Israël est pris de panique depuis que les officiers de Mahmoud Abbas, si longtemps acquis à sa cause désertent massivement les rangs de l'AP quitte à tourner leurs armes contre l'entité. Que fait-elle? Après son échec à briser Jénine et la lutte armée, elle prend une autre piste : les actions anti-israéliennes, se conformant à l'idéologie de la Résistance dans la bande de Gaza, se sont propagées dans toute la Palestine occupée. Cela a conduit les autorités de l'AP et de Tel-Aviv à faire de leur mieux pour empêcher la propagation de l'idéologie de la Résistance en Palestine occupée. Ainsi, ils tentent de présenter l'Iran et le Hezbollah comme étant à l'origine de la crise de la Cisjordanie.
Face à ce blocage qui a littéralement épuisé les cartes sionistes que compte faire l'entité ?
The Jerusalem Post citant le communiqué du ministère des Affaires militaires rapporte que l’armée a été autorisée à utiliser des drones de combat, s'ils identifiaient des Palestiniens qui constituent une menace imminente pour l'armée.
Le mercredi 28 septembre, de hauts responsables israéliens ont discuté de la possibilité de modifier la doctrine de Tel-Aviv sur cette question et le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Aviv Kochavi, a signé l’ordre de l’utilisation des drones de guerre.
Depuis 2008, l’armée israélienne utilise des drones Hermès-450 fabriqués par la société israélienne Elbit à Gaza. Mais en Cisjordanie c'est une première. Sauf qu’avant même que les drones se mettent à tuer les Palestiniens en Cisjordanie c'est l'inverse qui tend à se produire.
Un avion israélien s'est écrasé vendredi en Cisjordanie près de Bethléem. Les médias israéliens ont annoncé que le pilote de l’appareil, âgé de 48 ans, a été éjecté de l'appareil. Il s'en est sorti avec quelques blessures.
La Cisjordanie s'est-elle dotée de quoi faire descendre des avions dans la mesure où l'incident ne s'est jamais reproduit auparavant dans cette zone occupée qu'est Bethléem ? La réponse à cette question obsède l'entité qui sait que ce n'est pas la Jordanie alliée de longue date qui laisserait les Cisjordaniens se procurer des armes en dépit des annonces officielles. Qui est derrière l'effondrement pur et simple du mythe d'Israël en Cisjordanie ?
Des membres du Fatah, proches de la ligne du président Mahmoud Abbas, font largement circuler des informations des Comités palestiniens de coordination de la sécurité concernant l'implication de l'Iran dans la déstabilisation des services de sécurité pro-Israël de l'Autorité palestinienne, rapporte Rai al-Youm.
Les proches du mouvement Fatah ont reçu par dizaines au Liban, en Égypte et en Jordanie ces publications. Nous parlons ici du bataillon d'opérations conjointes à Jénine et à Naplouse et dans l'un des quartiers de la ville d'al khalil où des rapports de sécurité palestinienne sont publiés indiquant que l'Autorité et son appareil ont complètement perdu leur influence, leur vision, leur présence et leur possibilité d'obtenir des informations dans ces trois zones, ce qui constitue une menace existentielle pour les mécanismes de coordination.
Dans une autre partie de la note, l’auteur écrit : « Pendant ce temps, des sources diplomatiques occidentales, empêtrées dans les détails, parlent d'une opération de sécurité israélienne qualifiée de forcenée et visant à démanteler ce que les autorités sécuritaires appellent, avec les Israéliens, la Brigade Jénine super armée. »
Selon l’auteur, « c'est un récit de l'Autorité palestinienne qui tente d'éviter le blâme, après que des combattants de la Résistance armée dans au moins trois grandes villes palestiniennes ont imposé un nouveau rythme aux Israéliens et à l'appareil de l'Autorité de Mahmoud Abbas. »
Sachant que l'écrasante majorité des jeunes combattants qui font face aux attaques israéliennes tentent d'arrêter les dispositifs palestiniens. Il semble que le mouvement des jeunes du Fatah, l'aile des brigades al-Aqsa, veut désormais rejoindre l’axe de la Résistance dans la région.
Rai al-Youm fait référence par ailleurs à 11 opérations individuelles que les groupes de résistance ont effectuées en Palestine occupée, tandis que l'Autorité en Cisjordanie a perdu la capacité de suivre ou de collecter des informations à ce sujet, quoiqu’Israël soit derrière elle.
La chose la plus importante est due à l'extrême peur de la transmission du phénomène "Résistance" dans le reste des villes en Cisjordanie, derrière laquelle se trouvent probablement les brigades al-Aqsa et le Jihad islamique. Ceux-ci lui fournissent des installations logistiques, mais personne ne sait encore comment est le processus de la Résistance ou du financement et du transfert des armes dans les territoires occupés, où les services de renseignement ont échoué. Cela a poussé les forces d'occupation à informer l'autorité palestinienne du processus de transmission d’armes individuelles dans les territoires occupés dans le but d’empêcher l'expansion de l’idéologie de la résistance dans les différentes régions de la Cisjordanie.
De tout cela, le journal arabe conclut que « la Brigade de Jénine, la Division de Naplouse, les cellules d'Hébron et de Tulkarem sont des expressions qui ont commencé à se développer, et il n'y a aucun moyen pour les empêcher ni au sein de l'AP ni du côté israélien ».