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Iran met en garde l’AIEA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La neutralité de l'AIEA par rapport au programme nucléaire de l'Iran est largement en cause. (Illustration)

La politique de deux poids deux mesures de l’AIEA ne fera que servir les intérêts du régime sionistes, tout en mettant largement en cause son impartialité par rapport au programme nucléaire iranien.

Abordant les actions de l’Agence internationale de l’énergie atomique dans le processus de la relance de l’accord sur le nucléaire iranien, dans un rapport publié dimanche 4 septembre, la chaîne Al-Mayadeen a énuméré les défis les plus importants auxquels il est confronté l’AIEA à savoir, la politisation, la dépendance à l’égard des puissances mondiales et la déviation de la bonne voie dans ses examens techniques.

Le rapport souligne avant tout que le régime sioniste est en dehors du cercle de surveillance de l’Organisation de l’énergie atomique et n’est pas au courant des activités nucléaires de Tel-Aviv, ce qui montre le double standard de l’organisation.

Vient en deuxième lieu la différence de positions et de ton de cette organisation dans le traitement de deux dossiers importants : les négociations sur la levée des sanctions illégales contre l’Iran et la question de la centrale électrique de Zaporizhzhya en Ukraine.

Politisation et déviation de la réalité

Mais les accusations portées contre l’Agence internationale de l’énergie atomique sont la politisation de ses évaluations, la déviation de la vérité dans ses enquêtes, le manque d’impartialité et son fonctionnement en tant que bras des États-Unis, comme toutes les structures et institutions des Nations unies d’ailleurs. Ces déviations et accusations sont notamment évidentes dans les négociations en cours sur le programme nucléaire iranien qui se heurtent maintenant aux revendications de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Bien que la clôture de cette affaire politisée n’ait pas d’effet sur l’Iran, Washington cherche avec véhémence à désorienter les pourparlers et les relations entre Téhéran et les Nations unies.

Évoquant à son tour les tons différents utilisés par Rafael Grossi, directeur de l’AIEA, Aktham Suliman, journaliste et expert des questions européennes, critique lors d’une interview avec Al-Mayadeen son ton diplomatique par rapport à la centrale électrique de Zaporizhzhya, rappelant l’AIEA n’a pas à agir comme la police de l’Occident, mais que sa fonction et son rôle devraient être purement techniques.

Ce manque d’impartialité, fait-il noter, explique les inquiétudes de Moscou qui sait que la question de Zaporizhzhya n’est pas seulement liée à l’Agence internationale de l’énergie atomique, mais à toutes les institutions de l’ONU dont les activités sont politisées.

Aujourd’hui tout comme par le passé, la politique a fait partie intégrante des activités de l’AIEA dont les inspections du programme nucléaire de l’Iran, a-t-il souligné en prenant l’exemple de l’Irak et de la Syrie qui renforcent et légitiment les soupçons sur les activités et le processus de travail de l’AIEA de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. D’où, selon lui, le refus de l’Iran de signer l’accord sans que l’AIEA ne mette fin à ses revendications sur le mécanisme de surveillance et de contrôle.

L’ironie du sort, l’AIEA se doit d’être le « chien de garde nucléaire » de l’ONU, alors que sa surveillance est limitée uniquement aux membres du Traité de non-prolifération nucléaire sans jamais mettre en cause un régime tel qu’Israël qui possède plus de 90 têtes nucléaires aéroportées. Cette politique de deux poids deux mesures suscite donc de nombreuses questions sur les relations troubles de l’AIEA avec l’Iran et son programme nucléaire à des fins pacifiques, comme l’ont confirmé à maintes reprises les responsables du pays.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV