Au sommaire :
1- Sanctions US, le ciment qui unit Russie/Iran
Les actes hostiles de l'Occident et ses sanctions contre l'Iran et la Russie n'empêcheront pas les deux pays de développer une coopération mutuellement bénéfique dans tous les domaines, a déclaré mardi le ministère russe des Affaires étrangères.
"En janvier-juillet 2022, le commerce bilatéral entre la Russie et l’Iran représentait 2,7 milliards de dollars, soit 42,7% de plus qu'à la même période l'année dernière", a indiqué le ministère.
Des progrès ont également été accomplis dans les négociations sur un accord de libre-échange global entre l'Iran et l'Union économique eurasienne, a ajouté le ministère.
Ce mercredi, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a rencontré à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Les ministres devraient discuter de la situation autour de l’accord sur le nucléaire iranien, des projets conjoints russo-iraniens en matière d'énergie et de transport, ainsi que de certains sujets régionaux tels que l’Ukraine, la Syrie et l’Afghanistan.
Avec urdupoint.com
2- Poutine devrait anéantir le Royaume-Uni !
Andrey Gurulyov, commandant à la retraite de l'armée russe et membre actuel de la Douma a déclaré à la télévision russe : "Pour les choses sérieuses - Londres comprend qu'il n'y a pas de défense antimissile hypersonique [russe]".
« Les missiles hypersoniques sont incroyablement difficiles à arrêter car ils volent cinq fois plus vite que la vitesse du son et sur une trajectoire différente des autres missiles. Capables d'atteindre le Royaume-Uni en trois minutes, ils sont également meurtriers avec le potentiel de mener des frappes nucléaires. »
Alors qu'une contre-offensive est en cours en Russie. -ville animée de Kherson. Gurulyov a poursuivi : "C'est la cible la plus proche, c'est une belle cible, qui [nous] permettrait de changer l'issue de ce conflit [en Ukraine]" donc, en anéantissant complètement les îles britanniques, je pense que nous mettrons fin à cela histoire. Le terme "îles britanniques" est un terme géographique désignant la Grande-Bretagne et ses îles environnantes, y compris l'île d'Irlande. La République d'Irlande est neutre depuis les années 1930.
Avec Politc.com
3- Chine: les îles de Salomon expulsent l'US Navy
Si le patrouilleur USCG Oliver Henry, de l’US Coast Guard, n’a pas pu faire escale à Honiara [Îles Salomon] pour se ravitailler, ce n’est pas parce qu’il a essuyé un refus de la part du gouvernement salomonais, qui, d’ailleurs, a accepté la venue de l’USNS Mercy, un navire-hôpital de la marine américaine. Non. S’il a dû finalement se dérouter vers Port Moresby [Papouasie-Nouvelle-Guinée], c’est parce que les autorités compétentes n’ont pas été en mesure de traiter sa demande aussi rapidement qu’elles l’auraient voulu, faute d’avoir reçu les « informations appropriées » à temps.
Telle est l’explication donnée ce 29 août par le bureau de Manasseh Sogavare, le Premier ministre des Îles Salomons, après que l’on a appris que l’USCG Oliver Henry, alors engagé dans l’opération de police des pêches « Island Chief »], a été contraint de renoncer à une escale dans cet archipel, par ailleurs soumis à une forte influence exercée par la Chine.
Prenant également part à l’opération « Island Chief », le patrouilleur britannique HMS Spey n’a pas pu, lui aussi, faire relâche dans les Îles Salomon comme prévu. Mais là, a indiqué le bureau de M. Sogavare, c’est parce que la demande d’autorisation d’entrer dans les eaux territoriales de l’archipel avait été retirée par le haut-commissariat du Royaume-Uni à Honiara. À noter que dans son communiqué, il parle du « HMAS Spey », comme si ce navire appartenant à la marine australienne… Ce qui ne fait pas très sérieux.
Quoi qu’il en soit, pour les autorités salomonaises, les cas de l’USNC Oliver Henry et du HMS Sprey justifient, à leurs yeux, un « moratoire » sur les mouvements des navires de guerre étrangers dans les eaux territoriales de l’archipel, le temps de revoir les procédures et le processus de délivrance des autorisations pour les permettre. Et tant que ce travail ne sera pas achevé, les demandes d’escale ne seront pas examinées. Du moins, c’est ce que laisse entendre le communiqué.
Source : Opex.360
4- Russie: la plus grosse arnaque anti Europe des USA?
Par Kyle Anzalone et Will Porter
Les USA ont importé pour plus de 6 m$ de marchandises russes depuis la guerre en Ukraine
En réponse à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, le président américain Joe Biden a juré d’isoler et de « paralyser » l’économie russe. Cependant, Moscou a été en mesure de maintenir sa force économique, en partie en exportant plus d’un milliard de dollars par mois de bois, de métaux, de nourriture et d’autres biens vers les États-Unis.
Plus de 3600 navires en provenance de Russie sont arrivés dans des ports étatsuniens depuis le 24 février, selon des statistiques citées par l’Associated Press. Bien que cela représente près de la moitié des expéditions sur la même période par rapport à l’année dernière, cela représente tout de même plus de 6 milliards de dollars d’importations.
Le nombre de produits russes entrant dans les ports étatsuniens suggère que M. Biden ne tient pas sa promesse d’isoler l’économie de Moscou. En raison des périodes dites de « liquidation » qui permettent aux entreprises de conclure des accords antérieurs, certaines des marchandises continuent d’entrer dans le pays longtemps après que la Maison Blanche ait annoncé des sanctions sur ces produits, notamment le pétrole et le gaz.
Paradoxalement, d’autres importations russes, comme les engrais, sont arrivées à la demande de l’administration Biden, qui a exhorté les entreprises étatsuniennes à pallier les pénuries.
Et alors que la Maison Blanche a saisi plusieurs yachts de luxe appartenant à de riches Russes ayant des liens étroits avec le président russe Vladimir Poutine, l’AP a découvert que des entreprises américaines et européennes importent pour des millions de dollars de métal d’une société russe qui fabrique des pièces pour les avions de chasse de Moscou, ce qui met en évidence une autre anomalie étrange dans la campagne de sanctions de Biden.
Malgré la pression diplomatique de Washington, d’autres alliés américains renforcent leurs liens économiques avec la Russie. La Turquie – un membre de l’OTAN – a doublé ses importations de pétrole russe cette année.
Au cours de sa présidence, Biden a pris plusieurs mesures pour renforcer les liens avec New Delhi, les troupes étatsuniennes participant actuellement à des jeux de guerre avec l’Inde à la frontière chinoise. Mais comme Ankara, le pays a également augmenté de manière significative ses importations d’énergie en provenance de Moscou. La roupie indienne est également devenue une monnaie importante pour le commerce des diamants, permettant aux acheteurs de contourner les sanctions étatsuniennes.
Bien que la guerre économique occidentale ait eu pour but de neutraliser la puissance militaire de Moscou et de l’amener à la table des négociations, elle n’a guère eu de succès jusqu’à présent. Avec des exportations d’énergie russes qui ont dépassé les niveaux d’avant-guerre au cours des derniers mois et un rouble en hausse par rapport au dollar, l’économie russe semble s’être bien mieux comportée que la majeure partie de l’Europe depuis que les combats ont éclaté l’hiver dernier.
Source: Libertarian Institute
VIA : french.almanar.com
5- Le Pentagone exclut toute possibilité de victoire pour l’armée ukrainienne
Le New York Times a rapporté selon des sources militaires US, que « le Pentagone admet que les capacités militaires de l’Ukraine ne seront probablement pas suffisantes pour remporter une victoire dans le sud du pays ».
Le journal américain a ajouté : « Le Pentagone examine toujours avec beaucoup de prudence les capacités de guerre de l’Ukraine et se demande si sa capacité militaire actuelle est suffisante pour réaliser des exploits significatifs sur le terrain ».
Hier lundi, le ministère russe de la Défense a déclaré que « l’armée russe a repoussé une attaque menée par les forces ukrainiennes dans les régions de Nikolaev et de Kherson sur 3 axes », soulignant que « l’attaque a été menée « sur les ordres directs du président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky. »
Selon le ministère russe, « la partie ukrainienne a perdu plus de 560 soldats, 26 chars et deux chasseurs lors de l’échec de la tentative ».
Au début de l’opération militaire en Ukraine, l’armée russe a pris le contrôle de la province de Kherson et d’une partie de la province de Zaporozhye, ainsi que de grandes villes comme Kherson, Melitopol et Berdyansk, et a coupé l’Ukraine de la mer d’Azov.
Plus tard, elle a instauré de nouvelles administrations dans les deux provinces, elle a lancé deux chaînes de télévision qui ont commencé à diffuser ainsi que des stations de radio russes. Mais aussi, elle a permis le rétablissement de liaisons commerciales et de transport avec la Crimée, et il y a des mois, les deux provinces ont annoncé leur intention de rejoindre la Fédération de Russie.
Source :french.almanar.com