Lors de la cérémonie de remise de diplômes des forces de l’armée yéménite de la région centrale sous le commandement d’Abd al-Khaliq Badr Al-Din Al-Houthi, un défilé militaire a été organisé cette semaine dans la province yéménite de Dhamar avec la présence de trois mille soldats yéménites accompagnés d’équipements militaires.
Les plus hauts dirigeants de Sanaa, comme Mahdi Al-Mashat, le président du Conseil politique suprême du Yémen, Mohammed Ali Al-Houthi, membre du Conseil politique suprême du Yémen, Abdulaziz ben Habtoor, le Premier ministre du gouvernement de salut national, ministre de la Défense du gouvernement yéménite de salut national, Yahya Saree, le porte-parole des forces armées yéménites étaient présents à la cérémonie.
Selon le site Motabaad le gouvernement de Sanaa à travers ce défilé militaire a montré l’état de préparation de milliers de ses soldats ainsi que de son équipement militaire, ce qui a été qualifié que de majestueux par des experts militaires.
Le commandant des forces armées yéménites a fait état du haut niveau de préparation des forces yéménites et soulignant que la victoire serait apportée cette année à l’armée yéménite.
Récemment, Abdulaziz ben Habtoor, le Premier ministre du gouvernement de salut national du Yémen, a déclaré que le conseil politique et le gouvernement n’accepteront aucune trêve à moins qu’elle ne soit liée à des réalisations tangibles acquises au cours de ces derniers mois.
Il a déclaré que la nécessité de payer les salaires des employés interrompue il y a sept ans, et la réouverture de l’aéroport de Sanaa pour plus d’une destination de voyage seraient les clés du succès de tout futur accord de cessez-le-feu.
Il a poursuivi : « Nous avons accepté la trêve dans le cadre de la levée progressive du blocus » ajoutant : « Si la trêve n’est pas liée à la réalisation des intérêts directs des citoyens du Yémen, nous n’en avons pas besoin ».
L’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, avait annoncé le 2 avril qu’un cessez-le-feu de deux mois avait été conclu entre les deux parties au Yémen.
Il également a annoncé que les parties en lice au Yémen avaient accepté les termes de l’accord initial pour prolonger le cessez-le-feu de deux mois supplémentaires jusqu’au 11 août.
Le secrétaire exécutif de la fondation, Oveïs Qarani, estime lui aussi que sur fond de l’augmentation du nombre de malades, les demandes d’Ansarallah sur la levée du siège et l’approvisionnement en médicaments des hôpitaux yéménites sont considérées comme légitimes pour le maintien de la trêve et la mise en œuvre de tout accord de paix.
À l’heure qu’il est, fait-il remarquer, seulement 10 vols sont effectués depuis l’aéroport de Sanaa contre 50 prévus dans l’accord, ce qui met en cause la crédibilité de l’accord et montre le désengagement dont font preuve les Saoudiens et les Émiratis.
Refusant de renoncer aux frappes contre le territoire saoudien, Ansarallah cherche, selon lui, un accord gagnant-gagnant qui permettrait, non seulement aux citoyens saoudiens, mais aussi aux Yéménites de vivre en paix.
Si l’Arabie saoudite, ajoute-t-il, est revenue sur ses positions et a accepté la trêve, c’est qu’elle a subi de lourds coups militaires suite aux opérations d’Ansarallah contre les sites du géant pétrolier saoudien Aramco, à Najran, Djedda, Riyad et Jizan.
Jusqu’à présent, Ansarallah a prouvé son respect par rapport à la trêve et c’est l’Arabie saoudite qui ne tient pas ses engagements, comme le confirment les Nations unies. À titre d’exemple les Saoudiens ont empêché les navires transportant du carburant de se rendre au port de Hudaydah.