Évoquant le pillage de 66 000 barils de pétrole syrien par les Américains et leurs mercenaires, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que Washington devrait cesser de piller les ressources nationales de la Syrie.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a annoncé lors d’une conférence de presse, jeudi 22 septembre, que les États-Unis volaient constamment du pétrole syrien.
Déclarant que l’armée américaine a pillé 82 % de la production pétrolière de la Syrie, il a déclaré que depuis début août, environ 800 pétroliers ont été transférés vers des bases américaines en dehors de la Syrie.
C’est dans ces circonstances que les Syriens doivent faire la queue pendant des heures dans les stations-service, a déclaré Wang Yi, soulignant que le vol de pétrole a privé le peuple syrien de ses droits et de sa vie et que la Syrie est une autre victime de la politique américaine tout comme l’Afghanistan, la Libye et l’Irak.
À cet égard, les Commissions de coordination syriennes et russes pour le retour des réfugiés syriens ont annoncé dans un communiqué conjoint le 30 août que la poursuite de l’exploitation du pétrole syrien par les États-Unis était la principale cause de la situation humanitaire difficile dont souffrent les citoyens syriens.
“La Russie et la Syrie condamnent fermement l’occupation des terres syriennes et le pillage des richesses du peuple syrien par les forces d’occupation américaines et de leurs alliés qui pillent chaque jour environ 66 000 barils de pétrole extrait en Syrie”, averti le communiqué.
De son côté, le ministère syrien du Pétrole a signalé que le pays a subi de lourdes pertes depuis le début de la guerre jusqu’au milieu de cette année : environ 105 milliards de dollars, à la suite de l’opération de pillage de pétrole par les États-Unis, en plus des dégâts matériels causés au secteur pétrolier du pays. Outre le pétrole, les céréales et le blé syriens sont également l’objet de pillages par l’armée américaine qui a saisi en juin dernier 40 camions de blé dans le nord-est Syrie et les a fait passer en contrebande dans leurs bases dans le nord de l’Irak.