Les avertissements qu’a lancés le secrétaire général du Hezbollah aux sionistes et aux Américains lors de son dernier discours prononcé samedi 17 septembre à l’occasion d’Arbaïn de l’Imam Hussein (béni soit-il), a soulevé des divergences d’opinions entre les autorités politiques et militaires du régime sioniste sur la manière d’interagir dans l’affaire de démarcation des frontières maritimes entre le Liban et les territoires occupés.
Pour les autorités sionistes, Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a clairement averti Washington et Tel-Aviv que le régime sioniste n'est pas autorisé à entreprendre une quelconque opération pour l’exploitation du champ gazier de Karish avant la conclusion d’un accord sur les frontières maritimes à défaut duquel il fera face à des conséquences irréversibles.
Bien qu’ils reconnaissent unanimement la gravité du ton du discours de Nasrallah, les hauts responsables sécuritaires et politiques du régime sioniste divergent profondément quant à la résolution des différends frontaliers avec le Liban au point d’atteindre le Conseil de sécurité intérieure, fait savoir Channel 13 de la télévision israélienne.
Les dirigeants israéliens sont, pour certains, extrêmement mécontents de l’inaction de ceux qui refusent de répondre aux menaces du secrétaire général du Hezbollah, arguant que cette prise de position fera passer Israël pour faible, comme s’il avait peur d’une confrontation avec le Hezbollah et que ce dernier imposera ses conditions lors des négociations sur la démarcation des frontières maritimes, explique Channel 13. Et d’ajouter que d’autres en revanche semblent avoir opté pour le silence et poursuivent les efforts visant à parvenir à un accord avec le Liban au lieu de pousser le Hezbollah à recourir aux options lourdes de conséquences pour Israël.
« Nasrallah parle d’Israël depuis des semaines », fait noter un expert israélien lors d’une interview avec Channel 12, affirmant que son dernier discours donne l’impression qu’Israël s’est rendu et ne peut faire rien d’autre que de retarder constamment les opérations d’extraction du gaz du champ de Karish.
En effet, les positions décisives de Seyyed Hassan Nasrallah ont une fois de plus prouvé l'étendue de sa détermination et de celle du Hezbollah à sauver le Liban et à restaurer les droits légitimes de ce pays. Son dernier discours a montré que même si les négociations indirectes entre le Liban et le régime sioniste n'aboutissent pas, la Résistance est le meilleur moyen pour défendre les droits du Liban à exploiter ses ressources énergétiques.