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Une "invasion" terrestre des territoires occupés de la Palestine depuis le Sud et le Nord en préparation

Le missile Buraq-120 du Jihad islamique de la Palestine (capture d'écran)

Depuis que le commandant en chef du CGRI , le général Salami a jeté une pavé dans le mare  ce vendredi 19 août le plan d’une offensive terrestre contre l’entité sioniste, offensive qui aurait pour le double front Liban et Palestine et qui impliquerait simultanément des milliers de combattants du Hezbollah et de la Résistance palestinienne, plan infiniment plus puissant qu’une bataille balistique qui est trop statique c’est-à-dire ne brisant pas le mécanisme et permettant à Israël à ses infrastructures ses ports ses aéroports de fonctionner au contraire d’une offensive terrestre qui elle est dynamique puisque provoquant des défections des débandade et l’évacuation entière de colonies, plan pour lequel «  la Cisjordanie, toujours dixit le général Salami est sur le point de se réarmer très rapidement», non pas via la contrebande d’armes en provenance de la Jordanie comme le croit l’entité ou par le biais de ces drones qui partis de la base aérienne de T4 en Syrie largueraient  leur cargaison à Jenin avant de regagner leur base d’attache mais bien « à partir des ateliers  où les armes sont fabriquées » ce qui écarte d’emblée toute possibilité d’y mettre un terme, et bien depuis ce vendredi, toute action armée anti Israël tend à prendre un nouveau sens.

Une « invasion » terrestre d’Israël est-elle en préparation ?

Dans la nuit de 20 à 21 août, à peine une semaine après la spectaculaire opération de Silvan où un jeune palestinien de Qods occupé âgé de 26 ans a pris pour cible une dizaine d’officiers américains à bord d’un car en en blessant hui, selon la version israélienne avant de retourner son arme contre une voiture et une avenue dans un périmètres d’un km avant de disparaître et de disparaître de façon que l’entité ait été forcé d(‘envoyé à sa trousse ses drones et un commando à Jénine commando que les combattants béninois ont encerclé et dont la libération a demanda l’intervention de 40 voitures blindés israéliens, le remake de ce même scénario s’est produit. Où ? Là où Israël l’attendait le moins : à Ofra, dans le nord de la Cisjordanie pas loin de Ramallah !

Vidéo: le drone du JIP, Jénine/twitter  

Le journal Yediot  Aharonot a écrit dans un rapport urgent que des combattants palestiniens ont tiré sur un bus transportant des colons israéliens dans la localité deWadi al-Haramiya, située au nord de la colonie Ofra. Quelques minutes plus tard, le porte-parole de l'armée israélienne a confirmé la nouvelle, en déclarant: « Selon un rapport, reçu il y a quelques minutes, un bus israélien a été abattu près du village de Silwad dans le district de Benjamin. Des troupes israéliennes fouillent la zone pour trouver les suspects ».

Que comprendre de cette cinquième méga opération à compter du 9 août date à laquelle la Cisjordanie a déclenché sa cascade d’opérations commandos contre l’entité en prolongeant la bataille « Unité des tranchées » qui a cassé le duo Lapid-Gantz en 3 jours ?

Vidéo: Cinquième opération commandos majeur en 12 jours contre Israël depuis la Cisjordanie, 20 août/twitter 

Le général Salami a bien vu, la Cisjordanie se réarme en vue d’une offensive terrestre depuis le front sud face à quoi Israël est totalement démuni car 5 opérations majeures en 12 jours émaillé de plus de 100 attaques de plus petite taille, cela veut dire un front de combat ouvert, une force armée anti Israël structurée et aguerrie et parfaitement connaisseuse du terrain et qui à la faveur d’une très grande mobilité  est capable d’identifier les cibles dans leurs moindres détails, et de passer à l’acte quand elle le veut sans que le camp d’en face puisse y changer quelque chose. Le 7 août au bout de 700 roquettes contre une cinquantaine de colonies israéliennes Sderot a été évacué et ses colons à bords des cars blancs l’ont fui. Sderot, Ashkelon ou Ashdod sauront-elles résister si ces 700 roquettes et missiles statiques cédaient la place à 700 combattants armés de M-16 qui envahissant les colonies broieraient tout ce qui se trouvent sur leur chemin ?

Au fait et comme l’a très clairement di le général ce qui manique à l’entité pour faire face à un pareil scénario c’est l’armée de terre qu’elle n’a pas et qu’elle ne peut pas avoir Israël étant une entité où « tout le monde se déteste » (Haaretz) privé d’élément identitaire qui génère un Etat. Aussi quand Kan TV fait part toujours ce dimanche de l’arrestation de « trois Palestiniennes originaires de Naplouse » et en « possession de Carlo » à Qalqiliya, c’est que l’affaire de cette offensive armée en gestation est déjà allée trop loin et qu’en l’état, il n’y a rien de réversible. Au fait et à regarder de plus près, Epée de Qods puis Unité des tranchées ont sacré « la naissance d’une armée de l’air palestinienne » tandis que la Cisjordanie est sur le point de donner naissance à une armée de terre palestinienne potentiellement fort de « millions de soldats patriotes » :

« L'année dernière, lors de la bataille « Epée de Qods » les groupes de la Résistance palestinienne ont affiché un front uni et cette unité s’est une nouvelle fois manifestée en ce début août et lors de la récente bataille. La résistance palestinienne contre l'ennemi sioniste semble être entrer dans une nouvelle phase. Quelles caractéristiques distinguent cette nouvelle ère?, s’est demandé le général Salami avant d’y répondre : «  le mouvement palestinien a trouvé une maturité considérable. C’est un mouvement qui a passé de l’intermittence à la continuité et c'est là, la première caractéristique. Dans le passé, les batailles éclataient à longue intervalle, soit tous les 3 ou 4 ans. Puis le face à face se limitaient à Gaza. Sa durée et son intensité tout comme ses objectifs ont été tous limités. Or au fil du temps, les dimensions de la lutte ont amplifié et le feu combatifs s’est étendu et c’est là, les caractéristiques d’une vraie armée de terre car cette combativité continue ; impérissable structure, organise et développe les outils de guerre, ses techniques, ses tactiques ce qui engage les Palestiniens sur une voie irréversible de lutte armée. Mais il y a plus : car en un an cette lutte s’est généralisé à l’intérieur des territoires occupés. »

Vidéo: l'attaque contre Ofra suivant le même scénario que l'attaque de Silvan/twitter 

Et le général d’ajouter :

Vous entendez beaucoup les noms de Jénine, Naplouse, Ramallah, Tulkarem, Cheikh Jarrah, etc. Ce sont les principales villes de Cisjordanie totalement coupées de Gaza. La Cisjordanie et Gaza sont comme deux îles séparées, encerclés par le régime sioniste par murs en béton interposés de six mètres de haut, murs de très large épaisseur bourrés de capteurs et capteurs électroniques et optiques modernes et avancés. Les Sionistes contrôlent même les vibrations à l'intérieur du sol pour découvrir s’il y a des tunnels que les Palestiniens creusent ou pas. Et c’est en dépit de tous ces moyens auxquels il convient d’ajouter des ballons et des drones des caméras de vision diurne et nocturne, que les missiles son tirés et que les opérations commandos sont menées. C’est là le sens d’une vraie armée »

Et c’est sans doute ce qui explique le rapide changement tout autour d’Israël. Après son échec à organiser un second sommet avec les normalisateurs en voici l’Egypte qui lui inflige une grave crise diplomatique. Haaretz affirme que les Egyptiens comme réveillés d’une longue torpeur, eux qui dispose de l’une des armées les plus puissantes de l’Afrique en tiennent rigueur à l’entité d’avoir trahi sa parole et trahi leur médiation. Mais certains diraient que Le Caire plus loin. Il voit déjà une « armée alliée » à Gaza et en Cisjordanie.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV