Le commandant en chef de la marine iranienne a déclaré que la présence des destroyers de la marine de l’armée iranienne avait assuré la sécurité économique du pays sur 2 200 kilomètres au-delà de ses frontières.
Il a fait cette remarque lors de la cérémonie d’accueil réservée à la 83e mission navale de la marine iranienne sous le commandement du destroyer Alvand qui est revenu dimanche à la ville portuaire de Bandar Abbas (sud) après avoir terminé une mission qui a duré 93 jours.
Au cours de sa mission de trois mois, la flottille a escorté des navires marchands et des pétroliers iraniens en mer Rouge et dans les eaux internationales à une distance de 2 200 kilomètres des frontières maritimes iraniennes.
Le contre-amiral Shahram Irani a félicité les forces navales pour la protection des intérêts économiques du pays.
Il a noté que la présence de la marine iranienne dans les eaux internationales a découragé les ennemis de toute action hostile, soulignant les activités hostiles du régime israélien en mer Rouge.
Il a également ajouté que la 84e mission de la marine, sous le commandement du destroyer iranien Jamaran, a exercé ses missions assignées dans la zone du détroit de Bab el-Mandeb, au nord de la mer Rouge et le canal de Suez afin de sécuriser l’artère économique du pays et de protéger les intérêts de la République islamique d’Iran.
Le commandant a également déclaré que la décision de la marine iranienne de dévoiler sa première division transportant divers types de drones avait pu changer les équations régionales.
Le 15 juillet, la marine de la République islamique d’Iran a annoncé qu’elle avait établi sa première mission de transport de drones dans l’océan Indien.
La nouvelle division navale se compose de plusieurs navires et sous-marins transportant tous les types de drones de combat et de reconnaissance.
La télévision iranienne a diffusé des images de plusieurs types de drones iraniens, tels que Pelican, Homa, Arash, Chamrosh, Zhubin, Ababil-4 et Bavar-5, décollant de différents navires iraniens et survolant l’océan Indien.
Notant que la moindre agression de l’ennemi ferait l’objet d’une réponse écrasante de l’Iran le commandant en chef de l’armée de la République islamique d’Iran, le général de division Abdolrahim Moussavi a alors déclaré les forces armées iraniennes étaient conscientes de l’attitude agressive des Américains, d’où la nécessité d’augmenter les capacités défensives du pays.
L’avertissement de l’Iran intervient après que le président américain Biden a fait sa première tournée au Moyen-Orient, notamment en Israël et en Arabie saoudite au cours de laquelle Biden et le Premier ministre israélien Lapid ont signé un pacte de sécurité pour renforcer leur front commun contre l’Iran.
La tournée de Biden au Moyen-Orient était destinée à établir la base d’une alliance de défense aérienne contre l’Iran. Or, Téhéran a déjà clairement averti qu’il ne resterait pas les bras croisés alors que Washington tentait désespérément de le coincer avec des pactes militaires.