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Méga capitulation d'Israël : la liaison maritime directe Iran-Hezbollah rétablie

L’axe US/ Israël est-il devenu fou ?! Moins d’une semaine après le tonitruant discours de Nasralklah où il a réaffirmé que les yeux et les missiles du Hezbollah sont rivés sur Karish, en attente du moindre faux pas pour appuyer sur la gâchette, on apprend que les pétroliers iraniens s’apprêtent à accoster dans des ports libanais. L'ambassade d'Iran à Beyrouth a déclaré que Téhéran était prêt à envoyer des navire-citerne au Liban d'ici une ou deux semaines pour aider le Liban méditerranéen à faire fonctionner ses centrales électriques et que de surcroit une délégation officielle se trouvait depuis le 17 septembre à Téhéran pour examiner le dossier de l’électricité et du carburant et ce en parfaite harmonie avec le ministre du Pétrole qui n’en demande rien de mieux que ces cargaisons arrivent au plus vite au pays du cèdre.

Sur ce , l’Iran a informé de son accord sur la fourniture de 600 000 tonnes de carburant au, répartie sur cinq mois alors même que son ambassadeur en post à Beyrouth a déclaré aux médias locaux ! Les navires chargés de carburant iranien sont prêts à naviguer vers le Liban d'ici une semaine ou deux et à accoster dans tous les ports spécifiés par la partie libanaise 

Si on se rappelle la toute dernière fois qu’une telle chose devait se reproduite à savoir en aout 2021 quand l’embargo imposé au Liban avait poussé les accointances locales israéliennes à descendre dans les rues et à tenter de déclencher une guerre civile, et bien les premières parties à avoir menacé le Liban pour contrer les pétroliers iraniens ont été Américains et Sionistes. A l’époque, Nasrallah a du même brandir de redoutables capacités marines qui est celles de ses combattants pour faire comprendre à l’entité qu’il est prêts à tout pour réchauffer les foyers libanais. Ceci étant, les pétroliers iraniens ont du se contenter d’accoster à Baniyas en Syrie avant que leur contenu soit chargé a bord des camions citernes et franchir les frontières du sud du Liban par voie terrestre.

Or c’est à tout autre discours « israélien » qu’on a droit désormais : Amos Yadlin, ex chef du renseignement sioniste vient ainsi d’affirmer ce mardi ceci  « Israël n’a eu d’autre choix de faire des concessions  au Liban  afin d'éviter une escalade. On est contraint de faire preuve de flexibilité concernant la frontière maritime contestée avec le voisin.

 

Et pourquoi

"Nous ne voulons pas que Gaza soit au Liban, Israël ne veut pas que le Liban se noie .»

Mais de quel Gaza parle très exactement Yadlin de celui sous l’embargo sur le sort de quoi il verse des larmes de crocodiles ou de celui qui ca fait capituler Israël en a peine trois nuits et de jours de 5 à 7 aout et ce,  non pas à coup de missiles tactiques mais à l’aide de simples roquettes Grad ?Adlin poursuit : « Au fait au Liban c’est le Hezbollah qui commande et on ne peut pousser imprudemment les bouchons trop loin ».  C’est donc de ce second Gaza que parle le Sioniste a travers un aveu d’impuissance géant qui cadre parfaitement avec l’ambiance qui règne en ce moment au sein de l’entité sioniste .

En effet c’est un dilemme, une ambiguïté très difficile à entretenir : les autorités de Tel-Aviv tentent d'éviter toute confrontation avec le Hezbollah tout en prétendant que leur retrait sur la question de la délimitation des frontières et leurs conditions antérieures n’a rien à voir avec les avertissements  du Hezbollah ni non plus avec la personne de Sayyed Hassan Nasrallah. Or ce paradoxisme ne fait que les ronger de l’intérieur Israël de l’affaiblir au point tel que les Sionistes viennent de finir par jeter un énorme lest, celui de fermer les yeux et pour une période de cinq mois sur des pétroliers iraniens qui pourraient transporter à bord outre le pétrole missiles drones ou autres pièces nécessaires à un renouvellement radical de l’arsenal du Hezbollah alors même que le volcan méditerrané est sur le point d’entrer en ébullition ?

 C’est- d’autant plus paradoxale que ces pétroliers iraniens auront aussi l’occasion d’accoster dans le port de leur choix, Beyrouth ou Tripoli ce sans qu’Israël n’ait plus rien à dire lui qui en aout 2020 a fait sauter Beyrouth pour que ni l’Iran ni la Russie encore moins la Chine ne puisse y avoir accès. C’est cynique pour Israël quand on ait que depuis 10 ans il continue a frapper la Syrie depuis les aires sous prétexte à avoir à couper la liaison militaire terrestre Iran-Syrie-Hezbollah. Mais ce n’est pas tout car à en juger la tournure que prennent les évènements les pétroliers iraniens ne viennent pas au Liban que pour décharger leur contenu et s’en aller. Une fois la démarcation faite il se pourrait qu’ils soient suivis des entreprises pétrolières iraniennes qui les envoie et là il y aura une frontière gazière directe entre l’entité et l’Iran.  Sacré Nasrallah comment est-il arrivé à ce stade ?

La menace de guerre a été la première équation de Nasrallah dans l'affaire de la démarcation, après quoi d'autres équations ont été tracées, dont l'une des plus importantes était celle de « Karish et au-delà » ; en d’autres termes, si Israël a l'intention de poursuivre son agression dans la zone contestée avec le Liban, non seulement les plates-formes gazières en mer Méditerranée, mais toutes les positions israéliennes dans toute la Palestine occupée seront à portée des missiles du Hezbollah.

Le survol de trois drones du Hezbollah au-dessus du champ Karish en juillet dernier et la publication d'une vidéo révélant les coordonnées des positions d’Israël sur les côtes de la Palestine occupée ont littéralement chamboulé les calculs de Tel-Aviv. Depuis, les USA et Israël ont mené diverses manœuvres pour calmer la situation et convaincre la partie libanaise de parvenir à un accord par des voies diplomatiques.

Au début, les Américains et les sionistes tentaient de gagner du temps et de suspendre les négociations sur le différend frontalier avec le Liban jusqu'au mois de novembre, date à laquelle les élections israéliennes et le mandat présidentiel de Michel Aoun au Liban seront terminés et une personnalité comme Samir Geagea, chef du Parti des Forces libanaises, qui a un antécédent de coopération avec Tel-Aviv, arrive au pouvoir au Liban ; ainsi les négociations sur la démarcation des frontières se dérouleront selon les souhaits du tandem Washington/Tel-Aviv. Pourtant après le récent discours de Sayyed Hassan Nasrallah à l'occasion d’Arbaeen et l'avertissement qu'il a adressé à Tel-Aviv et à Washington contre leurs jeux et manœuvres politiques pour empiéter sur les ressources maritimes du Liban, les Israéliens ont changé de position, Karen Al-Harar, ministre de l'Énergie du régime sioniste, ayant déclaré : « Honnêtement, nous pourrons parvenir à un accord avec le Liban. »

Un accord ? mais non c’est d’une capitulation dont il s’agit

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV