Quelque chose a dû avoir définitivement cassé dans la vallée de Jourdain ce 4 septembre quand un commando palestinien a ouvert le feu sur un car bourré d’effectifs de la brigade d’élite Golani de l’armée sioniste pour que l’entité finisse par annoncer publiquement sa capitulation et affirmer que désormais ce sont des « drones » remplaceront ses pseudo soldats. De la vallée de Jourdan à Ramallah où une seconde opération a visé à intervalle de quelques heures toujours en ce 4 septembre et à coup de bombe à fragmentation une autre patrouille de soldats d’élite sioniste, il n’a fallu que quelques km seulement à Israël pour comprendre que le contingent terrestre de son armée est définitivement mort et que cette « offensive » qu’il avait commencé en avril juste après la tenue du sommet de Néguev contre « l’Etat palestinien et son armée nationale » à l’effet d’empêcher les commandos de s’infiltrer à Qods, à Tel Aviv, à Beir Sheva, à Gusjh Dan a lamentablement échoué.
Mais que s’est-il passé de si cuisant dans la vallée de Jourdain ?
L'opération antisioniste la vallée du Jourdain qui a eu lieu le dimanche 4 septembre à midi a marqué un tournant dans la mesure où elle s’est produite suivant un plan soigneusement préparé plan inscrit dans une lignée et en totale rupture avec les opérations commandos du printemps et de l’été 2022 signe que les combattants palestiniens vont de l’avant, leur modus operandi se complexifie et devient par conséquence impossible à maitriser. Les milieux militaires israéliens ne cessent de le répéter depuis 48 heures, il y a un passage des opérations dispersées et désorganisées au degré de planification et de mise en œuvre détaillées signe de l’échec israélien à contenir la Résistance qui progresse et se ramifie à partir de la Cisjordanie.
Vidéo: l'attaque du 4 septembre contre une patrouille sioniste à Ramallah/twitter
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Ce qui distingue cette opération est que l'entrée des Palestiniens dans la zone susmentionnée est interdite et que les sites militaires les plus secrets, les plus importants de l'armée israélienne sont situés dans la vallée de Jourdain. Par conséquent, l'irruption d’un commando palestinien sur ce site est un nouveau type d'action qui exige évidemment du savoir-faire mais aussi un haut niveau d’activité de renseignement. Au fait , ce processus cadre à merveille avec l'équation du « champ unitaire », le concept a lancé la deuxième bataille balistique de Gaza contre Israël début août et que l’entité a tenté de transformer en une manifestation de division inter palestinienne mais qui s’avère in fine une étape vers davantage l’unité. Or le fait de définir par intermittence des équations de force est la pierre angulaire de la Résistance palestinienne et en prouve la vivacité et la marche en avant. Et toutes ces équations s’axent finalement autour d’une seule et même finalité, à savoir que l’occupation israélienne doit être anéantie.
Alors quel est le message de cette opération ? le message est que tant qu'Israël existera sur notre terre, la résistance continuera, et qu’individuelle elle devient collective. Par conséquent, la nation palestinienne résistera à chaque occasion, moment et lieu pour expulser Israël de son territoire. C’est l’échec totale de la politique des sionistes de séparer les zones palestiniennes telles que la bande de Gaza, la Cisjordanie, Qods occupée et les territoires occupés de 1948 et c’est pire que n’importe quel missile à longue portée contre Israël. Désormais les combattants sont entrés dans la phase de planification détaillée et du rigorisme opérationnel car la vallée de Jourdain est une zone où il est difficile de mener des opérations militaires, y compris l'observation, la mise en œuvre et le retrait.
Vidéo: un drone israélien au-dessus de la mosquée d'al Aqssa
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Or l’annonce par Israël de vouloir lancer les drones à l’assaut de cette nouvelle vision du monde des Palestiniens c’est déjà leur abandonner la bataille. Car ce que les forces spéciales sionistes, réputées « les meilleurs du monde » n’ont pas pu obtenir en six mois, les operateurs de drones sionistes n’obtiendront pas non. L’apparition de drones ne débouchera que sur l’apparition en Cisjordanie des moyens pour les abattre ou encore des drones propres à la Cisjordanie. D’ailleurs les Cisjordaniens ont bien devancé l’entité en la matière eux qui possèdent par le Jihad islamique interposé Jénine, un drone kamikaze comme il faut. Ce sont des sources golfiennes qui avaient annoncé à la mi-août la raison des supplication de Lapid pour arracher une trêve à Gaza : « le gisement gazier Tamar a failli d’être attaquée par des drones du JIP ce qui risquait de placer le niveau de la bataille à une échelle parfaitement inouïe … »
Alors ce coup de bluff « donesque » que les Sionistes n’y compte pas trop eux qui semble là jouer leur va tout car leurs blindés, leurs Apache et leurs lance-roquettes ont déjà échoué face à Jenine.
Kan dit : L'armée israélienne a l'intention d'utiliser des drones armés dans plusieurs parties de la Cisjordanie occupée. Le radiodiffuseur public Kan a rapporté que les commandants de l'armée israélienne en Cisjordanie et le commandant de la Brigade Menashe ont suivi une formation sur le fonctionnement des drones armés à utiliser lors d'invasions dans des zones de Cisjordanie. Les drones armés seront utilisés pour bombarder certaines zones qualifiées de « difficiles » où l'armée fait face à la résistance armée des combattants palestiniens lorsque l'armée envahit ces villes, villages ou camps de réfugiés. Les nouvelles réglementations sont probablement spécifiquement destinées à Jénine et à Naplouse.
Et tant mieux car justement ce sont ces deux bouts de terre de la P censées enterrer le mythe d’Israël « inventeur de drones » comme