Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique a récemment évoqué le déploiement des navires iraniens en hautes mer, l'une des missions les plus importantes de la marine du CGRI.
Le développement de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ne cesse de se renforcer de manière significative : au cours des deux dernières décennies, tous les équipements et armements ont été conçus et fabriqués localement et en fonction des menaces contre le pays. Dans une note publiée ce samedi 27 août, Mashregh News a passé en revue un certain nombre d’entre eux.
La dernière réalisation en date de la marine du CGRI est le navire de guerre océanique Shahid Roudaki qui, similaire à une base navale mobile, est capable de transporter divers équipements tels que des hélicoptères, des vedettes rapides, des drones, des missiles de croisière sol-mer, mais aussi des systèmes de défense anti-missile dont Bavar-373 et Tabas. Doté des mêmes fonctionnalités, le navire Shahid Mahdavi est actuellement en phase de construction.
Equipé d’une plate-forme d’hélicoptère, le navire de patrouille Shahid Nazeri est aussi considéré comme une base navale mobile apte à jouer un rôle majeur lors de batailles maritimes notamment en transportant des troupes. Les performances de ce navire et d'autres de cette classe ont conduit au lancement du projet de construction du navire Shahid Soleimani qui va être opérationnel prochainement.
Par ailleurs, la puissance des hélicoptères et des drones est l’un des points forts de la marine du CGRI fondés sur le savoir et les connaissances indigènes. En possession d'hélicoptères Mil 17 et Bell 412, la marine du CGRI est hors pair en ce qui concerne le transfert de troupes et d'équipements depuis la côte vers la mer ou vice versa. A titre d’exemple, le déploiement de drones par le navire Shahid Roudaki renforce considérablement la domination du CGRI dans le domaine de la patrouille maritime.
D’une portée de 300 kilomètres leur permettant de traverser le golfe Persique, les missiles balistiques et de croisières stationnés dans les villes de missiles à plus de 70 kilomètres de profondeur le long de la côte du golfe Persique, sont quant à eux, l’élément le plus important dans la mise en œuvre de la stratégie de défense côtière.
A tout cela s’ajoutent les vedettes rapides qui sont l’épine dorsale de la puissance navale du CGRI. D’où la multiplication des efforts pour en augmenter le nombre à intervalles rapprochés ces dernières années. Aujourd'hui, la vitesse de ces navires est passée de 55 nœuds à 75 et 90 nœuds et atteindra 110 nœuds à la prochaine étape.
Les réalisations mentionnées ne sont qu'une partie du pouvoir de la marine du CGRI qui a réussi à établir la paix et la sécurité dans ses frontières maritimes notamment dans la région du golfe Persique. Vêtues de vert, les forces de la marine du CGRI patrouillent désormais côte à côte avec leurs compagnons de la NEZAJA vêtus eux de blanc au sein de l’armée iranienne pour protéger mieux que jamais la forteresse maritime de l’Iran.
En effet, avec le déploiement prochain de deux nouveaux navires de guerre, dont Shahid Soleimani, les forces de la marine du CGRI ne vont pas tarder à effectuer des patrouilles maritimes dans les régions lointaines, et ce, conformément à l’annonce faite par le commandant en chef du CGRI, le général Hossein Salami.
