TV

USA, État-fantôme qui mendie?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Joe Biden. ©Time

Compte tenu de faux pas et gaffes à répétition de Biden, son propre camp doute également qu’il puisse se présenter à l’élection présidentielle 2024. Ses chutes à répétition, ses problèmes de diction et ses lapsus fréquents ont été moqués à plusieurs reprises par les médias américains, dépeignant Joe Biden comme un vieillard sénile devenu une marionnette entre les mains de ses conseillers.

Une intense polémique s’est déchaînée même auprès des Américaines sur l’état de santé de Joe Biden qui n’a rien enregistré d’autre qu’un échec dans son bilan après un an et demi depuis sa nomination au poste de président des États-Unis.

L’actuel président américain, Joe Biden, a l’intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle en 2024. C’est ce qu’a annoncé la porte-parole de la Maison-Blanche, Karin Jean-Pierre en reconnaissant la forte baisse de popularité de Joe Biden.

Considérant ses mauvaises performances dans le secteur économique, entraînant la hausse de l’inflation et des prix de l’essence, Biden de 79 ans est fier d’être l’un des présidents les moins populaires des États-Unis, qui s’apprête également selon Bloomberg, à annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.

Selon les sondages, 59 % des Américains ont exprimé leur mécontentement face à ses performances et 45 % de la nation américaine n’acceptent pas que les démocrates soient au pouvoir dans le pays.

Selon un sondage publié dans le journal Hill, affilié au Congrès américain, seuls 38 % des électeurs approuvaient la performance de Biden en tant que président contre 41 % et 57 % inscrits respectivement en juillet et au début de sa présidence de en janvier 2021.

Bien que la lutte pour le pouvoir à Washington ait toujours provoqué diverses catastrophes tant dans les arènes intérieures qu’étrangères de la politique américaine surtout après les lacunes flagrantes dans les politiques intérieures et étrangères de Biden, pourtant l'administration américaine ne s'est jamais vue aussi faible.

Les échecs de l’administration de Joe Biden et des démocrates qui ont eu le dessus pendant les deux mandats du Congrès américain sont flagrants :

Le retrait humiliant des troupes américaines d’Afghanistan, attiser les flammes de la guerre en Ukraine en encourageant le militarisme et y alimentant activement une course aux armements très dangereuse et l’injection de fonds et d’équipements militaires d’une valeur de plusieurs milliards de dollars à la partie ukrainienne

Toutes les actions imprudentes de l’Amérique peuvent amener l’économie de ce pays au point de déclin et remettre plus que jamais en question la confiance des Américains dans la compétence des responsables américains.

D’ailleurs, de nombreux conservateurs et républicains ont fait état de la fraude durant l’élection américaine, ce qui a fait baisser la popularité des démocrates dans la plupart des sondages au point que même les démocrates eux-mêmes ne sont pas optimistes quant à la victoire de Biden ou de Kamala Harris aux élections américaines de 2024.

Le site Web américain MSNBC fait état de la grande division parmi les politiciens américains après que les États-Unis aient été coincés sur trois fronts différents de la politique étrangère.

L’implication des États-Unis dans la guerre d’Ukraine, le conflit avec la Chine à propos de la visite de Nancy Pelosi à Taïwan, et les obstacles créés par les pays occidentaux dans les négociations de Vienne, font partie des éléments qui ont paralysé les responsables américains.

« Les mauvaises politiques américaines ont provoqué une guerre d’usure en Ukraine, et injecter plus de 50 milliards de dollars dans la guerre en Ukraine, ce qui entraînera un déficit du budget américain », a déclaré Barry Posen, professeur au MIT.

La crise de Taïwan, dans de telles circonstances, était totalement inutile et évitable : l’administration Biden aurait pu éviter les vives réactions de Pékin en reportant la visite de Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants américaine, à Taïwan.

Selon des experts si les relations troublées entre Washington et Pékin continuent comme elles le sont, une autre guerre dans la région de l’Asie de l’Est s’avéra fort possible.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV