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La base US frappée; pertes et dégâts

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une attaque de drone a touché lundi 15 août la base militaire américaine à al-Tanf en Syrie. (Illustration)

Une série d'attaques au drone a touché, lundi 15 août, la base militaire américaine à al-Tanf, ce camp illégal reconverti en base aérienne pour les F-16 d'Israël et protégé par un bouclier humain composé de 10 000 réfugiés syriens que l'Amérique a pris en otage à Rukban. L’armée américaine, cependant, a prétendu qu'il n'y avait eu ni victime ni dégât important affirmant simplement avoir intercepté l'un des drones et abattu un autre.

Entre le 20 octobre et le 23 novembre, deux attaques aux missiles et aux drones de la Résistance ont ciblé les positions américaines en Syrie centrale et orientale, l'une visant al-Tanf, la première base illégale US dans le triangle frontalier Syrie/Irak/Jordanie, base qui sert aussi de relais d'opérations aériennes à l’entité sioniste.

La base militaire d’al-Tanf est d’une importance si stratégique que Washington l’a exclu du plan de retrait US de Syrie, décidé en 2018 par l’ex-président américain, Donald Trump. Pourquoi ?

Située dans la province de Homs et à 24 km du passage frontalier d'al-Tanf dans le désert syrien, la base militaire qui abrite quelque 900 militaires américains, se situe à proximité de la frontière jordanienne avec la Syrie et non loin de celle de l’Irak, et c'est cette situation géostratégique importante lui permet de servir d’obstacle au corridor Iran-Irak-Syrie. 

Pour revenir au passage frontalier d’al-Tanf, commun entre l'Irak, la Syrie et la Jordanie, et il faut le dire, le premier et le plus important passage frontalier de la Syrie avec l’Irak; les États-Unis et leurs alliés ont tout fait, ces dernières années, pour empêcher que son contrôle ne tombe entre les mains de l’armée syrienne et ses alliés.

En effet, la présence américaine se poursuit dans ce pays et ce, malgré la perte des puits de pétrole, et le contrôle territorial de Daech.

L’attaque contre la base est intervenue quelques heures après que les médias d’État syriens ont rapporté que des avions israéliens avaient lancé une série de frappes aériennes sur des cibles proches de la capitale, Damas, et de la ville côtière de Tartous, qui abrite une base navale russe. Israël n’a pas commenté les frappes, tandis que l’agence de presse SANA a déclaré que trois soldats avaient été tués et trois autres blessés. Des pertes matérielles ont également été signalées.

Sans évidemment mettre en avant aucune preuve, Israël a prétendu que l’attaque avait pour but de viser des cargaisons d'armes iraniennes censées être livrées au Hezbollah libanais. Il s'agissait de la deuxième attaque israélienne contre la Syrie ce mois-ci.

Le 12 août, deux civils syriens ont été blessés lorsqu'un char de combat israélien a pris pour cible un poste d'observation militaire près de la ville d'al-Hamidiyah à Quneitra en Syrie.

Les récentes attaques israéliennes contre la Syrie faisaient partie de la stratégie israélienne de « guerre entre guerres » qui vise à pousser l'Iran et ses alliés hors de Syrie ainsi qu'à les empêcher de développer leurs capacités offensives.

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV