portée de 200 km et qui e dirige vers des cibles à l'aide de radar de détection et de guidage actif. Pour Mandeb 2 les techniciens yéménites ont mis le paquet puisque sa portée et de 300 km soit plus de trois fois la largeur du détroit ! Mais il y a eu aussi de l’Iran dans ces défilés via ce super missile balistique anti navire qu’Ansarallah est le seul avec l’Iran et la Chine à en posséder. Il s’appelle Falaq-1 d’une portée de 200 km et qui muni d’un détecteur thermooptique opère au dessous de la ligne de l’horizon ce qui le rend complétement furtif aux systèmes de DCA embarqué qui se trouve dans l’arsenal US/OTAN.

Déjà, lors qu’en 2000, le destroyer USS Cole de l’US Navy a été pris pour cible par un bateau suicide d'Al-Qaïda et a été gravement endommagé, les agresseurs du territoire yéménite ont réalisé qu'il ne serait pas possible de ne pouvaient pas passer un moment paisible sur les rives et les eaux du Yémen.

Plus tard, suite au déclenchement de la guerre contre le Yémen, la marine de la coalition saoudienne, accompagnée de certains navires de guerre américains, a tenté d'empêcher le Yémen de recevoir de l'aide par un blocus naval complet dans le cadre d’une décision lourde de conséquences. Les navires HSV-2 Swift, Al-HASBAH et Al-DHAFRA de la marine émiratie et la frégate de classe Al-Madinah de la marine saoudienne ont été détruits et gravement endommagés par des missiles anti-navires et de bateaux suicides des Comités populaires du Yémen (Ansarallah), conduisant la coalition saoudienne à s’éloigner des des côtes contrôlées par Ansarallah, à plus de 50 km. D’ailleurs, en octobre 2016, deux destroyers américains USS Mason et USS Ponce de la classe Arleigh Burke sont entrés dans les eaux du détroit de Bab al-Mandeb avec pour mission d’apporter un soutien en matière de renseignement à la marine de la coalition saoudienne. Après qu’ils se sont approchés des eaux côtières de Bandar al-Mukha, contrôlé à l’époque par Ansarallah, soudain, les systèmes radar ont alarmé contre des attaques de missiles.

L'équipage du destroyer Mason a immédiatement tiré en vain deux missiles SM2 standard et un missile Sea Sparrow (ESSM) vers les missiles anti-navires qui ont gravement mis en péril les deux destroyers. L’équipage du navire américain a donc activé Nulka, système anti-missile le plus sophistiqué pour la protection des navires de guerre de surface. Plus tard, l’équipage des navires américains ont fait savoir que les missiles anti-navires tirés Nulka avaient dévié et n’avaient pas réussi à abattre les deux missiles chinois C-801 et C-802 tirés par les Yéménites. Après cet incident, la marine américaine a limité sa zone d'opération dans les eaux de la mer d'Oman et de l'océan Indien et n’a plus jamais réapparu dans le détroit de Bab el-Mandeb ni sur les côtes de la mer Rouges et les zones contrôlées par Ansarallah. 

Mais est-ce tout de ce qui risque d’arrive à l’axe US/OTAN d’ici les jours à venir  ? il se pourrait que le volet balistique dans cette bataille avec tout ce que cela comporte en risque «énergétiques » pour le camp d’en face ne soit que la pointe d l’iceberg. Au fait Environ 99% des communications électroniques intercontinentales transitent par les câbles sous-marins. On compte plus de 400 lignes sous-marines qui constituent un maillage de 1,3 million de kilomètres. Le plus long fait 3900 km pour relier l’Asie du Sud-Est à l’Europe de l’Ouest via la mer Rouge. Après le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2, et son impact dévastateur sur l’Occident, ce dernier pourrait être ciblé dans ses infrastructures sous-marines ? Evidemment que si si on se rappelle avec quelle dextérité Ansarallah a saisi un navire espion britannique en 2021, du nom de Rawabi avec à son bord des agents british chargés d’espionner les câbles sous marine.

La question qui se pose dès lors est la suivante : l’OTAN en général et la France en particulier dont les effectifs opèrent depuis l’entrée en vigueur de la trêve dans des provinces pétrolifères comme Chabwa, Belhaf ou Hadramout sont ils prêts à faire face à autant de risque ? Après une absence de six mois, le porte-parole des forces yéménites, le général Yahya Saree es sorti il y a deux jours des limbes pour exiger que les entreprises pétrolières « étrangères » quittent les côtes yéménites…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV